Vendredi 12 avril 2024 :

 

Les Bords de Marne à Bry-sur-Marne

 

Temps idéal : on pourrait se croire en été. Il y a bien quelques nuages mais ils ne sont là que pour égayer le ciel. Aussi, 21 Escargots se sont laissé tenter par la promenade.

Tout le monde part en même temps, mais très vite, les deux groupes traditionnels se forment : devant les Grands et derrière les Petits.

Dès le départ, on note que la Marne, même si elle a nettement moins de courant que la semaine dernière, est toujours hors de son lit. Quant à la couleur de l’eau, elle n’incite pas à la baignade !!

Où qu’on porte le regard il y a de belles choses à voir : soit des belles maisons, soit la belle couleur rose des cerisiers du Japon. Et sur l’autre rive, il y a aussi de magnifiques demeures. Les peupliers noirs ou les frênes communs sont en train de prendre un bain de pieds vu la hauteur de la rivière. Ils sont imités en cela par le noyer de Chine ou le saule noir. Puis une glycine vient mélanger ses couleurs roses aux différentes teintes de vert des arbres. Quand j’étais enfant (donc il y a très, très longtemps), notre plaisir était de manger le pistil des fleurs de glycine que l’on trouvait très sucré !!!! Puis c’est au tour de l’arbre de Judée se faire admirer ses branches couvertes de fleurs roses. Puis, on va traverser la Marne, pas à la nage, non ! On va emprunter la passerelle qui l’enjambe. L’occasion d’admirer la vue tant d’un côté comme de l’autre, le ciel dégagé offre une vue très lointaine. 

On voit alors plusieurs arbres sur lequel se sont installés des colonnes d’escargots. Ils profitent de veines dans le bois pour se tasser les uns près des autres, formant ainsi une colonne. 

Au gré d’une pause, on admire les pervenches, les fleurs de lamier blanc (c’est quand même plus beau que si j’avais dit les fleurs d’ortie ?). On voit au loin des cygnes, l’un d’eux semble vouloir se faire admirer et traverse la Marne pou se rapprocher ne nous.

Bilan de la journée : avec cette chaleur soudaine, une grande fatigue mais la promenade est tellement agréable qu’on l’oublie. 

Un grand merci à Catherine et Jean-Marc ainsi qu’à nos chauffeurs. 

 

Annie R.

12 avril 2024

 



Vendredi 5 avril 2024 :

Bois de Brou sur Chantereine

 

Le programme concocté par Martine L. et Françoise J. prévoit une randonnée dans le bois de Brou sur Chantereine. Toute la semaine, le temps a été pourri mais même si le soleil ne brille pas, le temps de notre balade il n’a pas plu. 20 Escargots ont répondu à l’invitation. 

La promenade est sans difficulté vu qu’elle se fait sur de grandes allées très bien entretenues. Tout le monde part ensemble mais très vite, les Grands prennent leur distance avec le reste du groupe. Dès le départ, sur la droite, le regard est attiré. En effet, il y a tellement de jacinthes sauvages que leur violet domine l’herbe verte qu’il y a en dessous. Où que porte le regard on ne voit que du mauve. Parfois, par touche, des ficaires étalent leur belle couleur jaune, afin de montrer qu’elles aussi peuvent être belles. Selon leur variété certains arbres commencent à avoir des feuilles, d’autres sont encore « nus ». Mais cela permet d’admirer l’enchevêtrement des branches qui parfois est une vraie œuvre d’art. 

Puis on quitte l’allée principale et là, les jacinthes cèdent la place au blanc de l’anémone des bois. On a beau regarder, pas la moindre trace de muguet. On croise un peuplier noir qui porte d’étranges excroissances, comme des verrues. Impossible de savoir si c’est une maladie ? 

On entend un coucou au loin. Mais il y a un tel bavardage dans le groupe que je pense que mis à part moi, personne ne l’a entendu !!! Pourtant il a chanté très longtemps. 

On passe devant un terrain où un sculpteur expose ses œuvres. Il ne doit pas en vendre beaucoup car il me semble que ses statues étaient les mêmes lors d’une précédente visite !

Vu que nous ne sommes qu’au début du printemps, nous n’avons pas pu voir dans les nombreuses rigoles qui bordent les allées, le triton crêté. Il en est de même pour l’Orchis Tacheté (de la famille des orchidées)

Un grand merci à Martine et Françoise, ainsi qu’à nos chauffeurs. Plus spécialement à Olga et Michel qui se sont déplacés jusqu’au point de ralliement sinon, nombreux auraient été ceux qui seraient restés à Noisy.

 

PS : L’eau de source Chantereine n’est pas prélevée dans la Chantereine. Ce n’est qu’un petit ru de moins de 8 km qui se jette dans la Marne. L’eau Chantereine est puisée à Chelles dans la nappe phréatique. Depuis 2006, cette usine est la propriété du groupe Alma, derrière lequel se cache Cristalline.

 

Annie R.

5 avril 2024

 


Vendredi 29 mars 2024 :

Les Bords de Marne

 

Grâce à des lunettes « de récupération », je vais essayer de faire ce compte-rendu.

20 Escargots ont rejoint Catherine K. et Alain M. pour une promenade aux bords de la Marne. Le temps est menaçant mais il aura la bonne idée de ne déclencher la pluie qu’une fois tout le monde dans les voitures.

Compte tenu de la forme de l’ensemble des participants, Catherine décide que la promenade se sait en un seul groupe, les plus rapides attendant régulièrement les plus lents.

Lorsqu’on arrive au viaduc de Nogent, Catherine retrace la construction de ce viaduc grâce aux Italiens venus des Apennins. Selon certains (mais ils sont contestés) leur présence serait à l’origine de la nombreuse colonie italienne qu’il y a à Nogent. En tout cas, les immigrés italiens auront bientôt leur monument sous le viaduc. Des descendants d'immigrés italiens lancent une cagnotte pour construire un monument de 7,5 m de haut en hommage à leurs aïeux, à l'entrée de la ville, sous l'ouvrage érigé au XIXe siècle par certains d'entre eux.

Après être passé sous le viaduc, on rentre dans Nogent et là on va rencontrer des noms de vedettes « que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître ». C’est d’abord la promenade Jean Sablon. Puis c’est le théâtre d’eau Charles Trenet. On arrive au port. L’occasion pour certains d’imaginer l’apéro et le barbecue sur les bateaux prévus à cet effet. Puis on arrive à l’Ile de Beauté. Catherine nous trace alors l’histoire de cette île.

En 1373, Charles V occupe les terres entre la clôture du Bois de Vincennes et la rivière. Il y fait construire le manoir de Beauté sur l’actuel emplacement du Pavillon Baltard. Construit en position dominante, cet « hôtel » est à la fois une maison de villégiature et un lieu stratégique en cas de guerre. Par la suite, Charles VII, héritier du manoir et du domaine, offre le manoir à sa favorite Agnès Sorel qui devient la « Dame de Beauté ». 

Depuis les années 1960, l’île n’en est plus une. Le petit bras de la Marne est comblé et remplacé par une promenade arborée et piétonne. Au fil du temps et des différents propriétaires, les maisons de villégiature se sont transformées et sont devenues des résidences principales. Réservée aux résidents, elle est accessible par un portail sécurisé. C’est à cet endroit que se situait le pont d’accès enjambant le petit bras de la Marne.

Puis c’est la promenade Yvette Horner. Longue d’un kilomètre cinq-cents, cette promenade reprend le cheminement du bras annexe de la rivière. La promenade a été inaugurée le 21 juin 2007, jour de la fête de la musique en présence du député-maire honoraire Roland Nungesser, d’André Verchuren, accordéoniste et d’Yvette Horner, accordéoniste et citoyenne d’honneur de la ville. La promenade est bordée d’un côté par les maisons de l’Ile de Beauté et de l’autre, notamment par un grand terrain de pétanques où se déroulent des parties endiablées.

Après la pause goûter- café, retour vers le point de départ. Et là, on découvre des sculptures « lilliputiennes » cachées dans les troncs de arbres qui bordent la Marne. Aucune mention de l’artiste qui les a faites, mais bravo à lui

Un grand merci à Catherine et Alain, ainsi qu’à nos chauffeurs

 

Annie R.

29 mars 2024

 


Vendredi 22 mars 2024 :

Les étangs de Torcy

Juste un petit mot

22 Escargots (dont trois nouvelles dont je n’avais pas salué la bienvenue) ont suivi Martine L. aux étangs de Torcy

Tout le monde a pris au départ le même chemin mais très vite les Petits et les Grands se sont séparés. Le temps est magnifique : il y a du soleil et la température est idéale.

Les Petits commencent à suivre un petit canal où le bruit des cascades me rappelle le seul poème dont je me souvienne de l’école primaire (il y a si longtemps !!!) ; il s’agit du poème « le chant de l’eau » s’Emile VERHAEREN (et surtout je me rappelle bizarrement le nom de l’auteur). C’est si agréable ce doux bruit. En passant sur un petit pont, on voit un couple de canards, tranquillement installés les pattes dans l’eau mais le corps et la tête au soleil

Puis on arrive à un premier lac. Ce qui frappe c’est l’eau qui est très trouble et très sombre. De plus par endroits, elle ne sent pas très bon.

On suit une partie de la rive de ce lac. Puis après une petite côte, on arrive à une aire de jeux où l’on fait une pause goûter. Lorsqu’on repart, on aperçoit au loin le groupe des Grands qui va très vite rejoindre les Petits. Et après une nouvelle pause (café cette fois car Ana, fidèle à son habitude a toujours ce remontant) tout le monde repart ensemble vers le point de départ. 

Merci à Martine et à nos chauffeurs. Et pardon mais il va sûrement y avoir quelques fautes de frappe !!!!! Promis, je rectifie dès que j'ai mes lunettes

Annie R;

22 mars 2024

 





Vendredi 23février 2024 :

 

Le Bords de la Marne

 

Ce jour, Jean-Marc P.et Lydie L. ont invité les Escargots pour une randonnée sur les Bords de la Marne.

La veille ; la tempête Louis a déversé ses trombes d’eau sur la région et elle était accompagnée d’un grand vent. Ce jour, la pluie a diminué en revanche le vent est toujours aussi fort. Aussi, dès le point de rendez-vous, on en ressent la froideur. Afin d’oublier un peu, en attendant les retardataires, certains commencent à dire « qui a laissé les portes ouvertes » !!! Aussi dès que tout le monde est là, le signal du départ est donné. Les Grands vont se diriger vers le Pont de Bry. Pour les petits, compte-tenu de la configuration du terrain, il est décidé de se diriger vers Noisy. En effet, les allées sont plus larges et il est donc plus facile de venir en aide à ceux qui en ont besoin ;

Les conditions météo des jours passés ont des conséquences sur la Marne. Ses eaux ont une couleur marron. Les berges sont inondées. Le courant est tellement fort, que des mouettes se laissent porter et avancent très vite. Des cygnes essayent de « faire un brin de toilette » mais il leur est difficile de rester en équilibre, du moins lorsqu’ils sont dans l’eau car le courant les entraîne dans les branchages. Des arbres qui en temps normal sont sur la berge ont largement les pieds dans l’eau. Comme le temps n’est pas très froid, on voit de nombreux prunus en fleurs. On commence à voir quelques feuilles d’un vert tendre. Des saules commencent à avoir quelques « chatons » qui oscillent entre le vert tendre et le jaune. Par endroits, des violettes viennent égayer le vert de la pelouse.

Face à nous, un grand ciel noir et menaçant. Derrière nous, même chose. Mais là où l’on se trouve, il y a un beau soleil. On en profite pour faire la pause goûter. Et comme le vent est un peu tombé, ce moment est un pur plaisir. Mais, l’heure tournant, il faut penser à revenir au point de départ. Et, malheureusement, les nuages qui menaçaient vont déverser leur pluie glaciale accompagnée d’un grand vent. Là, plus question de regarder le paysage. Chacune et chacun avance tête baissée. Plus question de discuter. Il faut vite se mettre à l’abri du moins de la pluie. Car pour le vent, rien à faire.

Et juste avant de repartir, on a pu admirer un magnifique arc-en-ciel. 

En principe, durant au moins deux semaines je ne serai pas parmi vous. J’espère que l’un ou l’une d’entre vous me remplacera pendant ce temps.

Merci à nos animateurs, ainsi qu’à nos chauffeurs 

 

Annie R.

23 février 2024

 


Vendredi 16 février 2024 :

 

Le Parc du Tremblay

 

27 Escargots se sont rendus au Parc du Tremblay où ils ont retrouvé Catherine K, Christine G. ayant eu un empêchement. Il ne pleut pas mais par moments il y a un vent assez froid.

Bien que l’on soit encore en hiver, dès le parking, on voit des arbres couverts de fleurs. Comme ces arbres ne portent pas de fruits comestibles, peu importe qu’il u ait des gelées un peu plus tard. 

Pierrette, comme c’est parfois le cas a du mal « à mettre le moteur en route ». Le groupe des Petits se sépare donc très vite des Grands. Je ne vais pas vous retracer une nouvelle fois l’historique du Parc. Ce jour, j’ai décidé d’admirer la nature et notamment de rechercher les premières fleurs. Très vite, on va tomber sur un Prunus Myrobolan ou Prunier-Cerise et ses jolies petites fleurs roses. On a du mal à imaginer que ses graines (lorsqu’elles apparaitront) contiennent des précurseurs de cyanure. Ces cyanotoxines se transforment en gaz cyanure au contact de l’acide gastrique.

Juste à côté, on voit les premières fleurs blanches d’un chèvrefeuille d’hiver. Cette plante n’est pas toxique pour l’homme. Elle n’est pas envahissante en France, contrairement aux Etats Unis. 

Au milieu de la verdure, on peut admirer un majestueux pin sylvestre. On s’imagine bien l’été sous un chaud soleil à l’abri sous son immense ombrage. En passant, on admire un rocher où l’on distingue parfaitement les coquilles qui l’ont constitué. 

Puis on croise le groupe des Grands. A ce moment-là, Pierrette a trouvé son second souffle et c’est à nous maintenant de la suivre. Il faut parfois la ralentir car certaines ont du mal à la suivre. Pas le temps d’admirer les magnifiques prairies. Vu les pluies abondantes de ces derniers temps, elles sont très vertes. Puis on croise à nouveau un bosquet de prunus mais la floraison est moins avancée et ce sont surtout des petites boules rouges. Bien sûr, mais on en a vu quasiment tout l’hiver, la pelouse est parsemée de pâquerettes. 

Ce sont les vacances scolaires et on ne croise qu’un centre aéré et quelques couples. Mais dans l’ensemble le parc est assez désert.

A moment donné, Pierrette, pour nous montrer sa grande forme nargue le groupe en écartant les bras !!!! Quel bonheur de la voir ainsi. 

Puis est venu le moment de la pause. Tout en devisant sur la pub pour les régimes dont on nous rebat les oreilles à longueur de journée, Pierrette, Marcelle, Kim (et d’autres dont je ne me souviens pas le prénom qu’elles me pardonnent) vont nous donner ce qui est nécessaire à l’entretien de nos kilos superflus !!!! Un grand merci à elles pour cet excellent goûter.

Alors que l’on prend le chemin du retour, le groupe des Grands vient à notre rencontre et c’est donc tous ensemble que ce termine cette promenade.

Un grand merci à Catherine ainsi qu’à nos chauffeurs.

 

Annie R

16 février 2024

 


Vendredi 9 février 2024 :

L’Ile de loisirs de Jablines-Anet

 

Le programme du jour prévoit une randonnée dans la forêt domaniale de Crécy. Or, lorsque Jean-Marc et son épouse sont allées faire la reconnaissance, ils se sont rendu compte que la promenade aurait pu se transformer en bain de boue !!! La décision a donc été prise de se rendre à l’île de loisirs de Jablines Anet. Toute la semaine, le temps a été pourri mais même si le soleil ne brille pas, le temps de notre balade il n’a pas plu. 

C’est donc avec Jean-Marc R. (et son épouse) et Françoise J. que 25 Escargots se sont élancés (enfin pas trop vite quand même !!)

Cette base de loisirs est un écrin de verdure offrant des paysages divers et variés (verdure, 12 lacs, campings ……) S’étendant sur plus de 500 hectares, elle offre des possibilités à chacun en fonction de sa forme et de son courage. Elle possède les plus grandes plages artificielles d’Ile de France. 

Pour les Petits, les chemins ont été très pratiques. Seuls une courte partie avec de très nombreuses flaques d’eau au départ ont été un peu difficiles sinon les chemins sont très agréables.

On commence par longer une grande prairie. De arbres majestueux se dressent ça et là. Ils sont encore jeunes mais doivent apporter de la fraîcheur l’été lorsqu’ils ont leurs feuilles. La symphorine (ou arbousier d’Amérique) met en avant sa couleur rose qui tranche avec le vert. 

Sur la gauche, on voit une tyrolienne qui permet de traverser un petit lac. Nous avons longé le camping avec ses petits mobiles-homes. Ils font entre 29 mètres carrés (pour 4 personnes) et 31 mètres carrés (pour 6 personnes). Ils m’ont semblé bien proches les uns des autres ? 

On arrive ensuite au lac principal où, aux beaux jours, il est possible de se baigner. Bien sûr à cette période pas de baignade. Mais on aperçoit au loin des véliplanchistes. Vu le temps et la température, il ne doit pas faire bon tomber dans l’eau. Sur le règlement intérieur de la base, on pourrait se poser une question. Il est écrit « Baignade habillée interdite ». Doit-on en conclure qu’on doit se baigner tout nu ??? . De même, on demande aux visiteurs d’être éco-responsable, mais parallèlement les bouteilles en verre sont interdites sur la plage. Si on comprend la consigne pour des raisons de sécurité (en cas de verre brisé), les bouteilles en plastique ne sont pas vraiment écolo !!!!

C’est l’occasion pour les plus anciens du groupe de se rappeler que c’est à cette occasion qu’en 2019, Chantal B. était venue faire un petit coucou aux Escargots avant son départ vers les étoiles durant l’été suivant.

Puis on est arrivé à l’Ile des Loisirs pour une petite halte en face du Royaume des Enfants. On sent que les vacances d’hiver arrivent car on voit de nombreux ouvriers qui refont une beauté au parc. On y trouve un P’tit train, zozo l’éléphant, un kid’s park, un baby park, un trampoline élastique… 

Et là, on découvre une nouvelle monnaie, le ZOZO. C’est la monnaie officielle du Royaume des Enfants. Ce royaume a d’ailleurs sa propre banque, la zozo Bank. Le cours officiel du zozo ne répond pas au taux de change traditionnel. Ce jour-là le zozo s’échange contre 2,80 euros. Mais ce cours n’est pas unique. Ainsi, pour 50 euros on a 50 zozos !!!

Après un bon goûter (un grand merci à celles qui nous ont régalé) retour vers les voitures, non sans avoir admirer les petites fleurs jaunes du cornouiller. Là, nous avons croisé un monsieur en trottinette qui se posait des questions. Il ne comprenait pas comment le groupe qu’il avait vu plus tôt à un bout du parc pouvait être là où nous étions aussi vite à l’autre bout. Nous l’avons tout de suite rassuré : il y a deux groupes !! 

Un grand merci à Jean-Marc et son épouse ainsi qu’à Françoise. 

 

Annie R.

9 février 2024

 

 


Vendredi 2 février 2024 :

Le Bois de Vaires-sur-Marne 

 

Le matin au réveil, un brouillard à couper au couteau masque la vue et laisse présager d’une journée très triste. Mais, la matinée passant, le soleil va s’efforcer de percer ce mur. Et c’est sous un beau soleil que 24 Escargots, sous la houlette de Martine L. et de Alain M. vont aller au bois de Vaires-sur-Marne. La température est de 10 degrés mais comme il n’y a pas de vent, c’est avec ce temps idéal que se déroule la visite.

Ces bois sont « fréquentés » par des messieurs en recherche d’aventures mais Martine et Alain ayant pu ensemble reconnaître ce parc et ayant découvert une partie dans laquelle les Escargots n’avaient pas encore été, les Grands sont partis pour l’explorer.

Les Petits eux sont partis dans la partie qu’ils connaissent. Martine a remis un plan à Marcelle afin que l’on se repère. Très vite, on constate que si les arbres sont toujours aussi nus, le sol se recouvre d’un magnifique tapis vert tendre. Les mousses au pied des arbres elles aussi reprennent de la couleur. Notre groupe étant homogène (tout le monde a la même forme), on se détourne parfois du chemin défini pat Martine et Alain. Il faut dure que dans ce bois, il est très facile de se repérer dans la mesure où les allées se croisent à angle droit. On a l’occasion d’admirer de magnifiques souches, de véritables œuvres d’art créées par la nature. Et on comprend pourquoi elles ont été laissées sur place. Il faut dire que cette forêt les 96 ha sont classés Natura 2000. La présence de plus en plus rare de chênes âgés dans les forêts d’Ile de France et même d’Europe impose aujourd’hui de les préserver prioritairement. Ces arbres représentent des milieux irremplaçables pour de nombreux insectes se nourrissant de bois. Au détour d’un chemin, on trouve une souche creusée : on imagine très bien un petit écureuil ou autre petit animal ayant établi son abri dans cette souche. 

En 2016, à l’initiative du Conseil Municipal des Enfants de la ville de Vaires, il a été implanté cinq ruches. Leur gestion est assurée par l’association La Luciole Vairoise. 

La promenade ne comporte pas de difficultés particulières si ce n’est parfois les racines qui cherchent à faire un croche-pied au visiteur qui ne ferait pas attention.  Les allées portent le nom d’animaux (écureuils, renards…..) mais s’il y en a dans ce bois, on n’en n’a vu aucun. Dommage !!! les oiseaux aussi ne semblent pas être de retour. On n’entend qu’une perruche dans le haut d’un pin. Celui-ci a une coupe particulière. Seule la partie haute est fournie. Mais sur toute la longueur du tronc la façon dont les branches ont été coupées, on croirait y voir une échelle. Mais le premier barreau est vraiment très haut !!!!

Merci à Martine et à Alain, à Marcelle d’avoir servi de guide au groupe des Petits ainsi qu’à nos chauffeurs.

 

Annie R.

2 février 2024

 


Vendredi 26 janvier 2024 :

Le Parc de Rentilly

 

25 Escargots dont Alain M, leur animateur et Françoise J, leur accompagnatrice ont investi le Parc de Rentilly. Le matin il a beaucoup plu mais, petit miracle, c’est sous un soleil magnifique que s’est déroulée cette promenade.

La promenade débute par le Centre Culturel de Rentilly. En 2011, un appel à candidature est lancé. Le lauréat retenu a habillé le château d’inox poli. Ce « miroir » reflète le parc qui l’entoure et selon le lieu où l’on se trouve, la vision est différente. Certains aiment, d’autres pas mais comme en matière d’art, chacun à son opinion, je ne trancherais pas.

D’une superficie de 54 ha, le domaine de Rentilly se compose de trois espaces paysagers distincts : Le parc à l’anglaise, la perspective à la française et la forêt. Il y a aussi une prairie fleurie

Les Petits vont essentiellement se promener dans le Parc à l’anglaise. Ce parc est dû, à l’origine, au Consul Général des Pays Bas qui possède le domaine dès 1819. Des arbres d’essences diverses et souvent rares sont plantés. On y trouve ainsi un cèdre de l’Atlas dont les dimensions, sa majesté et son emplacement en font la pièce centrale du parc. Il y a aussi deux Ginkgo Biloba planés côte à côte. En effet, pour permettre la floraison, il faut un arbre mâle et un arbre femelle.

Il y a aussi le séquoia géant. Il a une branche coupée qui lui donne une allure très particulière. On dit que l’arbre marcotte. Dans le parc il y a deux espèces de séquoia : le géant et le séquoia toujours vert. Lors de la tempête de 1999, beaucoup de leurs têtes nt été cassées ce qui leur donne cet aspect aplati au sommet.

Au fil des années certains arbres ont dû être remplacés. Ainsi le vieux noyer qui était devenu dangereux a été remplacé par un chêne des marais. On ne peut les citer tous mais il y a le hêtre pourpre, le févier d’Amérique, l’épicéa. Il y a aussi un houx imposant par sa taille.

A cette période de l’année, aucun des arbres n’a de feuilles. Cela a l’avantage de nous faire admirer les branches que lorsqu’ils sont couverts de feuilles, on ne voit pas. Et certains sont presque plus jolis ainsi. 

On voit aussi dans la prairie certains petits boutons de narcisses qui annoncent le futur printemps. 

On a pu aussi lire les explications sur l’écuroduc, un passage à écureuils en toute sécurité. En effet, les collisions avec le réseau routier sont un des principaux facteurs de mortalité des écureuils. Le système est simple : l’écuroduc est réalisé à l’aide d’un cordage relié d’un côté, directement à un arbre par un nœud d’amarrage et de l’autre, suspendu par un lest au travers d’une poulie qui maintenir le dispositif à une tension constante.

Les Petits ont fait une petite incursion dans la forêt. Et comme l’ensemble du groupe avait assez de forme, ils ont même fait une incursion dans la perspective à la française. 

Un grand merci à Alain et Françoise ainsi qu’à nos chauffeurs. 

Annie R.

26 janvier 2024

 


Vendredi 12 janvier 2024 :

 

Le Parc du Croissant Vert (Neuilly-sur-Marne)

 

Alors, beau temps pendant ces vacances ? Oh, oui, on n’a eu que deux épisodes sans soleil. Le premier a duré une journée, le second plus de quinze jours !!!!!!

Dit de façon humoristique, c’est un peu à cela que correspond le temps que nous avons. Le courant Moscou-Paris nous amène le froid. C’est un temps normal, on est en hiver. Mais, le soleil brille par son absence.

C’est donc avec le froid mais sans le soleil que 26 Escargots accompagnés de Martine L. et de Lydie L. ont repris le chemin de la randonnée. Rien ne les arrête !!!!

Morgane RUDY, une journaliste, s’est jointe à notre groupe afin d’en faire un reportage qui devrait paraître dans Noisy Magazine. Mais grâce à sa bienveillance et sa gentillesse, très vite, elle s’est fondue dans le groupe et personne n’a été gêné par sa présence. Elle a questionné les uns et les autres, a pris des photos mais ceux qui ont croisé notre groupe ne pouvaient pas savoir qu’un reportage était en cours. Un très grand merci à elle.

Ce vendredi, notre groupe des Petits a bien rempli sa mission. Pierrette était en petite forme pour cette reprise et nous avons donc été à son allure, Ils se sont rendus à la Ménagerie Saint-Baudile

Anciennement appelée mini-ferme ou ferme pédagogique, la ménagerie Saint-Baudile est nichée au cœur du parc et permet aux jeunes citadins de découvrir les animaux de la ferme.

Deux volières abritent également une belle variété d’oiseaux, des paons blancs et bleus, des faisans mais aussi des espèces anciennes de pigeons et de poules comme la poule soie, connue en Chine depuis le Xème siècle, ou la Pompadour, une race huppée élevée dans l’Empire romain.

En devenant ménagerie, la ferme pédagogique s’est adjoint une nouvelle mission, celle de conserver et valoriser des espèces animales peu connues. C’est le cas des races historiques de pigeons qui pourront se reproduire en volière et seront ensuite réintroduites dans le parc.

Récemment, la structure d’origine qui abrite les animaux de la basse-cour (canards, oies, lapins…) a été rénovée et prolongée par deux grands enclos dans lesquels s’ébattent, lorsque le temps le permet, les chèvres, vaches et brebis ainsi que des équidés.

Lors de notre dernière visite, nous avions noté que l’un des deux ânes ne semblait pas avoir une forme super. Nous avons essayé de le voir. Mais nous n’avons pu voir que son museau : il est resté dans son étable. Il faut dire que l’histoire avait mal commencé pour lui. Mais aujourd’hui il peut vivre en paix. Dans son pays d’origine, il était maltraité, sous-alimenté et exploité pour tirer des chariots pleins de débris. Heureusement, l’association Starting Over Sanctuary l’a sauvé à temps. Recueilli en France dans un premier temps par le zoo-refuge La Tanière, il est arrivé à Neuilly-sur-Marne l’été dernier. Là, il peut doucement reprendre des forces et rencontrer les autres pensionnaires de la Ménagerie dont la vache Bérangère que nous avions vue lors de notre dernière visite, elle aussi par vraiment en forme. Malheureusement celle-ci est décédée. Elle était arrivée à la Ménagerie en octobre 2003 lorsqu’elle était encore toute petite. Une jeune génisse a été recueillie peu après.

L’autre âne lui est sorti et a été partager la mangeoire de foin avec la génisse. Comme à leur habitude, les oies se sont fait entendre. Le jars a jargonné, l'oie a cacardé, ou criaillé. Les moutons se sont montrés. Cependant, leur parc manque un peu d’herbe.

Bien sûr on a fait notre pause-goûter : chocolats, gâteaux secs, abricots secs….. On était parés pour reprendre notre marche. 

On a croisé les Grands qui eux aussi sont passés par la Ménagerie. Mais chaque groupe a repris sa route pour se retrouver au pont de départ. Anna, comme à son habitude offre le café à ceux qui le souhaitent. Vu le froid ambiant, il y a des amateurs !!! 

Mais, le temps ne se prête pas à une station immobile prolongée. Tout le monde de dirige vers les voitures 

 

Merci à nos animatrices, à nos chauffeurs et à Morgane pour sa gentillesse

 

Annie R.

12 janvier 2024

 


Vendredi 15 décembre 2023 :

 

Le Parc du Croissant Vert

 

 Vingt Escargots sont partis, sous la houlette de Lydie L. et de Alain M. pour visiter le Parc du Croissant Vert. La rivière atmosphérique qui jusque-là arrosait copieusement la France a laissé la place à la patate anticyclonique, vaste anticyclone qui s’étire de la péninsule ibérique à la Baltique et qui arrête la pluie. Le temps est très acceptable pour la période.

Kim N., une nouvelle Escargot s’est jointe au groupe pour une randonnée d’essai. Elle a décidé de se promener avec le groupe des Petits. Et pour un premier contact, elle aurait pu se demander où elle était tombée !!! Elle nous dit qu’elle fait partie de la même chorale que Alain et qu’elle est venue grâce à lui. Il n’en faut pas plus pour que notre groupe commence à entonner diverses chansons. Ses oreilles de choriste ont dû souffrir !!!! Mais, Kim a été d’une très grande bienveillance et elle s’est très vite intégrée au groupe. Bienvenue à toi, Kim puisqu’elle a décidé de venir définitivement nous rejoindre.

On a commencé par aller visiter le parc aux animaux. Il y a deux ânes. Ils ont tous les deux l’air très triste. Leur pelage n’est pas des plus beaux. Ils vont d’une partie du parc à l’autre sans enthousiasme. Il y a aussi une vache. Soit elle fait sa sieste soit elle n’est pas en forme. En tout cas, elle est couchée et ne bouge que la tête d’un côté à l’autre. Il y a un jars et une oie qui semblent converser entre eux. Tout en s’encourageant toujours par os chansons, on arrive à la ferme. Il y a des poules, des paons : un blanc qui est perché, deux autres aux couleurs plus courantes. Mais, pas un n’a voulu « faire la roue » pour nous. Pourtant, on a essayé de les encourager !! Il a aussi des lapins dont un au moins avec un poil roux magnifique. En face, il y a des moutons. Tous ont une magnifique tête noire et un poil long marron. 

Puis on va faire la pause goûter. Un grand merci à celles qui nous ont régalé. Ensuite, tout le monde ayant rechargé ses batteries, on repart. On se dirige vers le haut du parc. Pierrette, comme c’est son habitude depuis plusieurs randonnées mène la promenade et on ne l’arrête pas. Certains ont même du mal à la suivre. On arrive à la hauteur des ruches. Là se pose la question ; « on continue ou on revient vers le point de départ ». On décide de revenir tranquillement vers le point de départ. On longe le parcours de mini-golf. L’occasion de se rappeler la partie de fou-rire que nous avions eu lors d’un printemps. Une idée pour une future promenade dans ce parc au printemps : organiser à nouveau cette partie de mini-golf 

On est arrivé quasiment en même temps que les Grands au point de rendez-vous. Et là, certaines ont fait brièvement un retour en enfance. Elles ont fait du toboggan, de la balançoire….Kim et Seng ont évoqué leurs souvenirs d’enfance. Tout le monde a semblé avoir apprécier la promenade et c’est bien là le principal.        

Un grand merci à Lydie et Alain pour leur dévouement ainsi qu’à nos chauffeurs. 

Cette actu étant la dernière pour 2023, je souhaite à chacune et chacun de vous de TRES BONNES FETTES DE FIN D’ANNEE ET A L’ANNEE PROCHAINE

 

Annie R.

15 décembre 2023

 

 


Vendredi 8 décembre 2023 :

Le Parc de Noisiel

 

 23 Escargots ont répondu à l’invitation de Jean-Marc P. et de Sylvie C. de se rendre au parc de Noisiel. Tout d’abord, un très grand merci à Sylvie, une animatrice du club de Jean-Marc pour être venue ce jour pour accompagner les Escargots. Le temps est très agréable et donc propice à la promenade. Pourtant le temps du matin nous avait fait craindre le pire. 

D'une superficie de 90 hectares, le parc de Noisiel est un lieu de promenade privilégié. Ses grandes prairies et ses petits bois s'étendent le long de la Marne. En suivant la rivière, on aperçoit l’ancienne chocolaterie, usine Menier datant du XIXe siècle. Autrefois, le parc abritait un château que l'on atteignait en suivant l'allée des Bois. Grande avenue piétonne plantée de tilleuls, elle relie le parc au Bois-de-la-Grange.... Depuis le côté de l'usine ou du parc, il est possible de rejoindre Nogent-sur- Marne en longeant la Marne jusqu'au bout.

Dès le départ, le regard est attiré par un marronnier marcottant. Vu la période à laquelle on est, on a du mal à le reconnaître mais il s’agit d’un marronnier blanc.

Le marronnier blanc est un arbre à feuilles caduques qui offre une floraison blanche au printemps, sous forme de grands panicules dressés de 20 cm environ. Ses feuilles se composent de 6 à 7 folioles de près de 30 cm de long chacune.

Le premier marronnier blanc est arrivé en France en 1615 et a été planté à Paris. Contrairement à ce que son nom vernaculaire laisse croire, le marronnier d'Inde est originaire du nord de la Grèce et a été introduit dans le reste de l'Europe par les Autrichiens, après avoir transité par Istanbul.

Cet arbre du Parc de Noisiel, classé au titre des arbres remarquables de Seine-et-Marne, mesure 35m de haut, se déploie sur une largeur de 28m, pour un tronc de près de 4m de circonférence. Il présente des marcottes qui sont des branches basses qui produisent leurs propres racines au contact du sol, et forment ainsi de nouveaux arbres.

Chateaubriand, écrit dans son autobiographie, Mémoires d'Outre-Tombe, "Je les rappelle avec regret, ces moments écoulés sous les grands marronniers de Noisiel.

Lorsque la randonnée a démarré, on est tous partis ensemble mais très vite, les Grands ont distancé les Petits. Mais, alors que les Petits arrivent sur un pont en bois recouvert d’eau donc devenu glissant, les Petits ont eu la très agréable surprise de voir les Grands les attendre et plusieurs sont venus se proposer pour nous soutenir. Un très grand merci à eux.

Puis chaque groupe poursuit son chemin. Les Petits vont suivre la Marne. On peut voir qu’elle est très haute et que son débit est important. En revanche, son eau est très sale. Un petit écureuil gambade dans l’allée à côté. 

On aperçoit un panneau où est expliqué ce qu’est la ripisylve.

La ripisylve est le cordon de végétation qui longe les berges des cours d'eau. Cette végétation est un écosystème complexe qui joue un rôle très important dans la vie aquatique et possède de nombreuses fonctionnalités indispensables à la bonne santé des rivières. Elle est composée de différentes strates de végétation (herbacées, arbrisseaux, arbres) et de différentes espèces adaptées à la présence de l'eau (phragmites, iris, frênes, saules, aulnes...)

La ripisylve a plusieurs rôles :

• Elle protège les berges de l'érosion par ses racines.

• Elle procure des cachettes protégeant du courant les insectes, les mollusques, les crustacés, les pontes de poissons.

 

• Elle contribue à maintenir la qualité de l'eau par la consommation des nitrates, la fixation des phosphates et par l'ombre qu'elle procure, ce qui diminue le risque d'eutrophisation (dégradation d'un milieu aqua- tique liée à la prolifération de certains organismes et à leur consommation exercice d'oxygène); ses feuilles mortes et ses fruits tombés dans l'eau nourrissent les petits animaux de la rivière.

• Elle participe au paysage ; certains animaux ne vivent que dans sa proximité.

• En cas de crue, la ripisylve, si elle est bien adaptée, va freiner le courant et ainsi limiter les dégâts en aval.

Pour continuer à remplir ses fonctions, ce milieu particulier a besoin d'un entretien spécifique abattage d'arbres risquant de basculer et d'entrainer une partie de la berge, coupe de la végétation haute per- mettant à la strate herbacée de se maintenir, etc

 

Les petits ont fait la pause Goûter. Et alors qu’ils allaient repartir, ils sont rejoints par les Grands pour qui c’est l’heure de la pause-café. Puis cette semaine encore, les deux groupes repartent ensemble. Bien sûr, la file s’est très vite allongée. Mais, arrivés au pont où il y avait toujours autant d’eau. A nouveau, les premiers arrivés ont attendu les Petits, un peu à la traîne pour une nouvelle fois les aider à traverser le pont, toujours aussi glissant. 

 

Voilà deux semaines que nos randonnées se terminent tout le groupe ensemble et comme c’est agréable !!! Et si en 2024, on continuait ainsi ? 

 

A nouveau un grand merci à Jean-Marc et Sylvie ainsi qu’à nos chauffeurs. 

Annie R.

8 décembre 2023

 


Vendredi 1er décembre 2023 :

 

Les Bords du Canal de Chelles (Neuilly-sur-Marne)

 

 25 Escargots ont répondu à l’invitation de Martine L. L’hiver s’est bien installé et la température « plafonne » aux alentours de 3 degrés. La proximité du canal ne réchauffe pas. 

Martine avait prévu au départ une promenade à Gagny pour y visiter notamment le marché de Noël. Mais celui-ci n’est pas encore installé. De plus, d’après le repérage qu’elle a fait, il y a beaucoup de boue. D’où notre repli sur Neuilly.

Mais malgré ce changement, la promenade est toujours aussi agréable. Au premier obstacle (un arbre en travers du chemin), Pierrette surprend tout le monde. Alors que Marcelle lui avait dégagé un passage pour contourner l’obstacle, elle, elle a enjambé l’obstacle seule. L’eau du canal n’est pas très claire. Lui aussi a subi la montée des eaux à la suite des très nombreuses pluies des jours précédents. Il faut faire attention car il y a de nombreux cailloux qui sortent de terre. De plus, par endroits, il y a des trous avec de la boue (trous sans doute laissés par des motos vu les traces qu’il y a). On longe le camping de Neuilly avec ses coquets mobile-homes A cette époque, il semble bien vide. Tout le monde arrive sans encombre au bout du chemin.

On rentre alors dans le Parc de la Haute-Ile. Là, les allées sont dégagées. Après une petite halte pour récupérer un peu, notre groupe avance jusqu’à l’aire de jeux des Chevaliers. Et, sur le chemin du retour, on retrouve les Grands. Là, fidèle à son habitude, Ana offre le café aux amateurs. D’autres (pardon mais je n’ai pas retenu qui) offrent les petits gâteaux. Et tout le monde repart ensemble pour rejoindre les voitures, Grands et Petits mélangés.

Corine va aider Pierrette dans les endroits difficiles. Et là, Pierrette s’est rendu compte qu’elle était avec des Grands et se serait presque excusée d’avoir « abandonné » les Petits. Et, arrivée au tronc d’arbre qui barre le chemin, elle a, à la surprise de tous, à nouveau, enjambé le tronc d’arbre sans aucune aide, presque plus facilement que certains. Et, lorsqu’on est arrivé aux voitures, pour descendre la petite butte, il y a des escaliers, mais elle ne les utilise pas et descend par la pente. Face à son courage et sa volonté, tout le monde l’a applaudie. 

Un merci à Martine, ainsi qu’à nos chauffeurs. 

 

Annie R.

1er décembre 2023

 


Vendredi 24 novembre 2023 :

 

Le Parc du Tremblay

 

Catherine K. et Lydie L ont donné rendez-vous ce jour aux Escargots pour une promenade au Parc du Tremblay. Vu le temps très pluvieux que nous connaissons depuis quelques temps, chacun de nous a regardé la météo. Celle-ci annonce un temps froid (normal vu l’époque), un ciel couvert (là aussi pas de problème, on ne peut avoir toujours le soleil !) mais un temps sec.

Et, arrivés sur place nous avons déchanté : la pluie a décidé de s’inviter pour notre balade. Et en plus, elle a invité de vent à être de la partie. Donc, pas top.

Le temps est tellement désagréable que très souvent on regarde plutôt ses chaussures que le paysage. Pourtant, il est tellement différent de celui qu’on a eu lors de notre dernière visite. Les arbres n’ont quasiment plus de feuilles. C’est un mélange de marron, de jaune, d’orangé, de rouge qui jonche le sol. Même si on ne peut lever les yeux, la vision que l’on a est très agréable. Le parc est très peu fréquenté vu le temps. Dommage que le bruit des voitures provenant de la route et de l’autoroute vienne gâcher le silence du lieu. A plusieurs reprises on croise le groupe des Grands.

Certains doivent se poser la question de savoir ce que recherchent Lydie, Marcelle et Yves sur les photos mises en ligne. Non, personne n’a rien perdu. Ils ne cherchent pas de l’or non plus !!!!! Tout simplement Marcelle et Yves aident Lydie dans sa recherche de jolies toute petites feuilles pour faire un décor pour Noël. C’est l’époque. Pendant ce temps, Pierrette, Annick et Sylviane en profitent pour récupérer. Pierrette surtout car depuis le début de la promenade, elle laisse tout le groupe à la traîne et très souvent elle doit attendre qu’on la rejoigne. Bravo à elle. 

Mais décidément, le mauvais temps a eu raison de tous. Et tout le monde rejoint les voitures.

 

Un grand merci à Catherine et Lydie ainsi qu’à Alain qui poursuit sa formation et qui avait fait le parcours des Grands. Un grand merci à nos chauffeurs sans qui nous aurions beaucoup de mal à nous rendre au point de rendez-vous. Un merci tout particulier à Michel qui en cas de besoin se dévoue toujours pour passer par la Rue de la Chapelle. 

Annie R

24 novembre 2023

 


Vendredi 17 novembre 2023

Les Bords de Marne

 

 Ce jour, Catherine K et Alain M. ont convié 29 Escargots sur les Bords de Marne.

Les jours qui ont précédé on a connu une pluie battante quasiment tous les jours. Aussi, nous étions nombreux à avoir regarder la météo afin de savoir ce qui nous attendait. Et la météo disait « beau temps ». Mais, sans doute, un moment de relâchement de la « grenouille » qui prédit la météo, au moment du rendez-vous, une pluie battante s’est abattue sur nous. Mais il en fallait plus pour nous décourager. Et heureusement vu que, arrivés sur place, le soleil était revenu et c’est grâce à ce beau temps que nous avons pu faire une promenade super. 

Cette année, vu les chaleurs passées, les arbres qui n’ont pas supporté la sécheresse de cet été ont perdu leurs feuilles très tôt. Cependant, ceux qui ont résisté les ont encore. Et, on peut ainsi admirer le mélange des rouges, des oranges, des jaunes….Le tout combiné avec le soleil qui se reflète dans la Marne et qui joue à cache-cache avec les arbres, on ne peut qu’admirer. 

Dès notre arrivée, en revanche, nous avons noté que la Marne était très haute, et charriée beaucoup de boue car ses eaux sont marron. On voit aussi passé divers objets non identifiés qui sont entraînés par le courant. On voit aussi des canards qui se laissent porter par le courant. L’eau ne doit pas être très chaude ? 

A notre rythme, nous les Petits, nous avançons jusqu’u RER de Neuilly. Il n’y as pas de difficultés particulières si ce n’est les dalles qui parfois cherchent à nous faire des croche-pieds. Le sol est jonché de feuilles mortes et il faut aussi se méfier d’elles car avec la pluie des jours passés, elles peuvent glisser. 

Au retour, en longeant le Centre Hippique, nous avons vu de magnifiques chevaux soit dans leur box (certains timides sans doute préférant nous faire voir leur arrière-train que leur museau !) soit dehors en train semble-t-il de se préparer à un entraînement. Il y en avait notamment un au pelage crème magnifique. Mais quelques gouttes de pluie sont venues nous rappeler que nous étions en automne et qu’il serait peut-être temps de rentrer.

Nous avons accueilli deux nouveaux membres : Denis et Gracinda M . Ils ont semblé avoir apprécier la balade et l’ambiance du groupe ; Bienvenue à eux.

Un grand merci à Catherine et Alain ainsi qu’à nos chauffeurs.

Prenez bien soin de vous. Attention, la Covid n’a pas dit son dernier mot !!!!! 

Annie R;

17 novembre 2023

 


Vendredi 10 novembre 2023 :

 

Le Parc de Rentilly

 Vingt Escargots sont partis, sous la houlette de Jean-Marc P. et de Alain M. ce jour à la découverte du Parc de Rentilly (dont le nom complet est Parc de Rentilly-Michel Cartier). Le temps n’est pas vraiment idéal : il y a un vent très fort et la pluie a décidé de tenter de nous gâcher la journée.

Tout d’abord, félicitations à Alain pour qui c’était la première animation en tant que « titulaire ».  Il a fait un énorme travail de préparation en sortant un plan pour les Grands et un plan pour les Petits. Il a aussi sorti un document très complet permettant de reconnaître tous les magnifiques arbres qui ornent ce parc. 

Le Parc culturel de Rentilly abrite depuis 2001 le siège de la Communauté d’Agglomération de Marne et Gondoire. Véritable poumon vert au cœur du territoire, il ouvre en 2006 et allie espaces paysagers, propositions artistiques et patrimoine. D’une superficie d’environ 48 hectares, le domaine de Rentilly, grand triangle vert, se compose de trois espaces paysagers distincts : le parc à l’anglaise, la perspective à la française et la forêt. Au fil des siècles et des propriétaires du domaine, les visages du parc n’ont cessé d’évoluer.

À Rentilly, le parc à l’anglaise s’étend sur une vingtaine d’hectares. Il couvre une grande partie nord du domaine et est caractérisé par de grandes pelouses dégagées, parsemées d’arbres exotiques ou indigènes et endémiques. La vue est ouverte vers l’est et la vallée de la Brosse ainsi que vers les communes de Bussy-Saint-Martin et Bussy Saint-Georges. C’est à la famille Thuret, propriétaires du domaine pendant la première moitié du XIX e siècle, que l’on doit l’actuelle forme en triangle du parc et la création du parc à l’anglaise.

De majestueux arbres d’essences diverses et exotiques sont plantés. Le parc est alors ceinturé de sauts de loups qui ouvrent la vue vers la campagne environnante (un saut de loup est un large fossé creusé à la lisière d'un parc ou d'un jardin pour fermer le passage sans masquer la vue). En juillet 2003, le parc à l’anglaise fait l’objet de travaux conduits par la communauté d’agglomération. 850 arbres sont plantés, les sauts-de-loup, comblés au XX e siècle par la famille Menier, sont restaurés afin de rouvrir le parc vers la vallée de la Brosse et les paysages environnants. Les cheminements sont également réhabilités. Diverses recherches et témoignages ont conduit à la découverte de traces de la présence d’un réseau de fossés traversant le parc paysager et surtout le bois. Les Petits ne feront que quelques pas dans ce parc à l’anglaise. 

La perspective à la française s’étend sur un peu moins de 9 hectares, à l’arrière du château jusqu’au bassin de Diane, suivant une ligne droite de 350 mètres orientée sur un axe sud-ouest. Cette perspective court jusqu’à la pointe sud du domaine ouvert sur la ville par la grille Noire. La famille André, propriétaire du domaine au cours de la seconde moitié du XIX e siècle, est à l’origine de la création du jardin à la française. Les transformations débutent, en 1865, avec à l’arrière du château, la construction d’un alignement de trois bassins disposés en cascade et d’une étendue de gazon remontant vers un quatrième bassin, celui dit de Diane. Cette pelouse, alors entourée de marronniers, est aujourd’hui bordée d’érables. Les bassins sont entourés d’un double alignement de tilleuls Elle disparait complètement après des travaux de réhabilitation dans les années 1950, travaux nécessaires après les destructions de la guerre. La pente gazonnée évoque encore cette terrasse aujourd’hui.

En 2007, la perspective à la française refait peau neuve. Des travaux sont effectués sur la remise en eau, l’étanchéité et sur l’alimentation des trois bassins disposés en terrasse. À cet effet, l’artiste Stéphanie Buttier intervient à la fois sur le gradin semi-circulaire au niveau de l’emplacement de l’ancienne terrasse, mais aussi au bassin de Diane autour duquel elle crée un plessage en frêne (Le plessage consiste à créer une haie naturelle et vivante à partir d'arbustes dont les branches vont être "tressées). Des éléments en céramique, gravés de citations de Victor Hugo réalisés par cette artiste, viennent orner les socles et l’escalier du gradin. Si on lit le socle en partant de la face qui est en haut des marches et qu’on va vers la droite, on lit : « la nature est toute en double-fonds, toutes les lois de la nature ont un sous-sol » (Victor Hugo) Pour monter jusqu’à la statue les marches portent : « l’homme empiète les espaces ont l’air de consentir ». 

Un important programme de plantations est lancé, tout en essayant de conserver les arbres existants. Ce programme concerne les tilleuls mais aussi les marronniers ; ces derniers ont depuis disparus et ont été remplacés par des érables. L’ensemble des vieux tilleuls formant les alignements autour des bassins a été retiré en 2011 et remplacé par de jeunes individus de la même espèce. Les travaux s’attachent aussi à la remise en état des chemins. En 2010, c’est le système de fontainerie des bassins a été rénové.

Les Petits ont suivi la forme de Pierrette et pas vraiment le plan établi par Alain. Ils ont pu découvrir au milieu des feuilles jaune et marron de magnifiques « bouquets » de Physalacriacées (ou Fungi) qui par leurs couleurs semblent vouloir de cacher à notre vue. Après avoir admirer la statue de Diane, les Petits vont faire une incursion dans la forêt. Et ils vont découvrir La Mare à Lolo. C’est une des nombreuses mares de cette forêt. Ces mares ont une faible profondeur et de taille variable. Cette faible profondeur permet aux rayons du soleil d’atteindre toute la profondeur d’eau et aux plantes de s’enraciner tout au fond de la mare. Sensible aux variations météorologiques et climatiques, elle peut parfois être asséchée (ce qui n'est pas le cas aujourd’hui vu les nombreuses pluies depuis des jours) 

En arrivant sur la Grande Pairie, ils découvrent une nouvelle variété de champignons, le Coprin Chevelu, dont la couleur claire tranche cette fois sur le tapis de feuilles. Ils admirent les magnifiques Thuyas du Canada, l’arbre aux quarante écus, le Cèdre de l’Atlas. Plus loin, ils aperçoivent d’autres arbres tous plus majestueux les uns que les autres. 

Les Grands ont paru très contents de la prestation de Alain. Bravo à lui.

Un grand merci à Jean-Marc pour lui avoir servi de « tuteur ». Un grand merci aussi à nos chauffeurs.

Annie R

10 novembre 2023

 



Vendredi 27 octobre 2023 :

Photos   DOMAINE des MARMOUSETS


Vendredi 20 octobre 2023 :

 

Le Parc du Château de Champs sur Marne 

 

 Ce jour, Martine L. et Françoise J. ont convié 24 Escargots au Parc du Château de Champs sur Marne. Françoise J. est tout excusée pour son absence.

Le matin, nous sommes nombreuses et nombreux à craindre un déluge pour cette promenade. En effet, il pleut des cordes. Mais, petit miracle : l’après-midi on a un temps ensoleillé, sans vent. En gros : le temps idéal pour cette sortie. On aurait presque envie de jouer les lézards au soleil.

Nous nous séparons en deux groupes comme d’habitude. Mais, même chez les Petits, comme il n’y a pas eu trop de passages à vide chez certains, on a fait une grande promenade. On a pu admirer les arbres qui commencent à revêtir leurs atours d’automne. Certains sont encore verts mais déjà beaucoup ont leur ramure mordorée. C’est un mélange de couleurs toutes plus belles les unes que les autres. 

Le château de Champs-sur-Marne est construit au début du XVIIIe siècle au milieu d’un domaine de plus de 600 hectares constitués de bois, de vergers, de potagers, de terres agricoles ou encore de fermes. C’est avant tout un domaine qui doit « rapporter » à son propriétaire. 

La partie que l’on visite ce jour est le Jardin de Plaisance. Le Jardin de Plaisance ou de propreté, ainsi que le nomme A.J Dezallier d’Argenville, ne représente qu’une petite partie de ce vaste domaine, il se doit d’afficher, au XVIIIe siècle, la magnificence de son propriétaire.

Ce jardin, élaboré autour du château est créé au début du XVIIIe siècle par Claude Desgots (1658-1732) neveu du fameux Le Nôtre, jardinier du roi Louis XIV. La version de l’on voit aujourd’hui est celle due à l’intervention d’Henri et Achille Duchêne pour la famille Cahen d’Anvers qui a racheté le domaine en 1895.

C’est un jardin qui joue avec tous les codes établis par ces grands jardiniers : un axe central avec un jeu de perspective où les bassins créent un trompe-l’œil, et qui porte votre regard au-delà même de sa perspective ! Le jardin régulier s'organise autour d’un parterre de broderies de buis, bosquets intimes et fleuris, sculptures…. C’est un jardin fait pour magnifier le château. En cette période de l’année, il n’y a plus beaucoup de fleurs si ce n’est les petites fleurs rouge et blanc de la sauge, et devant le château un magnifique parterre de dahlias rouges mélangé à d’autres fleurs multicolores. On ne peut s’empêcher d’admirer les topiaires dont la coupe impeccable laisse admiratif. 

Au milieu du jardin, on admire le bassin de Scylla, cette jeune nymphe transformée en monstre marin. Entourée de loups hurlant et de serpents crachant, il faut bien avouer que cette sculpture de plomb est particulièrement effrayante et pourtant si belle dans son désarroi ! Elle aurait été dessinée par Charles Lebrun au XVIIe siècle, peut-être pour un bassin Versaillais. 

Lorsqu’on se dirige vers l’orangerie, on est envahi par l’odeur des buis, si agréable 

Bilan : une promenade très agréable, encore une de voler au mauvais temps !!!

Un grand merci à Martine ainsi qu’à nos chauffeurs

 

PS: Pendant deux semaines, je ne serais pas parmi vous. Je vous souhaite de belles promenades. Qui va se lancer pour me remplacer ? 

 

Annie R.

20 octobre 2023

 


Vendredi 13 octobre 2023 :

La Forêt de Bondy

 

Ce jour, 25 Escargots ont profité du temps agréable pour se promener en forêt de Bondy sous la conduite de Martine L. Françoise J. est tout excusée pour son absence.

Je n’ai pu vous accompagner. Aussi, je ne peux vous parler de cette promenade. Mais peut-être que parmi vous, certains auront fait un reportage photos. Donc voici le lien pour rajouter votre reportage.

Surtout ne soyez pas surpris. Pour "amorcer" le reportage photos, Antonio récupère une photo faite par Marcelle. Or, celle-ci n'a pas eu le loisir de faire des photos vu qu'elle devait s'occuper de Pierrette. Antonio a donc démarré le partage par une photo de Versailles. Mais si vous rajoutez vos photos faites à Bondy, elles seront bien sur "La Forêt de Bondy"

Surtout pensez que SAMEDI 21 OCTOBRE c’est notre ASSEMBLEE GENERALE.

Annie R.

13 octobre 2023


Vendredi 6 octobre 2023 :

L’Etang de la Loy

 

 Vingt-cinq Escargots sont partis, sous la houlette de Jean-Marc P. et de Alain M. ce jour à la découverte de l’Etang de la Loy. Le temps est idéal. L’été n’a toujours pas envie de céder sa place à l’automne. 

Et c’est une des raisons qui ont fait que l’on apprécie que la randonnée débute par la traversée du Parc de Rentilly. Les arbres ont quasiment tous encore leur feuillage vert. Il n’y a que très peu de feuilles au sol. On aperçoit au loin les arbres monumentaux de ce parc. Puis, avant de traverser la route, on voit le « téléphérique à écureuils ». C’est un câble qui a été lancé entre les deux côtés de la route. Un système de nacelle dans laquelle on met de la nourriture pour attirer les écureuils. Une fois ceux-ci dans la nacelle, leur poids met la nacelle en mouvement et ainsi l’écureuil traverse la route sans risque de se faire écraser. Mais les Escargots ne peuvent prendre la nacelle donc il leur faut obéir aux consignes de nos deux guides pour traverser sans risque la route. On loge ensuite une zone pavillonnaire par une allée bordée de très grands arbres, eux-aussi toujours avec leurs feuilles. Ce qui est appréciable, c’est qu’on est dans une zone sans voiture. On fait la connaissance d’un autre groupe de randonneurs. Leur responsable nous fait rêver sur les voyages qu’ils organisent (ils nous disent préparer un voyage en Albanie), mais leur club semble ne pas avoir la taille du notre. L’occasion pour certains d’entre-nous de de remémorer les voyages qu’ils ont fait dans le passé. Mais comme ils marchent plus vite que nous, très vite, ils nous distancent.

Et on arrive enfin à l’Etang de la Loy. 

L’Etang de la Loy, existe depuis le 13e Siècle et se situe sur la commune de Gouvernes. Il appartient à la communauté d’agglomération Marne et Gondoire. Cette retenue d'eau de plus de 8 hectares barre le vallon de la Brosse et restitue un débit en aval au moyen de deux ouvrages de décharges.

En 2002, la communauté d'agglomération a réalisé d'importants travaux, tel que :

• Le curage de l’étang

• L'aménagement d'un parcours pédestre, de pistes cyclables et cavalières

• La construction d'un observatoire à oiseaux

Tout cela a permis à une flore et une faune aquatiques de coloniser progressivement ce vallon humide.

Ainsi, ses îlots centraux abritent plusieurs espèces d’oiseaux tels que le Grèbe huppé. Le Grèbe huppé est le plus grand de nos grèbes européens. C'est un oiseau plongeur piscivore qui fréquente les plans d'eau bordés de végétation et se distingue aisément par son allure gracieuse et élancée. De loin, son long cou mince et blanc contraste avec sa tête triangulaire foncée. Une caractéristique marquante réside dans sa calotte noire ornée d'une crête huppée à l'origine de son nom. Les plumes noirâtres qui la composent sont plus ou moins longues en fonction de l'âge de l'individu et de la période.  

On y trouve aussi le Héron cendré avec son long bec et son long cou) qui s’alimentent majoritairement avec du poisson. On a eu de la chance avec une bonne vue d’en apercevoir sur l’île au milieu de l’étang. 

La roselière, contiguë à l’étang de la Loy, abrite le Bruant des roseaux, C'est un passereau de 15 à 16 cm de long, pesant 16 à 25 g. En plumage nuptial, le mâle a la tête et la gorge noires séparées par des moustaches blanches et entourées d'un collier blanc, le dessous blanc gris strié verticalement de brun foncé et le manteau sombre avec des stries verticales chamois. En automne, son plumage devient semblable à celui de la femelle, plus terne à dominance brun et gris. Son pépiement est un bref trille monotone, répété et perçant (« bruant » est une altération de « bruyant »)

On y trouve aussi la Rousserolle effarvatte qui façonne son nid dans les roseaux tel un équilibriste. C’est une espèce de fauvette de petite taille de 12 à 13 cm de longueur avec une envergure de 19 cm, plutôt fin, pesant entre 8 et 20 g. Nous avions peu de chances d’en voir vu que toutes les populations de rousseroles effarvattes de l'hémisphère nord migrent durant l'hiver en Afrique subsaharienne, jusqu'à la Zambie. Elle quitte sa zone de reproduction à partir de fin juillet et jusqu'à la mi-octobre pour arriver au plus tard en décembre-janvier. Le retour débute en mars-avril pour une arrivée à la mi-mai au plus tard.

En se déplaçant en aval de l’étang, on observe des mares que l’on nomme communément “miroirs aux libellules”. On y retrouve de magnifiques libellules bleues et vertes, des crapauds, des grenouilles vertes et des grenouilles rieuses. 

Un observatoire ornithologique offrait la possibilité d’observer les oiseaux sans compromettre leur sérénité. Malheureusement, ce dernier a été incendié en juillet 2011. L’intercommunalité l’a remplacé par une palissade d’observation. 

Différentes espèces de poissons vivent dans cet étang dont la carpe. Elle affectionne particulièrement le fond de vase où elle trouve sa nourriture ( débris végétaux, graines, vers,…). Elles se nourrissent parfois même d’alevins ou de petits batraciens comme les grenouilles et le triton.

On va faire le tour de l’étang. Quelque que soit l’endroit où on le regarde, la vue est magnifique et tellement reposante. Il n’y a aucun bruit même pas de chant des oiseaux qui ont dû partir au soleil ? La promenade a lieu dans les sous-bois. Les allées sont bien dégagées. Il faut juste faire attention car parfois une pierre essaye de nous faire chuter !!  Même s’il y a du soleil, les arbres étant encore très fournis, il n’arrive pas à percer. On prend plaisir à flâner et on n’a aucune envie de rentrer. Mais il faut bien y penser. On va remonter l’allée puis retraverser le parc de Rentilly. Là, on a l’occasion d’admirer les jets d’eau au milieu du bassin et certains ont pu avec le soleil y admirer de magnifiques arcs-en-ciel. 

Bilan : une journée sous le soleil, une promenade où on en a pris plein les yeux. Un grand merci à Jean-Marc et Alain pour cette visite. Un grand merci à nos chauffeurs sans qui beaucoup parmi nous n’aurait pu découvrir cette beauté.

 

Annie R

6 octobre 2023

 


Vendredi 29 septembre 2023 :

 

Vaires-sur-Marne et Torcy 

 

 Ce jour, Martine L. a convié les Escargots à une promenade vers Vaires et Torcy. Françoise J. devait y participer mais elle a été empêchée. Elle est toute pardonnée. 25 Escargots ont répondu à l’appel. Il faut dire que le temps, quoiqu’un peu couvert au début est très agréable.

La promenade des Petits commence par la visite du Stade Nautique Olympique d’Ile-de-France.

Ce stade nautique, livré en juin 2019, accueille en 2024 sur l’Ile de Loisirs de Vaires-Torcy, les épreuves d’aviron et de canoë-Kayak lors des Jeux Olympiques et de para aviron et para canoë-kayak lors des Jeux Paralympiques de Paris 2024. 

Le complexe s’articule autour de trois éléments majeurs : le lac, le stade d’eau vive et le plateau vif, qui accueille les nouveaux bâtiments dotés d’un toit paysager accessible à la promenade. Le pôle sportif de 4.400 m2 comprend le nouveau stade d’eau vive et ses deux parcours de 300 mètres et 150 mètres de long, le parcours d’aviron et de canoë-kayak en ligne, long de 2.200 mètres, équipé d’une tour d’arrivée, une salle de musculation, des espaces administratifs et un média center. A cela s’ajoutent un centre de formation et d’hébergement.

L’ensemble constitue un pôle d’excellence sportif international. Il est avec Pékin et Sydney, un des 3 sites au monde capable de regrouper les épreuves olympiques et paralympiques de canoë-Kayak et d’aviron. 

Nous avons profité du toit paysager (très venté il faut le reconnaître) pour admirer les véliplanchistes qui profitent de ce plan d’eau magnifique. Des sportifs participant aux Jeux doivent déjà venir s’entraîner puisque nous avons vu une remorque d’Australie, des vans du Royaume Uni (Depuis la sortie du Royaume Uni de l’Union, il utilise les plaques UK -UK pour United Kingdom- Pour une voiture d’Ukraine, le code utilisé sera UA) et d’autres plaques que nous n’avons pas pu déchiffrer. En-dessous de nous, devant les logements des athlètes, il y a de nombreuses combinaisons qui sèchent au vent et au soleil. 

Après une longue visite des lieux, nous l’avons quitté pour nous rendre sur les bords du Canal de Chelles. Nous avons été « doublés » par une centaine de jeunes (nous aurions pu les suivre mais ils étaient trop bruyants !!!). Cette promenade a été super agréable. Pas de bruit, pas trop chaud. La vue de l’eau est très reposante. Au loin, on aperçoit une péniche qui attend sagement l’ouverture de l’écluse. Mais, lorsqu’elle peut passer même le bruit qu’elle fait ne trouble pas la quiétude des lieux. On admire le reflet des arbres dans l’eau. Vu que l’automne ne semble pas vouloir arriver, ils sont encore très verts et très fournis. 

Une petite pause va permettre aux Grands de nous rejoindre pour quelques minutes. Mais très vite, nous allons repartir, cette fois en suivant la Marne. Sue ses berges, on aperçoit des péniches, certaines en bon état mais d’autres à l’abandon. C’est dommage cette pollution visuelle. 

Puis, on arrive à des piles en béton qui sont celles de l’ancien barrage de Vaires. Ce barrage était le barrage de prise d’eau du Canal de Chelles. Il est commencé en 1848, interrompu pendant 14 ans puis repris entre 1862 et 1864. Dès 1862, une passerelle piétonne en bois le surmonte. Incendiée en 1870, elle est reconstruite l’année suivante. En 1880, le barrage est en mauvais état. En 1886, le barrage de Noisiel est mis en service et le barrage de Vaires est démoli. La passerelle devenue sans utilité pour le service de la navigation reste en mauvais état. Mais les communes de Vaires, Torcy et Noisiel s’y opposent et demandent la construction d’un pont. En 1890, il est interdit de s’y arrêter et d’y passer à plusieurs et en 1891, la circulation y est définitivement interdite. En 1897, un pont est construit entre Torcy et Vaires. La passerelle est alors démolie. Restent seulement du barrage et de sa passerelle que les piles que l’on voit.

Bon an, mal an, on poursuit notre chemin jusqu’aux voitures. 

 

Un grand merci à Martine pour cette découverte ainsi qu’à nos chauffeurs.

 

Annie R.

29 septembre 2023

 


Vendredi 22 septembre 2023 :

 

Visite du domaine de Trianon à Versailles 

 

Ce jour rendez-vous pour une journée à Versailles. 38 participants (Escargots plus quelques invités) ont donc embarqué dans un autocar pour un départ à 9h avec Lydie et Jean-Marc. Tout le monde est à l’heure. D’ailleurs tous étaient prévenus que si à 9h ils n’étaient pas là, on partait sans eux. 

Le trajet a été relativement rapide (pas de bouchons notables). Le responsable de la pluie là-haut a été très clément avec nous. Il a plu des cordes pendant quasiment le trajet jusqu’à Versailles. Arrivés juste quelques gouttes, juste de quoi nous rappeler que nous ne devons pas oublier les vêtements de pluie. Puis grosse averse vers midi, mais à ce moment-là, nous visitions de Grand Trianon bien à l’abri. Temps sec pendant que nous mangions. Et une averse dans l’après-midi et du moins pour les Petits, juste le temps de trouver un abri sous un grand arbre pour ne pas être trop mouillés. Donc temps idéal. 

J’aurais pu vous parler de l’Histoire des lieux, mais il y a tellement à dire que j’en ferai ma lettre de novembre 2023. Je vais donc me contenter de vous parler de notre journée et de ce que nous avons visité (soit tous ensemble, soit nous les Petits)

L’ouverture du Grand Trianon, point de départ de notre périple n’a lieu qu’à 12h. Aussi, en attendant tout le groupe se promène dans les parcs aux alentours. Les allées sont dégagées et bien entretenues. Il faut juste faire attention aux flaques d’eau, témoin des pluies récentes. On longe un grand bassin sur lequel on doit pouvoir faire de la barque. On y voit de magnifiques canards qui paressent au soleil. Même s’il ne fait pas très chaud, le temps est quand même agréable. Plus loin, on croise un groupe de bernaches. Celles-ci, sans doute habituées aux touristes, ne daignent même pas bouger quand des membres de notre groupe s’approchent d’elles. Quel que soit l’endroit où l’on porte le regard, la vue est magnifique. A moment donné, on aperçoit sur l’autre rive du bassin un groupe de cavaliers. On croise aussi un groupe de randonneurs mais qui eux sont à vélo.

Puis on se dirige vers le Grand Trianon. Comme il n’est pas encore 12h, tout le monde en profite pour récupérer un peu en attendant. Dès notre entrée dans les lieux, la pluie commence à tomber. Et heureusement la visite du monument est possible.

Au Grand Trianon, l’appartement des souveraines dans l’aile gauche est relié aux appartements des souverains dans l’aile droite par le Péristyle, à l’instar du château de Versailles où le Grand Appartement de la Reine au sud est relié au Grand Appartement du Roi au nord par la galerie des Glaces.

Le mobilier originel de Trianon ayant été dispersé à la Révolution, l’aménagement actuel est, à quelques exceptions près, celui du premier Empire. Napoléon remeuble entièrement Trianon et y vient quelquefois avec l’impératrice Marie-Louise.

On commence par le Boudoir de l’Impératrice. Boudoir de Madame Mère, mère de Napoléon en 1806, puis de l’Impératrice Marie-Louise en 1826, cette pièce a été ensuite rattachée à l’appartement du Roi Louis-Philippe par le grand couloir que l’on voit au fond de la pièce. Le mobilier provient du boudoir de l’Impératrice Marie-Louise au Petit Trianon. Tout comme dans les autres pièces on note l’harmonie des couleurs, du sol aux tentures et passant par le mobilier. On note ici, comme dans les autres pièces, sur la cheminée, de magnifiques candélabres, de magnifiques pendules et très souvent des vases. Chaque mur est orné de portraits. Et au plafond, des lustres tout aussi beaux.

Puis on passe à la Chambre de l’Impératrice. Cette chambre a été créée en 1691, à l’emplacement de 4 petites pièces de buffets et destinée à Louis XIV, puis au Grand Dauphin. Au XIXème siècle, elle est affectée à Madame Mère, puis à l’Impératrice Marie-Louise et enfin à la reine Marie-Amélie, l’épouse de Louis-Philippe. Cette dernière a conservé une partie du mobilier impérial qu’elle a complété. Une balustrade en bois peint et doré et velours cramoisi cache le lit.  La seule exception est le lit, qui est celui de Napoléon aux Tuileries et dans lequel mourut Louis XVIII, frère de Louis XVI, en 1824.  Apporté à Trianon et élargi pour Louis-Philippe et Marie-Amelie, le dossier porte pour cela le chiffre LP couronné. 

Puis on passe à la chambre de l’Impératrice II

La disposition générale de cette pièce a été restituée dans son état de 1700. Elle avait été séparée en deux parties en 1705, au niveau des colonnes. La seconde partie devient le salon de Madame Mère, puis de l’Impératrice Marie-Louise et enfin de la reine Marie-Amélie.

Avec sa belle vue sur le Grand Canal et son décor de miroirs, ce salon est le plus beau de l’aile sud. C’est la dernière pièce de l’appartement que Louis XIV occupe dans cette partie du château de 1691 à 1703, là où il tient conseil. 

Le Salon de la Chapelle

Dès l’origine, cette salle est une chapelle. Transformée en antichambre en 1691, lors de l’installation de Louis XIV dans cette partie du palais, elle conserve cependant sa destination primitive : en effet, la porte du fond ouvre sur un renfoncement qui abrite un autel. La messe dite, la porte est refermée. Mais le décor rappelle encore aujourd’hui cet usage : corniche où alternent les grappes de raisin et les épis de blé évoquant le vin et le pain eucharistiques, et tableaux représentant les évangélistes Saint Marc et Saint Luc.

Les portraits de Louis XV et de Marie Leszczynska, par Jean-Baptiste Van Loo, rappellent les séjours de la reine à Trianon.

L’Antichambre des Seigneurs

Ancienne antichambre des Seigneurs aux XVIIe et XVIIIe siècles, cette pièce conserve son décor de 1691-1692, avec notamment, le trophée militaire qui surmonte la cheminée. Sous l’empire, elle sert de salle à manger pour le personnel de la suite de Madame Mère puis pour l’Impératrice Marie-Louise. Sous Louis-Philippe, elle devient le salon des huissiers de la reine Marie-Amélie. Sur la table plusieurs statuettes en terre cuite.

 

Puis on quitte l’aile gauche pour passer à l’aile droite. Pour cela, on passe par le péristyle

Lors du chantier du Grand Trianon en 1687, Jules Hardouin-Mansart respecte à la lettre les indications de Louis XIV qui suit la construction de très près au point de décider lui-même de la construction du Péristyle. Le portique du Grand Trianon est improprement appelé « Péristyle » d’après le terme architectural désignant une galerie de colonne faisant le tour d’un bâtiment ou d’une cour, mais bien que cette galerie ne fasse que la jonction entre les deux ailes du Grand Trianon, cette dénomination reste depuis l’époque de Louis XIV. Ce portique confère au Grand Trianon la transparence qui lui donne son originalité, faisant insensiblement passer de la cour aux jardins.

En 1810, Napoléon fait vitrer le Péristyle des deux côtés pour faciliter la communication entre son appartement et celui de l’Impératrice. C’est dans le vestibule ainsi formé que le maréchal Bazaine est jugé par un tribunal militaire, d’octobre à décembre 1873, à la suite de sa capitulation en tant que commandant en chef de l’armée française dite du Rhin lors de la guerre franco-prussienne de 1870. Les vitrages sont supprimés en 1910.

 

Symétrique à l’appartement de l’Impératrice par rapport au Péristyle, le Grand Appartement se trouve dans l’aile droite du Grand Trianon. Cette aile a par la suite été complétée par l’aménagement du Petit Appartement de l’Empereur et l’aile de Trianon-sous-Bois. Nous ne visiterons qu’une partie de cette aile droite.

Celle-ci débute par le Salon rond. Ce vestibule donne accès au premier appartement que Louis XIV n’occupe que trois ans, de 1688 à 1691. Son décor de colonnes corinthiennes ainsi que son dallage de marbre et les tableaux qui l’ornent datent de cette période. À droite de la cheminée, un tambour de menuiserie dissimule l’escalier qu’empruntent les musiciens pour accéder à la tribune qui donne dans la pièce suivante, où a lieu le souper du roi.

A l’origine, ce salon est simplement décoré de 8 colonnes, d’où son nom « d’antichambre des Colonnes ». Face aux fenêtres, deux tambours en avancée sont aménagés en 1750 par Ange-Jacques Gabriel (1698-1782), premier architecte de Louis XV pour servir l’un, à droite, l’autre, à gauche, de sacristie. La pièce devient salle des Gardes sous l’Empire, puis Salon des Huissiers sous Lois-Philippe.

Le Salon de Musique

C’est l’ancienne antichambre du premier appartement de Louis XIV, où a lieu le souper du roi. Les boiseries comptent parmi les plus anciennes du palais, et l’on remarque, au-dessus des portes, les volets des tribunes où prennent place les musiciens qui jouent pendant le repas. Napoléon fait de cette pièce le salon des Officiers, et Louis-Philippe une salle de billard. Les chaises recouvertes de tapisserie de Beauvais ont été exécutées pour cette pièce ; le beau guéridon et la fontaine à thé ne sont entrés à Trianon que sous le Second Empire.

Le salon de famille de Louis-Philippe

Ce grand salon est créé par Louis-Philippe à partir de deux pièces existantes : « l’antichambre des jeux » et « la chambre du sommeil », première chambre à coucher de Louis XIV Devenues « salon des Grands Officiers » et « salon des Princes », sous le Premier Empire, elles sont réunies en 1838 pour créer un vaste salon destiné aux réunions de famille. Le roi et sa famille, qui aiment séjourner à Trianon, se retrouvent le soir dans cette pièce meublée dans l’esprit du temps : tables à jeu et à ouvrage, sièges et canapés capitonnés couverts de cannetille jaune à motif bleu.

Le salon des Malachites

Ancien cabinet du couchant de Louis XIV, cette pièce sert à partir de 1699 de chambre à la Duchesse de Bourgogne, mère de Louis XV. Devenue salon de l’Empereur, c’est dans ce grand salon que l’on place les présents en malachite de Sibérie, envoyés par le tsar Alexandre Ier à Napoléon après le traité de Tilsit. Ce mobilier, le plus riche de tout l’appartement est d’abord placé dans le Grand Cabinet de l’Empereur aux Tuileries, mais jugé trop petit il est apporté au Grand Trianon en 1811.

Pour nous, la visite s’arrête là. Ce Grand Appartement comporte aussi « le salon frais », la « galerie des Côtelle », le « salon des jardins ». Il y a aussi le Petit appartement de l’Empereur (avec ses six pièces), et l’aile de Trianon-sous-Bois auxquels nous n’avons pas eu accès.

Après la pause déjeuner, nous reprenons tous ensemble notre visite. Nos pas nous conduisent vers ce qui est appelé le Buffet d’eau 

Niché au cœur des jardins du Grand Trianon, à l’extrémité d’une perspective latérale, le Buffet d’eau constitue la pièce maîtresse des fontaines des Jardins. Aujourd’hui, ce joyau baroque tout droit hérité de l’art des premiers fontainiers de Versailles a fait l’objet d’une « renaissance » sur une période de 18 mois entre 2021 et 2022.

Le Buffet d’eau est une fontaine d’inspiration italienne construite par Jules Hardouin-Mansart en 1702, puis modifiée selon les directives de Louis XIV. Malgré son aspect frontal, cette imposante structure mesure 12 mètres de l’avant du bassin au dos de la maçonnerie. Trois gradins de marbre aux nuances variées opposent les teintes soutenues des murs -rouge du Languedoc et Campan royal- au marbre blanc de Carrare des vasques et des ornements. Les bas-reliefs sont ornés de divinités marines, de rubans et de guirlandes. Les figures en plomb doré complètent l’ensemble : quatre jeunes tritons s’ébattent sous les vasques, dominés par Neptune et Amphitrite, encadrés de deux lions. Ce monument est déjà splendide en soi mais on imagine ce que cela doit donner lorsque des effets d’eau animent cette fontaine. La polychromie des marbres doit être magnifiée par le scintillement des eaux et le bruissement des jets. Chaque degré produit un effet de nappe et alimente, par débordement, la succession de vasques des gradins inférieurs. Des quatre masques figurant les vents (Borée, Euros, Auster et Zéphir), jaillissent des jets obliques. 

Aujourd'hui vieux de 320 ans, le Buffet d'eau s'était progressivement et fortement dégradé depuis sa dernière et unique grande restauration, en 1892. La fontaine présentait de nombreuses altérations tant sur les marbres et les figures sculptées en plomb que sur le fonctionnement des effets d’eau. D’où sa restauration grâce à la Fondation Bru. La Fondation créée en Suisse en 2013 regroupe l'ensemble des actions de mécénat initiées préalablement par le docteur Nicole Bru. Ce docteur en médecine, hérite d’un empire – les laboratoires UPSA – à la mort brutale de son mari, en 1989.

Nous nous sommes alors séparé des Grands. 

Nous avons exploré les jardins et bassins devant le Grand Trianon. Avant d’être interrompu par la pluie, nous avons admirer autour d’un bassin les statues en marbre blanc de Néron Jeune, d’un homme (dont j’ignore l’identité mais qui ne semble pas très aimable !), Lucrèce…. Tous ces bustes sont logés dans un écrin de verdure. L’une de nous a dit : « pas facile pour faire la conversation !! » Dans le moindre petit bassin ou autour il y a des sculptures certaines rutilantes de dorure, d’autre un peu moins brillantes mais tout aussi jolies. Il y a de magnifiques vasques, très imposantes par leurs tailles. Où que notre regard se pose, il y a une merveille à admirer. 

Mais, arrêtons-nous sur les parterres devant le château. Les parterres du Grand Trianon célèbrent le marbre, omniprésent dans l’architecture du palais. Cette création éphémère des jardiniers du Grand Trianon durant l'été 2023 est elle aussi financée par la Fondation Bru

Près de 18.000 essences ont été sélectionnées et produites avec soin par les jardiniers dans les serres du domaine du Trianon, puis plantées au sein des parterres haut et bas afin de créer une composition végétale qui entre en résonnance avec cette architecture de marbre.

Le marbre règne en maitre au Grand Trianon et témoigne du goût de Louis XIV. Cette architecture hybride et singulière est caractérisée par l’emploi de plusieurs marbres issus des carrières françaises : les pilastres sont en marbre de grand incarnat de Caunes ( c’est ce qu’on appelle aussi Marbre du Languedoc, de couleur rose pâle à rouge sang, veiné de blanc) les colonnes en Campan grand mélange ( prés de Bagnères de Bigorre dans les Hautes Pyrénées, marbre vert veiné de rouge et d'orangeâtre) et les chapiteaux en marbre blanc de Saint-Béat (dans le département de la Haute-Garonne sur les communes de Saint-Béat et de Lez dans le massif des Pyrénées, de couleurs variées).

La composition des jardins traduit, grâce à des éléments organiques et vivants, un matériau par nature inerte et tente de recréer la polychromie des marbres à travers une palette de 4 couleurs : violet, blanc, rose clair et rose foncé.

Le parterre haut restitue l’aspect lisse et plat du marbre grâce à 4 plantes formant la base de la composition : la verveine, déclinée en 3 espèces différentes et l’alternanthéra, utilisée en mosaïculture. Ces essences donnent des fleurs poussant toutes à la même hauteur, formant un ensemble ornementé par la vigne escargot, des glaïeuls et des lys orientaux. Ce parterre est donc conçu comme un bloc unique de marbre fleurissant à l’unisson. A la base des topiaires poussent des érigérons de Karvinski et dans les bassins prospéraient des plantes aquatiques, comme les nénuphars et des lotus (mais malheureusement on n’en n’a pas vu beaucoup, la saison étant passée).

Le parterre bas, élaboré autour du même bassin, est quant à lui composé de 23 espèces différentes, communément utilisées dans les jardins français. Il suggère les différents motifs de marbre à travers différentes espèces de sauges, de cléomes, de cosmos mais aussi des bégonias, des œillets de Chine et des pétunias. Ces plantes, de taille et de volume différents, jouent avec notre regard et créent des jeux de perspective. Cette organisation des jardins est prévue jusqu’en octobre donc parfois certains éléments n’existent plus ou ne sont plus dans leur état d’origine mais il n’empêche pas même dans leur état actuel, ils sont magnifiques.

UN TRES, TRES GRAND MERCI à Lydie et Jean-Marc pour cette magnifique sortie.

PS : si quelqu’un parmi les Grands se sent le courage de faire un petit compte-rendu de ce que nous les Petits n’avons pas vu, ce serait sympa. Je peux même le taper…. 

 

Annie R.

22 septembre 2023

 



Vendredi 15 septembre 2023 :

 

Le Parc de la Haute-Ile (Neuilly-sur-Marne)

 

ENFIN !!!! Le temps clément a permis à 28 Escargots de partir à l’assaut des 65 ha du Parc de La Haute-Ile. D’accord ils n’arpenteront pas les 65 ha en laissant une autre partie pour une autre visite ! Parmi ces 28, on note la présence de 4 Nouvelles qui semblent avoir été satisfaites de leur journée et veulent rejoindre notre club. Bienvenue à elles quatre.

Au départ, il est prévu de ne faire qu’un seul groupe. Mais, Annick notamment ayant des difficultés à reprendre, la décision est prise de faire deux groupes. Marcelle rappelle aux Grands de penser à intégrer les Nouvelles. Il est décidé que dans ce groupe, Jean et Alain seront les repères à ne pas dépasser, Catherine et son amie, Maryse D. (qui fait de la rando et de la marche nordique avec Catherine) faisant les serre-files. 

Alors qu’avec les périodes de canicule que nous avons traversées cet été, on s’attendait à voir comme dans beaucoup de lieux les arbres aux feuilles jaunies, là, une agréable surprise. Les arbres sont encore bien verts et ont toutes leurs feuilles. Sans doute, la présence toute proche de la Marne. Et cette épaisseur au-dessus de nos têtes est très agréable car il fait quand même 28° et leur ombre est la bienvenue. On chemine à notre allure d’Escargots tout en papotant. Il faut quand même faire attention car le sol est pavé de cailloux. En accrocher un est c’est la chute assurée. On voit plusieurs panneaux avec des silhouettes d’oiseaux et leur nom, mais on ne voit pas les oiseaux eux-mêmes. On ne les entend pas non plus. A moins qu’ils se taisent pour écouter nos bavardages.

Ce parc est classé Natura 2000, donc il est doté de nombreux observatoires afin de pouvoir observer les oiseaux sans les déranger. Malheureusement, si on aperçoit au loin un héron qui traverse le plan d’eau, aucun ne daigne se montrer à nous. Peut-être font-ils comme nous et recherchent-ils l’ombre ? Les nuages se reflètent dans le plan d’eau. Et même si on ne voit pas les oiseaux, le paysage est tellement beau et reposant qu’on ne peut qu’admirer le point de vue.   

Cahin caha, notre promenade se poursuit. Annick et Françoise commencent à prendre les devants pour rejoindre les voitures. Les autres s’installent au soleil pour attendre le groupe des Grands qui ne tarde pas à arriver. En revenant vers le point de départ, on admire des photos noir et blanc des fouilles archéologiques qui ont eu lieu sur le site. 

Un merci particulier à Françoise qui a dû remplacer Lydie, empêchée. Un merci aussi à Catherine et à son amie ainsi qu’à nos chauffeurs. 

Annie R.

15 septembre 2023

 


Vendredi 8 septembre 2023 :

 

Faux Départ (La Plaine des Bordes) 

 

 Ce jour, Jean-Marc P. et Françoise J. ont convié les Escargots à la Plaine des Bordes.

Mais, c’est sans compter sur le Roi Soleil qui a décidé de jouer les prolongations. Une température de 34 degrés sous abri (combien en plein soleil ?), très nettement au-dessus des normes supportables pour un Escargot !! La randonnée est donc une nouvelle fois annulée. En juin déjà deux randonnées ont été annulées pour le même motif. Ma brave dame, y a plus de saisons !!!!!

Lors du Forum des Associations de nombreuses personnes se sont intéressées à notre Club. Plusieurs semblaient avoir envie de venir faire au moins une rando d’essai. Lorsque la décision a été prise d’annuler la randonnée, une vingtaine de personnes s’était inscrite dont deux pour un essai. Mais cela ne veut rien dire car tout un chacun écoute la météo et tout un chacun n’a pas forcément envie de faire le test avec une telle canicule. Espérons que la semaine prochaine la météo soit plus clémente (c’est du moins ce qui est annoncé) et que là on verra des nouveaux venir vers notre club ?

Annie R.

8 septembre2023

 


Juin 2023

 

 

BONNES VACANCES

 

 

Ce mois de juin n’est pas propice aux randonnées. La canicule combinée avec l’indisponibilité de nos animateurs pourtant aussi dévoués, a fait que nous sommes restés quasiment tout ce mois sans sortir.

Les 2 et 23 juin, aucun(e) animateur (trice) n’était disponible. Les 3 et 16, c’est le Roi Soleil qui a régné en maître et a dardé de ses rayons empêchant toute sortie. Mais, la santé avant tout. Il reste à croiser les doigts pour que celle du 30 (et dernière de la saison) puisse avoir lieu.

Mais même si elle a lieu je ne serai pas parmi vous. Donc ce petit mot sera le dernier pour cette saison.

Je souhaite à chacun et chacune de vous d’excellentes vacances qu’elles se passent loin d’ici ou sans bouger de la région. Profitez-en pour charger les batteries pour septembre.

Rendez-vous au 2 septembre pour le forum des Associations et le 5 pour la première randonnée en principe à la Plaine des Bordes. À cette période on peut espérer qu’il n’y aura plus la canicule ? 

Et n’oubliez pas de réserver votre journée du 22 septembre pour la journée au Petit et au Grand Trianon.

Bonnes vacances 

 

Annie R.

Juin 2023

 

 


Vendredi 26 mai 2023 :

 

Le Bois de Célie et le Bois Saint-Martin

 

ENFIN….Après deux tentatives avortées par suite de météo défavorable, 27 Escargots ont enfin pu aller pour une promenade au Bois Saint-Martin (je me contenterais de parler du Bois Saint-Martin).

Très vite, les Grands vont s’élancer. TROP VITE en oubliant que même dans le groupe des Grands, tout le monde ne va pas au même rythme. Résultat : Olga, Jacqueline et Yves, dès le début, ont quitté le groupe et sont venus se joindre aux Petits. Mais surtout, Jeannine, elle, a perdu de vue le grand groupe et elle a dû appeler Marcelle à l’aide pour rejoindre le groupe des Petits. Et pour eux, ce n’était probablement pas l’idéal vu le nombre d’arrêts que l’on a dû faire ce jour avec les Petits.  

Le Bois Saint-Martin fait partie de la Forêt régionale du Maubué. Il est situé en grande partie sur la ville de Noisy-le-Grand - 93 (Seine-Saint-Denis), Villiers-sur-Marne, Le Plessis-Trévise (94 - Val-de-Marne) et longe d'une part le bois Célie à Emerainville (77 - Seine et Marne). Ce tout forme la forêt du Maubué qui représente 634 hectares sur toutes ces communes. Le Bois Saint-Martin est la dernière poche de nature subsistant entre Vincennes et la Ville Nouvelle de Marne-la-Vallée.

Le Bois Saint-Martin (280 ha) se distingue des autres bois franciliens par une diversité de milieux, comme on en voit rarement en Île-de-France. Cette ancienne forêt privée n'est ouverte au public que depuis mi-novembre 2021 et est géré par l'Agence des Espaces Verts. C'est une ancienne chênaie qui garde encore quelques arbres centenaires et des espaces de prairies et mares qu'il faut protéger. 

Véritable « réservoir de biodiversité », le bois est, dans sa totalité, classé « Espace naturel sensible » et soumis à un arrêté inter préfectoral de protection des biotopes et des habitats naturels. L’enjeu pour Île-de-France Nature est aujourd’hui de concilier l’accueil du public avec la protection de ce patrimoine naturel exceptionnel en Île-de-France. Pour maintenir cet équilibre et conserver, de manière durable, la richesse de cet écosystème, une partie de la surface du Bois Saint-Martin – dont les prairies – est donc interdite d’accès au public et constitue un espace de tranquillité pour la faune et la flore. Cela se traduit notamment par la mise en place d’une signalétique et de panneaux d’information, l’installation de clôtures autour des zones protégées ou encore la pose de protections autour de mares. Mais les clôtures sont posées sans qu’elles nuisent au paysage. Elles se fondent dans l’ensemble et il faut porter le regard dessus pour les voir. Une palette de milieux offrant aux promeneurs des ambiances variées et autant d’habitats pour la faune et la flore y ayant élu domicile, des espèces les plus communes telles que chevreuils, renards, écureuils roux, aux espèces les plus rares, dont certaines sont protégées à l’échelle nationale : la Bondrée apivore, la Pie-grièche écorcheur, le Pic Mar ou le Pic noir (oiseaux), le Triton crêté et la Grenouille agile (amphibiens, certains Petits en ont vu une) et, niveau flore, la Lobélie brûlante, la Laîche allongée ou encore la Queue-de-souris naine. 

On entre dans le bois depuis Noisy le Grand et on se promène dans les allées autorisées dans ces 280 hectares dédiés à la biodiversité, à la préservation de la faune et de la flore. C’est un lieu ouvert uniquement à la promenade piétonne, au footing, dans ce milieu forestier protégé. Les deux-roues y sont interdits (y compris les vélos). Les animaux sont également interdits même tenus en laisse. Et c’est très agréable de ne pas entendre « vélo » à tout bout de chant !!! On a tout loisir d’entendre le chant des oiseaux et avec le soleil ils s’en donnent à cœur joie. Malgré la chaleur il fait très bon car vu la hauteur des arbres, il y a peu d’endroits où on ne peut pas être protégé par leur ombre. Vu que la priorité c’est la nature, on voit de nombreuses souches mortes mais qui sont autant d’œuvre d’art modelées par elle. On n’a jamais l’impression de terrains laissés à l’abandon. Tout semble « calculé ». 

Alors qu’on s’apprêtait à repartir, on a vu arriver les magnifiques chevaux de l’Agence des Espaces Verts. L’un d’eux semblait très impatient d’aller se promener dans la forêt. 

 

TRES IMPORTANT : Les cavaliers de l’Agence des Espaces ont rappelé que la forêt (et tout lieu où il y a la nature) est fragile. Avec l’été et les risques de canicule, ils demandent que ceux qui utilisent des bâtons pour se promener, mettent des caoutchoucs au bout des bâtons. Sinon, les bouts en tungstène en frottant sur des cailloux peuvent provoquer des étincelles et être à l’origine d’un départ de feu. Donc tout l’été, mettons des embouts caoutchoucs à nos bâtons et ne les enlever que si l’on va sur terrain humide ou au retour de l’automne. 
La preuve même sous le climat de la région parisienne : les 3 ha partis en fumée ce week-end en forêt de Fontainebleau 

Annie R.

26 mai 2023

 


Vendredi 19 mai 2023 :

 

Le parc du Château de Champs-sur-Marne

 

22 Escargots ont répondu à l’invitation de Catherine K. et de Françoise J. pour aller visiter une nouvelle fois le parc du Château de Champs-sur-Marne. Le temps est idéal, pas trop chaud, pas trop de vent. 

Comme d’habitude, le groupe se scinde en deux. 

Les jardins sont commencés par Poisson de Bourvallais, qui fait réaliser un jardin à la française avec des parterres de broderies. Leur conception serait due à Claude Desgots (neveu de Le Nôtre). Plus tard, à l'époque des ducs de La Vallière, Garnier de l'Isle modifie une partie du jardin. Enfin, Achille Duchêne en redessine les parterres.

Le parc marie avec harmonie deux styles de jardins réputés antagonistes : l'un régulier, « à la française », l’autre, irrégulier, "à l’anglaise ». Le premier associe lignes droites, symétrie, grands axes, perspective en pente douce, bassins et broderies de buis ; le second l’entoure, l'enrichit, par des bosquets et des cabinets de verdure où les grands arbres veillent sur les prairies.

Ordonné autour d'un axe principal nord-sud, la grande perspective de 900m est ponctuée de deux bassins dont les jets d'eau donnent de la fraîcheur à l'ensemble : le bassin de Scylla et le grand bassin.

Au centre, encadrées par une double rangée de tilleuls, les broderies dessinent des formes géométriques subtiles et colorées. Des topiaires émergent des massifs fleuris pour donner une dimension verticale à cette composition horizontale.

L'art topiaire consiste à tailler les arbres et arbustes de jardin dans un but décoratif pour former des haies, des massifs ou des sujets de formes très variées, géométriques, personnages, animaux, etc. Cet art s'apparente à la sculpture sur des végétaux vivants et s'aide parfois de formes métalliques destinées à guider la croissance des plantes et les cisailles du jardinier qui peut s'aider de cordeaux, de fils à plomb et de gabarits.

Le jardin topiaire est un type de jardin dont le décor végétal est composé de nombreuses plantes, de préférence à petites feuilles et à port compact, qui se prêtent à cet usage, typiquement l'if et surtout le buis, mais aussi le laurier, le cyprès, voire le lierre. Ces plantes sont taillées selon des formes géométriques (pyramide, cône, cylindre, parallélépipède, etc.), monumentales (portiques, colonnes, etc.) ou fantaisistes (animaux réels ou fabuleux, personnages, etc.).

Un ou une topiaire désigne une ou plusieurs plantes taillées ou sculptées de manière décorative. La haie taillée de façade, de bordure de route, de clôture de propriété, de délimitation d'allées et contre-allées dans un jardin est ainsi une topiaire.

Dans ce parc, le long de l’allée principale juste devant le château on admire de magnifiques pyramides, et sur les pelouses de chaque côté des cônes inversés. Ils sont tous de même taille, il n’y en n’a pas un plus haut que l’autre. Il y a aussi des cubes surmontés d’une boule. Tous ont été plantés à égale distance et exactement sur la même ligne. On ne peut qu’admirer le travail des jardiniers. On est d’autant plus admiratifs que les arbres eux-mêmes sont taillés avec la même régularité. Ils ont tous la même hauteur, il n’y a pas une branche qui soit plus basse que les autres, pas une branche qui s’avance plus que les autres. Même si on sait qu’aujourd’hui des machines permettent cet exploit, il faut bien la main de l’homme pour guider la machine, et cette main n’a pas intérêt à trembler sous peine que la machine dévie.

Lorsqu’on pénètre dans les sous-bois notre narine est envahie par les odeurs, notamment celle du buis. Quelle chance on a d’être si proche de Paris et d’avoir l’occasion près de chez nous de respirer ainsi la nature. On note aussi le silence. Toutefois, on note qu’on n’entend très peu d’oiseaux. D’accord, il y a nos bavardages mais d’habitude, on en entend quand même, alors que là pas un seul. 

On longe le bassin principal dont les jets d’eau semblent protéger la statue de la nymphe Scylla. Cette statue a été réalisée en 1895. Puis on arrive au jardin. Ce qui frappe par rapport à nos autres visites c’est qu’il semble au premier regard n’y avoir que peu de fleurs. Il n’y a que des arums blancs sur les bords des parterres très verts. Mais, très vite tout autour de ces parterres on découvre des fleurs magnifiques qui semblent vouloir se cacher pour ne pas montrer leurs belles couleurs. Il y a les petites fleurs blanches de l’oranger du Mexique, les boutons de pivoines prêts à révéler leur couleur. Il y a le rouge éclatant du fuchsia, le rose orangé de petites roses, les boutons des iris qui semblent impatients de montrer leur belle couleur mauve. Tiens là c’est un pavot rouge vif qui bien qu’il soit seul « occupe » tous les regards. Puis ce sont les iris mauves, blancs. Tout au fond, c’est l’orange des pavots de Californie qui met une touche de couleurs au milieu d’un grand espace de verdure. Comme un peu perdu tout derrière, on trouve des œillets de poète. La fleur rose-mauve du géranium des marais rivalise avec le rose des rosiers thé…. en fait, il y avait beaucoup plus de fleurs qu’on ne le pensait en arrivant.

Ensuite on est passé au potager. On admire notamment la couleur carmin des laitues. A côté il y a de qui est peut-être du chou noir (ou moutarde noire). Ce sont les graines de cette herbacée aromatique qui sont utilisées comme condiment alimentaire. Ce que j’ai particulièrement regardé ce sont les groseilles. Si elles avaient été mûres, je ne suis pas sûre que je n’aurais pas « jouer les merles ». 

Un grand merci à Catherine et Françoise ainsi qu’à nos chauffeurs.

Annie R.

19 mai 2023



Vendredi 12 mai 2023 :

La Vallée aux Loups

 

Pour cette sortie dont on gardera un merveilleux souvenir, 39 personnes ont répondu présent. Martine L. a mené le groupe. Françoise J. qui devait venir aussi a du déclaré forfait. On lui souhaite de tout cœur un prompt rétablissement et un retour rapide parmi nous.

Le temps est mitigé. Sans doute pour qu’on ne s’attarde pas de trop, la pluie nous a mouillés lorsque nous avons pique-niquer mais pas suffisamment pour doucher notre enthousiasme. 

Le matin nous avons visité l’Arborétum et la serre aux bonsaïs, l’après-midi la demeure de Chateaubriand et son parc.

Mais commençons par le début.

Le parc est créé à la fin du XVIIIe siècle par le chevalier de Bignon. Par la suite, Charles-Louis Cadet de Gassicourt, pharmacien de Napoléon, agrémente son jardin de végétaux rares. En 1890, le pépiniériste Gustave Croux achète le site et l'enrichit de nouvelles espèces botaniques afin d'en faire la vitrine de sa pépinière. A partir de 1986, le Conseil Général des Hauts-de-Seine reprend l’arborétum et crée des jardins à thèmes liés à l’histoire ou à la topologie du site. Il présente une collection de plus de 500 espèces d’arbres et arbustes.

L’arborétum est classé à l’inventaire national des sites de caractère artistique, historique, scientifique, légendaire et pittoresque. En 2013, de département fait l’acquisition de 66 bonsaïs issus de la collection du spécialiste français Rémy Samson, qui exposait sa production à deux pas de l’arborétum. Ils sont aujourd’hui dans une serre dédiée

Le record de longévité pour ces bonsaïs appartient à un Charme de Corée qui en 2020 avait 246 ans (tous les âges que je vais vous donner datent de 2020, à vous de calculer quel âge ils ont aujourd’hui !) A côté, les autres arbres de la même espèce sont des minots vus qu’ils n’ont qu’entre 22 et 42 ans.

Il y a plusieurs variétés de pins qui rivalisent en matière d’âge : le pin de montagne (66 ans), les pins blancs du Japon (entre 81 et 196 ans), les pins noirs du Japon (de 101 à 111 ans) et les pins aux cinq aiguilles (entre 163 et 171 ans)

Parmi les ancêtres il y a aussi les érables : les érables palme (entre 71 et 101 ans), l’érable Trifide (161 ans) et l’érable sycomore (68 ans).

Puis pêle-mêle : Les bosquets d’épinettes (18 à 46 ans), les cèdres (celui de l’Atlas 66 ans et ceux du Japon entre 17 et 76 ans), l’Orme (de Sibérie 104 ans et celui de Chine 71 ans), les épicéas (commun ou de Yedo 24 à 47 ans), les azalées (55 à 71 ans), les genévriers (Chine 101 ans et Formose de 27 à 82 ans), le palmier bambou (35 ans), les hêtres (crénelé de 22 à 37 ans et commun 68 ans), le pommier Toringo (66 ans), le Ginko Biloba (91 ans), le chêne liège (53 ans)….

Si vous avez regardé avec attention les étiquettes qui étaient à côté de chaque bonsaï, vous avez vu que chacun avait un style. Le style Yose Ve correspond à ceux en bosquet. Le nombre d’arbres le composant doit être impair. Il y a le style Sokan (deux troncs), le style Tachiki ( tronc droit mais irrégulier), le style Hokidachi (en forme de balai), le style Sharimiki (tronc écorcé), le style Neagari (racines apparentes), le style Citerati-Bunjin (forme légère et fragile), le style Saikei (paysage miniature avec des rochers), le style Kora Buki (arbres plus ou moins resserrés pout fusionner comme issus d’une carapace de tortue), le style Kabudachi (troncs multiples), le style Shakan (arbre incliné comme poussé par le vent), le style Saba Miki ( tronc évidé ou écorcé), Le style Sekijojû (centré sur une roche) et le style Chokkan ( arbre strictement vertical)

Avec les photos que vous avez faites, à vous de retrouver le bonsaï correspondant !!!!

On quitte ces merveilles pour en rencontrer d’autres nettement plus hautes voire très hautes. Ce serait trop long de les décrire tous (le tulipier de Virginie, l’aubépine, le ptérocarye du Caucase, le liquidambar, le cèdre de l’Himalaya). Au milieu de ces arbres immenses, de petits rosiers, un arbuste (le kiwi arctique), le rosier pimprenelle, les azalées des Indes, les pivoines, diverses variétés de rhododendrons,  ….Je me bornerais aux arbres les plus remarquables.

Le plus impressionnant est le cèdre bleu pleureur de l’Atlas. C’est un arbre unique au monde. En 2018, son âge approximatif était de 145 ans. La circonférence de son tronc était alors de 4,90 mètres et la surface estimée de sa ramure, 710 mètres carrés. Il a été découvert en 1873 dans une pépinière de Châtenay-Malabry et transplanté en 1895 par la famille Croux au bord d’une pièce d’eau paysagère où il semble avoir bénéficié d’une alimentation en eau idéale et d’un sol adapté. Ce cultivar est le pied-mère de tous les cèdres du même type d’Europe. Avant 2011, les charpentières du cèdre étaient soutenues par des étais en bois. Les branches charpentières d’un arbre sont celles qui partent directement du tronc de celui-ci. Sur ces branches, se développent des branches secondaires. En 2011, le département décide de remplacer ces étais en bois par des « Gmites végétales », créant l’illusion du végétal alors qu’il n’en n’est rien. En fait, « c’est une œuvre d’art monumentale sculptée par Francis Ballu, lien entre minéral et végétal, illusion d’une œuvre naturelle et image d’une architecture comme une nef inversée par la nature ».

Autre arbre remarquable : le cyprès des étangs. Cet arbre à feuilles caduques a été introduit en France en 1789. Il se différencie du cyprès chauve par des branches latérales ascendantes qui retombent à leur extrémité. En milieu humide, ses racines développent des excroissances aériennes - les pneumatophores- à la fonction probablement respiratoire. Sa longévité maximale est de 1.000 ans.

Autre arbre rare (il n’en existe qu’une vingtaine de spécimens en France) est le chêne à feuilles de myrsine, originaire du Japon. Là-bas, son feuillage persistant est recherché pour l’élevage du ver à soie et donnerait une qualité de soie de qualité rare. Ses glands – fruits comestibles appréciés des Japonais- n’atteignent pas leur pleine maturité sous nos climats. 

Mais nos estomacs commencent à crier famine donc on se dirige doucement vers le point de rendez-vous. Mais on n’oublie pas pour autant d’admirer le point d’eau et toutes ses beautés. Un petit pont l’enjambe qui rend cet espace très romantique. On croise des rhododendrons aux couleurs toutes plus éclatantes les unes que les autres. Les glycines blanches de Chine se mirent dans l’eau. Un petit bosquet de bambou essaye d’attirer l’attention. Puis c’est le domaine des azalées, de l’Andromède du Japon, des cistes. On aperçoit au loin, le mauve du lilas de Californie, qui attire notre curiosité. Les euphorbes characias ressemblent avec leur boule blanche à un ressort enroulé.   

C’est l’heure de la pause repas. Certaines réussissent à manger tout en tenant leur parapluie. Mais les plus nombreux s’installent sous la pluie (fine heureusement) et comme si de rien n’était commencent à se restaurer tout en devisant sur les merveilles que l’on vient de voir. 

L’après-midi est consacré à la visite de la maison de Chateaubriand et à son parc. 

En 1699, le hameau d’Aulnay (sur lequel est située la Vallée-aux-Loups) est acquis par le duc du Maine, fils aîné de Louis XIV et de Mme de Montespan.

En 1783, sur ce hameau, André-Arnoult Acloque achète une pièce de terre d’une quinzaine d’arpents (7 000 m²), plantée de châtaigniers. Il y fait construire une maison – le corps principal de la maison actuelle, celui où vécut Chateaubriand –, un potager, un verger et un pavillon (la future Tour Velléda).

Rachetée en 1793 par un médecin, la demeure passe ensuite entre les mains d’une dizaine de propriétaires successifs entre 1793 et 1807. 

C’est le 22 août 1807 que Chateaubriand et son épouse Céleste acquièrent la propriété. Ayant publié dans le Mercure de France du 4 juillet 1807 un article hostile au régime napoléonien, l’auteur a en effet été contraint de s’éloigner de Paris. Il achète donc cette modeste chaumière, « maison de jardinier, cachée parmi des collines couvertes de bois », où le couple s’installe en novembre 1807. « Le terrain inégal et sablonneux dépendant de cette maison n’était qu’un verger sauvage au bout duquel se trouvait une ravine et un taillis de châtaigniers, écrit Chateaubriand. Cet étroit espace me parut propre à renfermer mes longues espérances… » (Mémoires d’outre-tombe)

Chateaubriand passe dix années à la Vallée-aux-Loups, entre nature et écriture. Il agrémente le parc d’arbres lui rappelant sa Bretagne natale et ses voyages à travers le monde : cèdre du Liban, cyprès chauve de Louisiane, marronnier d’Inde…

Il enrichit la maison d’un portique soutenu par deux cariatides de marbre blanc et, au rez-de-chaussée, d’un escalier à double branche qui pourrait provenir d’un brick anglais.

À la Restauration, Chateaubriand est radié de la liste des ministres d’État à la suite de la publication de son pamphlet De la monarchie selon la Charte (1816). Il est contraint de vendre d’abord sa bibliothèque, puis sa propriété en 1818. Après l’échec d’une mise en loterie, c’est le duc Mathieu de Montmorency qui devient propriétaire en juillet 1818.

Entre 1818 et 1826, Mathieu de Montmorency augmente la maison d’une aile troubadour et d’une chapelle, et reçoit en ces lieux Juliette Récamier.

À la mort de Mathieu de Montmorency (1826), la duchesse de Montmorency laisse la propriété à sa fille, qui avait épousé Sosthènes de La Rochefoucauld-Doudeauville (père).

À la mort de la duchesse de Montmorency (1858), la propriété passe à Sosthènes de La Rochefoucauld-Doudeauville fils, qui y adjoint une seconde aile et acquiert le bois de la Cave.

En 1895, Sosthènes de La Rochefoucauld-Doudeauville cède la propriété à son fils, Armand de La Rochefoucauld-Doudeauville, duc de Bisaccia.

En 1914, le docteur Henry Le Savoureux, médecin aliéniste, achète la propriété et y établit une maison de repos. Fervent chateaubriandiste, il y crée en 1930 la Société Chateaubriand et y constitue un important fonds (livres et gravures) consacré à l’écrivain. Avec son épouse Lydie Plekhanov, elle-même médecin, il accueille un salon littéraire où se rencontrent écrivains et artistes.

En 1958, le docteur Le Savoureux cède la propriété en viager à la Fondation Rothschild. Son épouse en conserve l’usufruit. Il décède en 1961. 

En 1967, le Conseil général des Hauts-de-Seine rachète la propriété et procède à d’importants travaux de restauration, recréant l’atmosphère romantique d’une demeure du XIXe siècle. Les bâtiments et le parc sont classés aux Monuments historiques en 1978. En 2011, la maison de Chateaubriand reçoit le label « Maison des illustres ».

Mes connaissances en matière de décoration, de style… étant plus que limitées je vous laisse admirer les photos pour y voir ce qui vous plaît ou vous déplaît. Ce qu’on note, c’est la profusion de meubles dans de petits espaces. Tous n’ont pas forcément appartenus à Chateaubriand, certains l’ont été par les propriétaires successifs. Mais tout est de très belle facture. Chateaubriand installe dans sa maison un escalier à double branche, évoquant celui d’un bateau, peut-être récupéré à Saint-Malo sur un brick anglais démâté. Mais que ce soit au rez-de-chaussée ou à l’étage, toutes les pièces ont vue sur le parc. 

La maison de Chateaubriand conserve, dans le salon bleu, la célèbre méridienne sur laquelle Juliette Récamier posa pour le peintre David en 1800. Au-dessus, une copie du célèbre portrait conservé au musée du Louvre.

Marie Denis expose ses œuvres actuellement dans la maison de Chateaubriand. Elle nous immerge dans un univers herbier. Mon avis personnel mais il n’engage que moi, si je pourrais aimer ses œuvres lorsqu’elles sont hors des pièces historiques, je n’ai pas aimé celles qui étaient mélangées aux meubles anciens. Cette immense plaque de verre pour protéger une œuvre posée sur le haut lit et ce tube posé près du traversin effacent totalement le lit. Dans une autre pièce, la descente de lit en feuilles métalliques est anachronique. Je n’imagine pas Chateaubriand sortant de son lit et mettant ses pieds sur cette descente de lit métallique !!! 

Après la visite de la demeure de Chateaubriand, on va visiter le parc. Indissociable de la maison de Chateaubriand, le parc de 10,7 hectares qui l’entoure offre une diversité paysagère associant parc romantique, prairie et sous-bois préservés. L’auteur y fit « couper une colline » pour « élargir les entrées, et adoucir la pente du chemin ».

Dans ses « Mémoires d’outre-tombe » il dit « j’allais muni d’une paire de sabots, planter mes arbres dans la boue, passer et repasser dans les mêmes allées, me cacher partout où il y avait une broussaille, me représentant ce que serait mon parc dans l’avenir »

À côté d’essences locales comme le châtaignier, Chateaubriand plante des arbres provenant d’autres pays et d’autres climats : cèdre du Liban, platane de Grèce, cyprès chauve de Louisiane, tulipier, catalpa, magnolia, hêtre pourpre, séquoia, pin d’Espagne, laurier de Grenade… Le catalpa paraît lorsqu’on le regarde vite mort. Or si l’on regarde tout au bout des branches, on y voit de petites feuilles vert tendre qui commencent à pointer le bout de leurs feuilles. 

Dans la partie haute du parc, se trouve la Tour Velléda, pavillon isolé qui doit son nom à un personnage des Martyrs. Chateaubriand y installe son bureau et sa bibliothèque. C’est ici, entouré de ses arbres, de ses livres et de ses souvenirs de voyages qu’il se retirait jusqu’à douze heures par jour. Dans la Tour Velléda, il écrit les Martyrs (1809), l’Itinéraire de Paris à Jérusalem (1811), les Aventures du dernier Abencérage (1826), et surtout commence l’une de ses œuvres majeures dont la rédaction durera plus de trente ans, les Mémoires d’outre-tombe.

Un grand merci à Martine et aussi Françoise puisqu’elle a aussi participé à l’élaboration de cette journée mais aussi à Marcelle qui a eu très souvent (trop souvent) du mal à réunir tout le monde lorsqu’il était nécessaire qu’on soit tous ensemble. Pire que des gamins !!!!

Annie R.

12 mai 2023

 


Vendredi 5 mai 2023 :

 

Le Parc du Tremblay

 

Catherine K. et Françoise J. ont invité les Escargots pour revenir au Parc du Tremblay.

Seuls 16 Escargots ont pu profiter de la balade faute de voitures suffisantes, 7 n’ont pu trouver de place dans les voitures. Et encore heureusement que Michel a une nouvelle fois accepté de venir rue de la Chapelle pour prendre quelques personnes sinon nous aurions été encore moins nombreux. Qu’il soit ici remercié pour sa gentillesse.

Bien sûr les 7 qui n’ont pas été retenues sont prioritaires lorsqu’elles s’inscriront à nouveau pour une randonnée (en dehors bien sûr de celle de vendredi prochain où les inscriptions sont déjà faites)

Je ne reparlerais pas à nouveau des origines de ce parc vu que je l’ai déjà fait quelques fois.

L’avantage de ce parc est que chaque fois qu’on y va, comme c’est une saison différente le paysage lui aussi varie. Ce jour, le ciel est nuageux mais il fait plus de 20 degrés. A moment donné, un énorme nuage noir est venu nous menacer. Mais heureusement le vent est avec nous : il l’a chassé et c’est ainsi que nous avons fait notre promenade bien au sec. 

Cette fois, ce qui est remarquable, c’est le mélange de vert. Chaque arbre semble faire assaut d’imagination pour nous offrir un vert différent de son voisin. Certains arbustes, comme le fusain du Japon, vont même jusqu’à mettre des feuilles jaunes qui de loin font penser à des fleurs. Le charme comme son nom l’indique essaye de nous charmer avec ses « grappes » qui pendent sous les feuilles d’un vert tendre. Le pin noir affiche le marron de son bouquet de pommes de pin au centre de ses épines très raides et d’un vert profond. Cette raideur contraste avec « la chevelure » légère des pins de l’Himalaya. Et au milieu de toute cette verdure, il y a un magnifique frêne qui se dresse au sommet d’une petite colline. Il est majestueux mais il semble avoir mis toutes ses forces dans sa beauté en oubliant de mettre des feuilles. 

Et cette débauche de verdure a un énorme avantage : le mélange des couleurs correspond à un mélange des odeurs. Chaque arbre offre à notre passage sa plus agréable odeur. Et c’est d’autant plus agréable que les bernaches qu’on voyaient dans tous les coins du parc lors de nos précédentes visites ont l’air d’avoir déserté le parc (du moins dans la partie que les Petits ont visitée) et avec elles l’odeur parfois désagréable qu’elles laissaient derrière elles. On n’en n'a vu que deux au bord de la piste d’athlétisme. Comme il y avait des coureurs, peut-être les chronométrer-t-elles ? 

Un grand merci à Catherine et Françoise ainsi qu’à nos chauffeurs

Annie R.

5 mai 2023

 



Vendredi 28 avril 2023 :

 

Le Jardin de sculptures de la Dhuys

 

Ce jour, Jean-Marc P. et Lydie L. ont convié 23 Escargots à aller visiter le Jardin de sculptures de la Dhuys.

Le temps est légèrement couvert, mais le soleil chauffe nos vieilles douleurs. La température monte jusqu’à 23 degrés. Le groupe se scinde en deux très rapidement car le sentier boueux et caillouteux n’inspire pas les Petits. Et si j’en crois les commentaires des Grands, on a bien fait vu les difficultés qu’ils ont rencontrées. Cela a laissé aux Petits tout le loisir d’admirer les statues qui sont installées sur un terrain d’environ 100 mètres de long et 50 mètres de large, prolongé par une allée entre la Marne et un champ sur environ 200 mètres. 

Véritable galerie à ciel ouvert, les bords de Marne offre à cet endroit une balade des plus atypiques, à la fois pleine de romantisme et d’originalité. En effet, le sculpteur Jacques Servières (avec l’accord du maire de l’époque) a fait de ce lieu son atelier de plein air sur un hectare, et a laissé libre cours à son imagination. 

Jacques Servières a un diplôme de l’Education Nationale pour la rééducation en psychomotricité (Il essaye de réparer les enfants cabossés par la vie pour les reconduire si possible vers le chemin de l’école). Mais dès l’âge de 26 ans, il se passionne pour ce qui est manuel : il construit lui-même sa maison. Lors d’un séjour en Anjou, il découvre le métier de tailleur de pierre. Il remporte avec un ami un concours en Algérie où ils ont fait une statue monumentale. Dès lors, sa passion pour la sculpture est née. Mais, dans un premier temps, elle se heurte à ses voisins. Ceux-ci n’apprécient pas de l’entendre taper sur des pierres dans son jardin à longueur de journée le week-end. 

En se promenant en canoé sur la Marne, il découvre un jour de gros blocs de calcaire. Ces pierres sont celles de l’ancien pont de l’aqueduc de la Dhuys bombardé en 1939. Ces blocs sont entreposés pêle-mêle sur un terrain appartenant à la ville de Chessy. Il négocie alors avec le maire de l’époque de pouvoir y installer des statues, la municipalité elle ne prenant en charge que l’entretien du terrain. 

Il commence ses travaux à partir de 1987.Il a alors 33 ans. Un parc d’une quarantaine d’imposantes sculptures en pierre sur les bords de la Marne va alors voir progressivement le jour. Il réalise en moyenne deux sculptures par an. Ce jardin prend son nom de la Dhuys (ou Dhuis), la rivière, anciennement acheminée en cet emplacement par un aqueduc, jusqu’au réservoir de Ménilmontant à Paris. Il a ainsi transformé toutes ces vieilles pierres en une véritable forêt de sculptures. Alors que d’autres profitent de leur temps libre pour aller dans leur jardin faire pousser qui des fruits, qui des légumes, qui des fleurs, lui se consacre à sa passion les jours où il ne travaille pas donc, le mercredi, le samedi, les dimanches et les vacances scolaires dans son jardin de sculptures. Il ne fait aucun dessin préalable de chaque statue. Il sculpte par intuition. Quand il est dans une impasse, il laisse reposer et va s’attaquer à une autre statue.

Les premières sculptures du Jardin, peuplées d’animaux plus ou moins fantastiques, sont semblables à des totems et font écho à la passion de ce sculpteur latignacien (de Lagny-sur-Marne) pour les pays d’Asie où il se rend régulièrement, encore aujourd’hui. Pour rappeler l’aqueduc de la Dhuys, il a construit deux arches dans l’axe de la Marne. L’une d’elle où l’on trouve notamment des cochons lui a demandé une année de travail

Les statues sont monumentales : certaines sont hautes de près de quatre mètres. Elles représentent des personnages humains, essentiellement féminins ou des animaux (mythiques et réels). Un cheminement qui retrace l’évolution de son style et de ses influences. Au fil des statues, les corps féminins deviennent plus longs, plus souples et s’étirent vers le ciel. Il a voulu ainsi aussi représenter la fluidité du fleuve qui coule à côté. Chaque sculpture porte l’initiale du sculpteur ainsi que sa date de réalisation. Les sculptures de l’allée remontent vers la source de la Marne et c’est peut-être une des raisons pour lesquelles elles sont de moins en moins monumentales comme pour retracer le cours de la Marne, plus étroit à sa source. Cependant, il faut prendre le temps de les examiner sous toutes leurs faces. Il y en a une qui a deux faces : la face côté Marne représente des animaux de l’eau. La face côté champs, représente des animaux de la terre. Il y a deux magnifiques statues de femmes. L’une dont on ne voit que le dos : de belles fesses et une grosse tresse de cheveux et qui de face porte un lourd fardeau. Une autre dont le dos peut passer inaperçu et quand on est de face, on la voit poser la main sur un enfant. 

L’installation de ses statues est due à des contraintes financières et techniques. Il a déplacé les blocs avec ses propres moyens financiers. Donc il lui fallait aller très vite pour louer le camion-grue le moins longtemps possible. Il a donc installé des chappes en béton un peu partout sur le terrain. Ensuite, le camion-grue y a déposé des blocs plus ou moins gros en fonction du terrain (il n’était pas question qu’il s’embourbe). Il a réuni chaque bloc avec du mortier et ce n’est qu’ensuite qu’il a commencé son travail. Celui-ci va durer 25 ans. 

Aujourd’hui, Jacques Servières a abandonné la sculpture pour la peinture. Pour lui, bien qu’il ait commencé la peinture à peu près en même temps que la sculpture, il est beaucoup facile de travailler en 3D (la sculpture) qu’en 2D (la peinture) Selon lui, lorsqu’il faisait de la sculpture il était un chien fou mais avec l’âge il est devenu un vieux chien mais attention, un vieux chien qui peut encore mordre ! Il tapait fort sur son burin. Aujourd’hui il doit peindre avec douceur quoique parfois, le « burin » peut être nécessaire.

Jacques Servières a pour projet de faire une chronique picturale sur la ville de La Seyne. Après son rapatriement de l’Alliance Française de Chandigarh en mars 2022 pour cause de Covid, il s’est installé à La Seyne-sur-Mer. Depuis, il a réalisé plusieurs peintures de la ville.

Un grand merci à Jean-Marc et Lydie pour cette promenade

 

PS : sur YouTube, il y a deux interviews de Jacques Servières qui datent de 2016, pleines d’humour, de tendresse, d’humilité où l’on découvre qu’il est lui-même surpris d’avoir laisser son empreinte. 

 

Annie R.

28 avril 2023


Vendredi 21 avril 2023 :

 

Magny-le-Hongre

 

Ce jour, Guy D. et Eric D. ont convié certains membres du groupe Bondy Vadrouille à se joindre aux 24 Escargots Randonneurs pour la promenade. Françoise J. a elle aussi participé au groupe. 

Le temps est mitigé mais malgré tout très agréable. Et finalement, la promenade s’est déroulée avec des conditions climatiques très favorables. Dès que tout le monde est arrivé, deux groupes se mettent en marche : les plus rapides sous la houlette de Eric, les autres sous la conduite de Guy et de Françoise.

Guy commence par faire un bref historique de Magny-le-Hongre. Il rappelle d’abord que cette petite ville a dû son essor à Disneyland. En 1990, il y avait 331 habitants. En 2011, il y en avait 6.500 (et leur nombre a probablement augmenté depuis). Donc au départ c’est un tout petit village qui s’appelle Magny-Sainte-Geneviève. 

A l’origine, la seigneurie de Magny-le-Hongre est divisée en plusieurs fiefs, les plus importants sont ceux des chanoines de Sainte Geneviève du Mont, à Paris et des princes de Rohan-Guéménée qui, les uns et les autres, se qualifient seigneurs du lieu, bien qu’ils ne le soient qu’en partie. Dès le XIe siècle, les chanoines de Sainte Geneviève sont en possession de biens à Magny et c’est à eux, très probablement, qu’on doit la construction d’une église et l’érection de cette église en Paroisse.

Le lieu s’appelle Magny-Saint-Geneviève ; il y a un pèlerinage à cette Sainte, qui est la patronne de l’église. A côté, une fontaine aujourd’hui restaurée, porte également son nom. Elle aurait des vertus miraculeuses. Ce village garde ce nom jusque vers 1412. 

De 1412 à 1415 (sous Charles VI), la terre de Magny appartient à Jacques le Hongre, écuyer général, conseiller sur le fait de la justice des aides. C’est lui, très probablement, qui laisse son nom au village appelé par la suite, tantôt Magny-Sainte-Geneviève, tantôt Magny-le-Hongre.

Mais la visite n’est pas celle du village mais celle des étangs à l’extérieur de la ville. Ils sont au nombre de six.

Les étangs des Colverts, des Grouettes, du Lochy (2 étangs), de la Mare Houleuse et de la Boiserie ne sont pas des plans d’eau naturels. Ce sont des bassins de rétention d’eau. Leur but est de récupérer les eaux pluviales et ainsi éviter des inondations sur la commune. Ils sont gérés et entretenus par Val d’Europe Agglomération. Ils ont été installés sur des sites choisis en rapport à ce que l’on appelle, un bassin versant, c’est à dire une surface imperméabilisée au sol qui coule naturellement vers un même endroit.

La taille des étangs de Magny est dimensionnée pour accueillir une quantité d’eau égale à l’occurrence centennale (une chance sur cent qu’une crue de ce genre arrive en une année), à laquelle sont ajoutés 50 centimètres de “marge”, par sécurité.

Les éventuels trop-pleins s’écoulent dans le ru du Lochy.

Les deux premiers étangs ont été construits en 1991. Celui de la Boiserie (38.000 m3) est réservé à la pêche, celui de la Marre Houleuse (40.300 m3) est réservé au modélisme naval. Puis en 1998, le premier étang du Lochy (35.000 m3) et le second du même nom (28.000 m3) construit en 2005, sont eux aussi réservés à la pêche. Viennent ensuite s’y aouter en 2001 l’étang des Colverts (40.000 m3) et en 2006, l’étang des Grouettes (30.000 m3)

La promenade se déroule au milieu de la prairie. Il n’y a aucun bruit mis à part celui de nos bavardages. Comme le terrain ne présente pas de difficultés particulières, on peut admirer le paysage. Sur une petite île au milieu d’un des étangs, on aperçoit deux oiseaux mais ils sont trop loin pour pouvoir les identifier avec certitude. Peut-être des cormorans, peut-être des hérons, peut-être les deux ? Comme le terrain est en pente, on aperçoit sur la droite, caché par les herbes et les branchages, une petite rigole pleine d’eau. Notre groupe ne fait que le tour de deux étangs. 

Lors d’une pause, on voit ce qui peut paraître comme un simple tas de bois mais qui en fait est ce qui est appelé un micro-habitat. C’est une zone de refuge et de reproduction pour de nombreuses espèces (notamment rat et grenouilles). Le bois mort qui se décompose constitue à lui seul une succession écologique très riche : alimentation (par la dégradation du bois), fraîcheur, niche, refuge, reproduction….ces empilements de manière désordonnée de branches et de troncs aux diamètres hétérogènes doivent être au minimum de 1m3, mais le plus favorable est à partir de 3m3. Il est à noter que dans le cadre de l’économie circulaire, les bois de ce tas sont issus du recyclage de branches d’élagage du bois de Célie (à Emerainville). 

Mais malgré cette pause, certaines commencent à trouver la promenade trop dure. On va donc revenir vers le point de départ. Guy propose alors à ceux qui « se sentent encore en jambe », d’aller faire un tour dans le bois juste au-dessus. Avant de rentrer dans le bois, on passe par une terrasse en surplomb, qui offre une vue sur les espaces verts en dessous et sur le village. La promenade dans les bois est très agréable. Comme le reste de la balade, elle se fait dans le calme (pas d’avions, pas de voitures). On a alors l’occasion d’entendre les oiseaux qui montrent qu’ils sont heureux d’avoir retrouvé le soleil. C’est l’occasion de deviser par petits groupes sans avoir à faire trop attention (le terrain est bien dégagé mais attention par endroits il y a des flaques d’eau). Puis on arrive au sommet d’une petite colline. On fait une pause pour se désaltérer et admirer le paysage. On a vue sur la vallée et au loin, vue sur le village. Mais toutes les bonnes choses ayant une fin, il faut redescendre (là, il faut faire attention car le chemin est en pierre et il est très facile de déraper). On croise le groupe des grands qui va à son tour visiter la forêt. Finalement, tout le monde se retrouve au point de départ, très heureux d’avoir découvert un nouveau lieu d’escapade.

Merci à Guy, Eric et Françoise ainsi qu’à nos chauffeurs. 

 

PS : petit rappel pour ceux qui auraient la mémoire qui flanche : un hongre est un cheval châtré. Pas flatteur pour le Sieur Jacques le Hongre !!!!

 

Annie R.

21 avril 2023

 


Vendredi 14 avril 2023 :

La Forêt Notre-Dame

 

Pour cette promenade proposée par Jean-Marc P. et Sylvie C. j‘ai dû me faire « portée pâle » (si, si, j’avais un mot d’excuse !!!!). Aussi pour remplacer ce petit mot qui voudra bien se lancer pour en faire le compte-rendu ? Pas besoin d’en mettre des tonnes, juste rappeler les bons moments de la journée.

J’ai bon espoir de pouvoir revenir pour la prochaine randonnée. On croise les doigts …… 

Annie R.

14 avril 2023

 


Vendredi 7 avril 2023 :

 

Le Parc de la Haute-Ile

 

 25 Escargots ont répondu à l’invitation de Catherine K et de Françoise J. de se rendre au parc de la Haute-Ile. Le temps est très agréable et donc propice à la promenade. Comme chaque fois, le groupe se scinde en deux : Les Petits (ceux dont la santé ne permet pas d’avancer vite) et les Grands qui en principe n’ont aucun problème les empêchant d’avancer.

Je ne vais pas vous parler pour la nième fois de l’histoire de ce parc. Je vais plutôt vous parler des plantes et autres végétaux que l’on va admirer. Dès l’entrée dans le parc, on longe une allée dont on devine au loin les fleurs blanches de l’épine noire qui se mélange au vert tendre des arbres. Puis on jette un œil au canal très calme et qui serpente au soleil et semble se jouer avec les nuages. On admire ensuite un énorme saule pleureur. Juste à côté, il y a un immense panneau métallique avec des silhouettes d’oiseaux du parc ainsi que leur nom. Une très bonne idée vu le nombre d’oiseaux que l’on est susceptible de croiser dans ce parc. Profitant d’une pause nécessaire pour certains, on profite d’un champ de pâquerettes auquel se mélangent des petites fleurs bleues. Celles-ci semblent protégées par un buisson d’épine noire, dont les pétales volent au gré du vent comme des flocons de neige. Puis c’est un parterre de fleurs mauves : celles du lierre terrestre ou courroie de Saint-Jean. Les fleurs blanches du merisier lorsqu’on lève la tête jouent à cache-cache avec la blancheur des nuages. Le long des allées on voit des panneaux avec des oiseaux stylisés et le nom de ceux-ci. Puis une odeur très agréable m’attire : celle des grappes blanches d’un cerisier à grappes, une variété de prunus. A noter que l’autre nom de cette variété lui convient très mal puisque c’est le bois puant !! Au loin, j’aperçois des fleurs blanches qui sont des Tussilage ou fils-avant-le-père ou chou de vigne. Elles ressemblent aux graines de pissenlit lorsqu’elles volent mais se différencient par leur bordure jaune-orangé. Les peupliers se dressent fièrement. Puis on fait une halte aux jeux. Marcelle et Annick qui ont l’âge (entre 6 et 12 ans, elles l’ont bien ????) vont tester un jeu de balançoire. 

Sur le chemin du retour, on trouve le parfait attirail pour réparer les vélos. Afin que personne ne puisse a priori les voler, on trouve diverses clés mais elles sont fixées avec une chaîne. Juste à côté, on a de quoi gonfler les pneus. 

Enfin, on termine par le jaune des primevères officinales plus connues sous le nom de coucou.

Et maintenant une demande : TOUS LES GRANDS ne pourraient-ils A TOUR DE ROLE venir aider les Petits (certains le font volontiers mais ce sont toujours les mêmes). Il faut savoir que lorsqu’on fait partie des Petits c’est pour aider celles ou ceux qui en auraient besoin mais le plus souvent parce qu’on a des problèmes de santé importants. Parfois, on n’est pas suffisamment en forme pour aider. Et il peut arriver que les « aidants » deviennent des « aidés » comme ce fut mon cas lors de la sortie à Neuilly. C’est la raison pour laquelle au moins pour aider Pierrette, Nadine (et Pascal s’il décide de poursuivre avec nous), il faudrait au moins trois personnes valides pour chacun, deux qui soutiennent lorsque le besoin s’en fait sentir et au moins un pour prendre le relai car croyez-moi c’est très fatigant. On ne sait pas ce que la vie nous réserve (je ne le souhaite à personne) mais un Grand pourrait un jour devenir un Petit et là il serait bien content d’être aidé ? Ce serait quand même dommage d’avoir à désigner des « volontaires » !!!

Un grand merci à Catherine et Françoise.

Annie R.

7 avril 2023

 


Vendredi 31 mars 2023 :

Le parc du Croissant Vert

 

Catherine K.et Françoise J. ont convié ce jour les Escargots pour une visite du Parc du Croissant Vert. Mais c’est sans compter sur les caprices de Mathis !!!

Ce n’est pas un affreux bambin râleur mais seulement une tempête. On annonce des vents à 85 Km/h et aussi des orages possibles. Afin de ne pas courir de risques, nos animatrices décident d’annuler la randonnée.

Certains (ou certaines) diront sûrement que vu le temps qu’il a effectivement fait, on aurait pu y aller. Mais c’est oublier que tout le monde n’a pas la même forme physique et que le but de la randonnée n’est pas de faire courir de risques à quiconque. Et, il est plus facile de dire a posteriori « on aurait pu y aller » que de prendre a priori la décision de faire ou non la promenade. 

Profitons-en pour rappeler comment est attribué le nom d’une tempête ? Voici ce que j’ai extrait du site de Météo France.

Depuis 1954, l’université de Berlin baptisait les anticyclones et les dépressions. Chaque "centre d’action" appelé à influer sur le temps en Europe centrale reçoit un prénom. Ces derniers sont reportés sur les cartes d’analyse et de prévision établies par le Deutscher Wetterdienst, le service météorologique allemand. Les prénoms sont donnés, de consonance germanique, annuellement par ordre alphabétique. Les années paires, les anticyclones portent des noms masculins et les dépressions des noms féminins, et inversement les années impaires. Mais très vite, on se rend compte que la population est beaucoup plus attentive lorsque la menace porte un nom qui lui est familier loin des Klaus, Dirk…Depuis le 1er décembre 2017, les services météorologiques français, espagnol et portugais attribuent le nom des tempêtes susceptibles d’affecter leur territoire. En 2021, la Belgique et le Luxembourg rejoignent cette organisation. Les cinq services météorologiques se substituent ainsi à l’Université de Berlin. Ce nouveau système fonctionne à l’instar de celui mis en place avec succès en 2016 par le Royaume-Uni et l’Irlande.

La coordination mise en place n’est pas limitée à la France, l’Espagne, le Portugal, la Belgique et le Luxembourg. Si une tempête est susceptible d’affecter d’abord le territoire de l’Irlande, de la Grande-Bretagne ou des Pays-Bas, c’est le nom choisi par leurs services météorologiques qui est retenu, et réciproquement. Une dépression est nommée par un des 5 services météorologiques français, espagnol, portugais, belges ou luxembourgeois uniquement si elle risque de provoquer une vigilance vent au moins de niveau orange sur un de ces pays. Les vigilances pour les vents régionaux de type Mistral ne sont pas prises en compte.

Le service météorologique qui prévoit d’émettre le premier l’alerte de couleur orange ou rouge, donne le nom de la tempête à partir d’une liste préétablie, et en informe les autres. La tempête garde le même nom durant tout son cycle de vie. La liste préétablie respecte l’ordre alphabétique avec une alternance des prénoms féminins et masculins.

Annie R.

31 mars 2023

 


 

Vendredi 24 mars 2023 :

 

Neuilly-Plaisance

 

Martine L. et Françoise J. ont donné, ce jour, rendez-vous au parking d’un super marché à 21 Escargots. Le programme du jour n’est pas de faire ses courses ensemble mais de visiter Neuilly-Plaisance. 

Lorsqu’on se rend au point de rendez-vous, alors qu’on est en voiture, on essuie une averse de grêle. Mais, optimistes, on se dit qu’ensuite on aura beau temps. Et de fait, la promenade débute sous le soleil avec une température printanière. Le groupe se sépare en deux comme d’habitude. Le groupe des Petits commence par traverser le stade. On n’a pas pris de ballon donc pas possible de faire un foot. Et on n’a pas de chaussures à crampons, donc pas possible de faire une course sur la piste. D’ailleurs, les lignes n’ont pas été tracées ni sur le terrain ni sur la piste !!!

Après avoir quitté le stade, on longe une zone résidentielle. Le soleil brille et on peut lever la tête pour admirer les arbres en fleurs, notamment un magnolia et des prunus. Mais très vite, on va rentrer la tête dans les épaules (tout le contraire des gastéropodes !!!) car le vent se met à souffler très fort et surtout une giboulée (normal on est en mars) vient nous doucher. Il y a de la pluie, de la grêle. Dur, dur d’avance dans ces conditions. On trouve un tout petit abri le long d’une façade. Et quand la pluie va cesser, on va reprendre notre chemin vers la Voie Lamarque. 

A l’origine, le nom Lamarque est celui d’un exploitant d’une carrière de gypse située sur le flanc du Plateau d’Avron, de part et d’autre de la côte des Fauvettes. Le début de l’extraction du gypse à cet emplacement date du 19e siècle et les roches extraites sont transportées à travers la commune alors peu peuplée (1307 maisons en 1901), jusqu’au bord de la Marne où elles sont transformées en plâtre dans l’usine ou chargées sur des péniches grâce à l’embarcadère.

Cette voie piétonne est à l’origine une voie de chemin de fer qui va des carrières sous le Plateau d’Avron jusqu’à la Marne. Elle est utilisée jusqu’en 1960 pour acheminer le gypse provenant des usines de plâtre jusqu’au port de la Maltournée. L’invention en 1875 de M. Paul Decauville a permis la construction d’une voie ferrée grâce à des rails à faible écartement, tout en métal y compris les traverses et donc facile à poser ou à démonter. Un petit fragment est visible à l’entrée « Bois d’Avron ». Jusqu’à 25 wagons descendent chargés de gypse chaque jour.

De la Place Jean-Mermoz jusqu’au boulevard Galliéni (nationale 34), ce tronçon de la voie Lamarque est aussi le chemin du seul transport en commun passant par Neuilly-Plaisance, le tramway. Cette ligne de tramways vient de la Gare de Rosny-sous-Bois jusqu’à la Marne à la station Maltournée et ce jusque dans les années 1930 où il sera remplacé par les autobus avec un trajet un différent.

 

La voie Lamarque est un long chemin piéton de plus de 2 km qui traverse la ville, de la station du RER Neuilly-Plaisance, en partant du point le plus bas jusqu’à la rue du Bois d’Avron au plus haut.

La voie ferrée est abandonnée en 1960 avec l’arrêt de la carrière. C’est en 1988 que la commune de Neuilly-Plaisance débute l’aménagement de cet espace.

La pluie ayant cessé, il est agréable (quand on n’a pas mal au pieds comme ce fut mon cas !!) de flâner sur cette promenade et d’admirer les différentes variétés d’arbres (pour chacun un panneau indique de quoi il s’agit), certains en fleurs, d’autres avec quelques petites feuilles qui essaient de sortir, d’autres encore « tout nus ». Dommage que le RER passe tout près et trouble parfois la quiétude des lieux.

Puis on va faire la connaissance de Camille. Ce n’est pas une personne mais une cloche : l’ancienne cloche de l’Eglise Saint Henri

Après d’âpres batailles entre les syndicats respectifs de deux hameaux, dits du Bois de Neuilly et du Val-Plaisance, chacun voulant l’église dans son hameau, des actions en justice, des réunions municipales, M. Poulet-Langlet décide de faire construire l’église avec ses deniers personnels sur le dernier terrain proposé avenue Victor Hugo.

Construite à partir de 1868, cette église est offerte avec son terrain en 1873 à la Commune de Neuilly-sur-Marne Elle est consacrée Paroisse de Neuilly-Plaisance en 1896, peu après la naissance de la ville. M. Poulet-Langlet la nomme de l’un de ses prénoms : Henri, et choisit de l’orienter vers la Route Impériale (RN 34).

La construction de l’église, commencée en 1869, subit des dégâts pendant la guerre de 1870, criblée d’obus et de boulets. Elle est achevée en 1873. Cette église n’est pourtant pas considérée et des conflits se font jour entre Saint-Baudile, paroisse de Neuilly-sur-Marne et Neuilly-Plaisance.

Ce n’est qu’en 1896 que Saint-Henri devient officiellement paroisse, sur ordre de Félix Faure, président de la République. 

En 1910, la crue catastrophique de la Marne atteint l’église avec 1,50 m d’eau à l’intérieur. Les ornements et de nombreux meubles sont perdus, y compris l’harmonium. C’est la salle paroissiale, convertie en chapelle de secours, qui permet à la population sinistrée de se réfugier, avec distribution de nourriture. Une autre crue, en 1920 est presque aussi catastrophique que celle de 1910.

Camille a été offerte par Rose Giraud-Bonneau lors de la construction de l’église. Rose Giraud-Bonneau est connue pour avoir acheté à Poulet-Langlet le chalet du Rond-Point en 1869, construction démolie dans les années 1970 pour créer un square situé rond-point du Chalet. En 1989, la cloche de l’Église, Camille, est remplacée par 4 nouvelles cloches Geneviève, Madeleine, Marie et Angeline, financées par des familles nocéennes.

Depuis cette époque Camille est exposée Voie Lamarque

Un grand merci à Martine et Françoise ainsi qu’à nos chauffeurs

Un grand merci aussi au site de la ville de Neuilly-Plaisance où j’ai puisé les informations ci-dessus

 

Annie R.

24 mars 2023

 



Vendredi 17 mars 2023 :

 

Le Parc de Créteil

 

La météo annonce 17 degrés (pas mal pour un 17 mars !!) mais c’est sans compter un vent fort qui va très vite refroidir la température. 18 Escargots ont décidé de se rendre à Créteil pour découvrir l’Ile de Loisirs.

Tout d’abord : un coup de gueule. On est un GROUPE et on doit se comporter en tant que tel. Or, ça n’a pas été le cas ce vendredi. Sans attendre que Jean-Marc et Marcelle déterminent quel est le meilleur parcours pour les Petits, les Grands, sans attendre en plus leur animateur, sont partis « comme des flèches » en oubliant tout. Que les autres suivent ou non n’est pas leur problème. Un groupe, d’après la définition du dictionnaire est la réunion de plusieurs personnes en un même lieu. Donc tant que l’ordre de dispersion n’est pas donné (en ce qui concerne notre groupe, tant que les deux groupes ne sont pas formés), on doit rester groupé. Jean-Marc a eu des problèmes de voiture et est arrivé avec retard (il est tout pardonné), ce n’est pas une raison pour ne pas respecter les règles. A moins que les Grands souhaitent qu’on en revienne à ce qui était à l’origine : un seul groupe où tout le monde respecte le rythme du moins rapide ? A eux de décider….Notre problème d’animateurs ne s’améliore pas alors il faut que chacun y mette du sien.

L’île de loisirs de Créteil est gérée par un syndicat mixte qui réunit des élus de la région Île-de-France, du département et de la commune. C’est un espace de verdure aménagé qui permet la détente et la pratique d’activités sportives, culturelles, de plein air et de loisirs dans un cadre naturel préservé du bruit et des nuisances.

L’Ile fait une surface de 62 hectares et comprend :

• 1 plan d’eau de 40 hectares, 

• 1 plaine de jeux de 4,5 hectares avec parcours de santé,

• 1 parcours de course d'orientation,

• 1 école de voile, de planche à voile et de kayak,

• 1 piscine à vagues, 1.310 m²   de bassin, 1.310 m² de plages, 104 m² de pataugeoire,

• 1 toboggan de 70 m, vestiaires – sanitaires,

• 1 Maison de la nature,

• Les aires de jeux (petits, moyens, grands).

 

La promenade du jour consiste à faire le tour du plan d’eau.

Il s’agit à l’origine d’une carrière d’extraction de gypse et de graviers.

Cette gravière exploitée de 1940 à 1976, creusée dans les anciennes alluvions de la Seine et de la Marne proches de leurs confluents, a atteint la nappe phréatique de Champigny, alimentée par la Marne, ce qui a conduit à la formation de mares profondes.

L’aménagement de la carrière en lac après de nombreux travaux lui a donné une forme allongée selon un axe nord-sud. Il possède un allongement maximal de 1.500 mètres pour une largeur variant de 250 à 400 mètres. Sa profondeur moyenne est de 4 mètres avec un maximum de 6 mètres pour une surface qui atteint 40 hectares. Son pourtour est de 4 kilomètres environ.

Dès le départ, on voit que les bords du lac sont occupés par des roseaux qui bercés par le vent jouent à cache-cache avec un jet d’eau au milieu du lac derrière. Les bernaches et les canards profitent du réchauffement de la température pour s’ébrouer dans l’eau. Dommage que par endroits l’eau stagnante dégage une odeur désagréable. Un énorme prunus se dresse devant nous, avec ces petites fleurs blanches. Le vent fait voler les pétales telle de la neige. Ce lac est bordé d’immeubles administratifs ou de particuliers mais vu la quantité d’arbres qui le bordent, lorsqu’ils auront leurs feuilles, ceux-ci devraient être dissimulés. Pour le moment, à de rares exceptions près, ils sont assez décharnés. De là où nous sommes, on aperçoit au loin la Mosquée de Créteil.

Les saules pleureurs eux ont déjà des feuilles et avec le vent, il faut parfois esquiver les branches qui volent dans tous les sens. Mais vu qu’elles sont légères, il n’y a rien à craindre.

On voit au loin des enfants d’une école de voile qui profitent du vent pour s’initier à la voile. Il y en a des jaunes, des vertes, des bleues, des rouges. On entend le cri des enfants. Si on en croit un panneau (un peu caché et c’est dommage) il vaut mieux ne pas tomber dans l’eau du lac. En effet, des cyanobactéries ont été détectés dans ce lac. Ces toxines peuvent entraîner des troubles de santé chez l’homme et chez les animaux. La baignade y est donc formellement interdite. Il est possible de pêcher mais il ne faut pas consommer les poissons pêchés. 

Puis on croise un laurier-tin aux fleurs blanches. Mais à la différence du prunus aux fleurs légères, le laurier lui à des bouquets compacts. Puis ce sont les fleurs rose-rouge du groseillier à fleurs. 

Sur notre gauche, on longe l’immeuble imposant de la préfecture. Au détour d’un chemin on découvre un autre jet d’eau. Le premier que l’on a vu était tout en hauteur, celui-ci se projette en dôme. On voit la tour d’une autre administration (j’avoue que je ne sais pas laquelle ?)

Clopin clopant, notre groupe poursuit son petit bonhomme de chemin. Le tour du lac est bien aménagé et il est donc facile d’y marcher. Le vert foncé des berberis tranche avec le jaune du forsythia. Les troncs d’arbre encore dénudés semblent faire des contorsions pour attirer le regard malgré tout. 

Après une pause gouter, il est temps pour notre groupe de penser au retour (qui paraît toujours plus long que l’aller pour certaines !!). On en profite pour jeter un œil vers les maisons qui bordent le lac. L’une d’elles nous permet d’admirer le rose d’un magnifique magnolia. Un peu plus loin, ce sont les futures grappes naissantes d’un aralie d’intérieur. Enfin c’est le rouge flamboyant d’un camélia. 

La météo a été clémente avec nous. Le vent nous a un peu ensuqué mais rien de vraiment gênant. A peine tout le monde dans les voitures la pluie s’est mise à tomber. Si elle était arrivée plus tôt, la promenade n’aurait pas été aussi belle. 

Un grand merci à Marcelle et à Jean-Marc ainsi qu’à nos chauffeurs.

 

Annie R.

17 mars 2023

 


Vendredi 10 mars 2023 :

 

Balade à Coubron

 

23 Escargots ont décidé de braver les éléments pour suivre Martine L. dans cette balade à Coubron. Françoise J. n’a pu nous accompagner mais elle est toute pardonnée. Elle donne déjà tant pour notre club qu’on ne peut que lui pardonner cette absence qui je l’espère n’est que temporaire.

C’était vraiment un temps à mettre les escargots (les vrais) dehors : pluie et vent depuis plusieurs jours... Nous avons eu de la chance car si nous avons eu beaucoup de vent, nous n’avons quasiment pas eu de pluie. Comparé aux jours précédents et aux trombes d’eau qu’il y a eu, on pourrait dire qu’il faisait presque beau !!!!

Coubron se distingue des autres communes du département par son caractère rural. Plus petite ville de Seine‐Saint‐Denis, elle a su conserver son patrimoine naturel. Ainsi, contrairement à l'urbanisation importante de certaines communes avoisinantes de Seine‐Saint‐Denis, Coubron a su conserver son caractère aéré, champêtre et son cadre de vie de qualité. Au départ, c’était un tout petit village avec des fermes, des bois (dont une partie des bois de Bondy), des exploitations de gypse. Il a été envisagé à une époque d’y créer une carrière dans la forêt de Bernouille (pour Saint-Gobain et La Plâtrière qui se trouvent à Vaujours). Il y a eu une levée de boucliers car c’était une carrière à nu où il fallait raser la forêt. Le projet a été abandonné.  Ceci est le fruit d'une volonté très forte des habitants et des municipalités successives. Ses habitants sont appelés les Coubronnais (ils sont aussi les moins nombreux du département, à peine 5.000 habitants). Il y a toujours une vigne, des vergers. En zone construite il y a 138 ha, en terrains agricoles il y a 92 ha et en bois et forêt 183 ha. 

La visite commence par le parc de la Mairie. A la sortie, on voit une sculpture d’un sculpteur local Raoul Larche (1860-1912) dont on verra plus tard la maison où il a travaillé. Les Grands vont suivre Martine pour un long périple. Les Petits eux, vont aller à leur rythme et prendre le temps de visiter l’Eglise Saint-Christophe. Cette église est patronnée par Saint-Christophe de Lycie, une région de Turquie, où il subit le martyre vers 250.

La première église de Coubron apparaît dans un texte en 1201. Cette église s’appelait au départ « Saint-Jacques et Saint-Christophe ». Détruite à la Révolution française, elle redevient un lieu de culte au XIXe siècle. 

 

Elle est reconstruite en 1854 dans le style d’origine. Quelques pièces de l'église ancienne, épargnées par la Révolution et classées monuments historiques depuis, ont été conservées dans le nouveau bâtiment Depuis elle est très bien entretenue. Le clocher a été exhaussé de 3,50 mètres en 1861. Un curé de la paroisse a beaucoup marqué, Monsieur l’Abbé Jouveaux, curé des paroisses de Coubron et Clichy-sous-Bois et chapelain de Notre-Dame des Anges en 1839 (année de son ordination) jusqu’à sa mort en 1899. Une plaque apposée sur la gauche de la chaire rappelle ses 60 ans de curé. Ce prêtre a relancé le pèlerinage de Notre-Dame des Anges.

Raoul Larche a réalisé pour cette église une statue en plâtre (l’original en marbre est au musée d’Agen) appelée « Jésus devant les Docteurs ». Une plaque au pied de la statue rappelle la mémoire du sculpteur. 

Sur la gauche dans une chapelle secondaire, il y a un petit autel avec une sculpture représentant Jean-Baptiste. Comme le veut la tradition, il tient un bâton surmonté d’une croix et est accompagné d’un agneau. 

Sur la droite on a un « autel privilégié ». C’est un autel d’une des chapelles secondaires dans certaines églises où, par Indult pontifical (Privilège accordé par le pape en dérogation du droit commun.), une messe pour le repos des défunts pouvait être célébrée quelle que soit la fête liturgique du jour. A l’autel et à cette messe des morts était attachée une indulgence réduisant ou annulant le séjour au purgatoire du défunt pour lequel la messe est dite. (Une indulgence, dans l’église catholique est la rémission totale ou partielle devant Dieu de la peine temporelle encourue en raison d’un péché déjà pardonné)

Le Retable en bois a subi peu de modifications depuis son installation dans l'église au début du XVIIIe siècle. Ce retable représente de haut en bas, Jésus Bon Pasteur (le bon berger qui va à notre recherche). Puis, une peinture du Christ en croix. Seule cette Crucifixion a remplacé, en 1899, la Descente de Croix qui se trouvait sur le panneau central. Entouré de quatre évangélistes (ceux qui ont écrit la vie de Jésus), le tableau est surmonté d'une corniche que soutiennent des angelots à la manière de cariatides. Deux petits panneaux, également du XVIIIe siècle, encadrent le tabernacle à colonnes dorées et torsadées. Ils représentent à gauche Sainte Marie-Madeleine pénitente (avec un crâne dans la main), à droite Saint Jean-Baptiste qui baptise. En 1783, le curé de Coubron commande neuf tableaux religieux. Il est très probable que les deux tableaux conservés dans la nouvelle église de Coubron, une Présentation au Temple et une Sainte Famille, appartiennent à la série de neuf commandée par le curé. Ils sont classés Monuments historiques. 

Dans le reliquaire se trouvent les ossements de Sainte Innocente, Sainte Rufine (martyre à Séville vers 287) et Sainte Victoire (martyre à Carthage vers 304) ainsi que le parchemin signé par Monseigneur Le Cordier, Evêque de Saint Denis en France. Par autorisation spéciale ce reliquaire porte le cachet de la Visitation de Paris.

L’église est aussi remarquable par ses vitraux. Si vous regardez les photos, vous verrez dans l’ordre Saint Victor, Saint Gilbert, Saint-François-de-Sales, Saint-Augustin, Sainte-Léonie, Saint-Hippolyte, Saint-Louis et Saint-Paul. Tous ces vitraux datent du 17ème siècle. 

Au-dessus de la porte principale, il y a une magnifique rosace mais qui semble beaucoup plus récente car pas du tout dans le même style. Mais impossible pour moi de trouver sa date de création.

La promenade des Petits se poursuit par un petit tour vers le marché de la place du Pâtis. Mais ce n’est ni le jour ni l’heure du marché. Sur cette place, on peut voir (sans beaucoup de charme) la maison où était installé François-Raoul Larche dit Raoul Larche. Alors que son atelier était situé au no 6 de la rue Mornay dans le 4e arrondissement de Paris, il résidait souvent en Seine-et-Oise (à l’époque) à Coubron, où sa maison existe toujours. Le 3 juin 1912, il est renversé par une voiture alors qu’il se promenait, au bras d’un ami, dans les rues de Lagny. Transporté dans le coma dans un établissement de santé parisien, il meurt le soir même.

Nos pas vont nous faire naviguer tranquillement dans ce petit village. Mais, la fatigue commence à se faire sentir et les premières gouttes commencent à tomber. On opère donc un repli vers les voitures pour attendre les Grands.

Un grand merci à Martine, à Marcelle qui a servi de guide aux Petits ainsi qu’à nos chauffeurs. 

 

Annie R.

10 mars 2023

 


Vendredi 3 mars 2023 :

Les étangs du Val Maubuée

 

La promenade du jour est proposée par Jean-Marc P. et par Sylviane L.

Bien que « officiellement » on soit encore en hiver, les 29 Escargots qui s’étaient inscrits pour cette promenade ont eu du mal à se l’imaginer. Un beau soleil brille, il n’y a pas l’ombre d’un nuage et la température est plus qu’agréable pour un 3 mars. Il faut vraiment passer dans des zones à l’ombre pour sentir un peu la fraîcheur, sinon, c’est un temps idéal.

Aménagé dans la vallée du ru Maubuée dans les années 1980, ce parc situé au cœur de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée accueille un chapelet de cinq étangs artificiels et forme une véritable coulée verte jusqu'à la Marne. Comme les différents sites qui parlent de ces étangs ne donnent pas le même nom, je ne me hasarderais pas à vous les donner.

La promenade démarre difficilement car il faut monter une pente. Si les Grands la montent sans encombre, il n’en n’a pas été de même pour les Petits. Et oui, tout le monde ne grimpe pas comme des chamois !

Arrivés en haut de cette côte, les Grands vont partir « vivre leur vie » et les Petits, guidés par Marcelle vont alors adapter leur randonnée au rythme des moins en forme du groupe. Mais, au moins, dans ce groupe, on prend le temps d’admirer le paysage. Et avec le beau temps, et ce printemps prématuré, il y a beaucoup à voir. Déjà, on note que le lac est bordé de prunus en fleurs, mais il n’y en n’a pas un qui a exactement la même blancheur que l’autre. Au milieu de la pelouse on croise au hasard, des narcisses jaunes (certains diront des jonquilles), des « Muscaris » dont la couleur hésite entre le bleu foncé et le violet intense. Tiens, là c’est un crocus qui semble un peu perdu tout seul au milieu de cette verdure. Mais surtout, il est si agréable de regarder les reflets du soleil dans l’eau. On entend çà et là des oiseaux qui osent croire au printemps et le font savoir. On voit au loin différents volatiles qui s’ébattent dans l’eau. Il faut dire que l’eau ne doit pas être encore assez chaude pour y rester immobile ! Leur humeur semble à l’unisson avec celle de notre groupe. Les habitations qui ont vue sur ce parc et sur l’étang ont bien de la chance.

En revanche, petite ombre au tableau. Quand on s’approche de la rive de l’étang, on voit que le niveau a beaucoup baissé, peut-être d’un mètre. Et on est en hiver. S’il ne pleut pas, que vont devenir ces étangs en été. 

Autre ombre : le bruit des voitures. Ces étangs sont situés près de grands axes de circulation et le bruit des voitures vient souvent couvrir celui des oiseaux.

Notre groupe fait une halte près de l’aire de jeux. L’occasion pour Marcelle de tester les différents jeux. L’occasion aussi de se revigorer en dégustant le chocolat offert par Sylviane. Qu’elle en soit ici remerciée. 

C’est donc requinqué que notre groupe prend le chemin du retour. On remarque sous des buissons, des violettes qui portent bien leur appellation officielle de « violettes odorantes » tellement elles sentent bon. 

En attendant le retour des Grands, certains des Petits vont faire le tour d’un petit étang pendant que d’autres décident de s’arrêter là et de récupérer. 

Mais finalement, une après-midi au grand air qui fait bien du bien. 

Annie R.

3 mars 2023



Vendredi 24 février 2023 :

 

Le Parc de la Poudrerie à Vaujours

 

 Bien que l’on soit officiellement encore en hiver, le temps est assez doux surtout que le soleil est très présent. 22 Escargots sont rejoints par 17 membres du club de Bondy, club auquel appartiennent Guy D. et Eric D., les deux animateurs de cette promenade.

La promenade débute par une petite présentation par Guy des origines du Parc. Ce parc s’étend sur 4 communes : Vaujours, Livry-Gargan au sud du canal, Sevran et Villepinte au nord. 

En 1865, Napoléon III décide la création d’une poudrerie impériale implantée sur les communes de Sevran et Livry. Il charge Gustave Maurouard du projet. C’est un polytechnicien, spécialiste des questions de poudres. Maurouard innove en préférant la force motrice de machines à vapeur installées dans une centrale plutôt que l’énergie hydraulique. Avec la chute de Napoléon III, le projet est arrêté en 1870 et ne reprendra qu’en 1873. La première usine démarre son activité en 1873. Le pavillon Maurouard, bâtiment de caractère, dont il ne reste aujourd'hui qu'une partie de l'édifice, est la première centrale de force motrice de la "Poudrerie Impériale" (Celle-ci est aujourd’hui réhabilitée en pavillon d’accueil et porte le nom de son inventeur). A l'époque, le site poudrier s'étend sur 30 hectares, à l'abri des regards indiscrets, dans un environnement arboré déjà dense et soigneusement entretenu par le service des Eaux et Forêts. De plus il est près du Canal de l’Ourcq, près d’une grande route et près du chemin de fer. Pour éviter les risques d’explosion, la centrale est positionnée au cœur du dispositif et les ateliers sont disposés tout autour en demi-cercle L'usine, dite "en éventail", est due au génie inventif de l'ingénieur Gustave Maurouard (1822-1910). Elle abrite trois machines à vapeur, alimentées par l'eau du canal de l'Ourcq, ce qui est à l'époque un projet révolutionnaire. Des câbles d'acier distribuent de façon rayonnante l'énergie vers des ateliers. Des centaines d'ouvrières et d'ouvriers s'activent à fabriquer, non sans risques, la fameuse poudre noire, à l'usage civil (pour permettre notamment les travaux du Baron Hausmann), mais aussi militaire.

En 1884, Paul Vieille va créer la poudre blanche, la poudre noire ayant l’inconvénient majeur de dégager une épaisse fumée noire lorsqu’elle est utilisée par un canon, donc peu propice pour un nouveau tir rapide derrière. Quelques années plus tard, on aura la poudre T (pour les chasseurs). A partir de la Première Guerre Mondiale, la fabrication est essentiellement à des fins militaires. En 1916, il y avait 400 bâtiments et 3.500 ouvriers qui y travaillaient. 

Pour les besoins de la guerre, une seconde usine est installée mais cette fois les bâtiments sont installés sur deux lignes parallèles, avec comme de petits arcs de triomphe érigés toute au long d’une même ligne. Selon la tradition orale, le bâtiment porte le nom de « Boris » du nom de l’ingénieur ayant travaillé dans ce bâtiment mis en service en 1881. Ce bâtiment a été la centrale de la force motrice de l’usine linéaire de poudre noire. Le bâtiment abrite deux machines à vapeur. Des câbles d’acier distribuent l’énergie vers les ateliers de fabrication (système de télétransmission télédynamique de Hirn) Mais dans un cas comme dans l’autre, les bâtiments sont conçus en brique et en bois. En cas d’explosion, il n’y a donc pas de projections de grosses pierres. Devant chaque atelier, il y a aussi une partie en maçonnerie plus solide où le personnel serait protégé en cas d’explosion. De même, près de chaque atelier, il y avait un petit bac en pierre afin de permettre à l’ouvrier dont les vêtements auraient pris eu de se plonger dedans.

Pour des mesures de sécurité (mais aussi d’assainissement) quatre mares et un réseau de fossés est creusé pour lutter contre d’éventuels incendies.

Des merlons de terre (buttes de terre) plantés le plus souvent de platane sont créés afin de servir d’écrans de protection en cas d’explosion. 

Le canal de l’Ourcq traverse le site afin de transporter les poudres vers Paris.

En 1876, est créé un champ de tir pour la Marine Nationale. La qualité des poudres fabriquées est ainsi contrôlée sur place. Lorsqu’un tir va avoir lieu, on entend de très loin le garde-champêtre et son tambour demandant à tous de fermer les fenêtres. Des sirènes ont ensuite pris le relai. Les pas de tirs sont au fond ‘un tunnel constitué d’une épaisse couche de béton, tunnel lui-même enfoui sous une butte de terre.

La Poudrerie cesse son activité en 1973. Et après différentes péripéties, la Poudrerie est devenue aujourd’hui un parc forestier ouvert au public. Tous les arbres qui sont dans le parc ont été plantés dans les années 1870. C’est la raison pour laquelle on y verra notamment trois immenses séquoias. Leurs troncs sont plein de petits trous faits par les oiseaux. En effet, l’écorce du séquoia est peu dure en surface donc facile à creuser pour les oiseaux. Lorsqu’on regarde les arbres, ils paraissent déjà verts. Que nenni : ils sont envahis par du lierre très vert qui parfois monte jusqu’au sommet de l’arbre et parfois a même « colonisé » les branches. Il y a environ 25 espèces d’arbres courants que l’on peut observer dans ce parc, 268 espèces pour la flore et 61 espèces d’oiseaux.

La balade est agréable car les allées sont larges et dans l’ensemble bétonnées donc faciles pour circuler. Au hasard on voit l’une des mares (aujourd’hui quasiment à sec). Partout on trouve des restes des voies qui permettaient aux wagonnets de poudre d’être acheminés jusqu’au Canal de l’Ourcq. Vu les couleurs magnifiques le long de celui-ci avec le soleil on y fait une halte. En y mettant beaucoup de bonne volonté (il y a beaucoup de brume de pollution) on aperçoit le Sacré-Cœur dans le fond du canal 

La promenade s’est poursuivie entre flâneries, haltes au gré de la forme de chacune, papotages….. Enfin tout pour passer encore une excellente journée. 

Merci à Guy et Eric pour ce charmant après-midi et aussi pour le gouter qui l’a terminé. Un grand merci aussi à nos chauffeurs

Annie R.

24 février 2023

 


Par suite de pollution aux particules fines, la randonnée du jour prévue au Parc Floral à Paris est remplacée par une promenade au Parc de la Haute-Ile à Neuilly-sur-Marne


Vendredi 27 janvier 2023 :

Le Bois de Grâce

 

Ce jour, il fait froid. C’est normal, on est en hiver ! Mais ce n’est pas cette température qui va arrêter 26 Escargots d’aller faire leur promenade quasi hebdomadaire. Evelyne a retrouvé le groupe des Grands, mais comme elle n’était pas inscrite, elle ne compte pas dans l’effectif.

Vu qu’elle a sa propre voiture, cela n’a pas posé de problème, cependant, si vous voulez profiter du covoiturage, il est impératif de s’inscrire avant le mercredi soir sous peine de rester sur le parking de départ. 

Pour rejoindre le bois, on emprunte une allée bordée d’ifs de chaque côté. Ceux-ci réussissent à cacher les habitations juste derrière.

Ce bois fait une superficie de 65 hectares. Il participe à la continuité écologique de la trame verte du Val Maubuée. Il fait le lien entre le bois de la Grange au sud et le parc du château de Champs-sur-Marne au nord. Cette continuité profite à quelques espèces d’oiseaux forestiers à faible capacité de vol (Grimpereau des jardins, Sittelle Torchepot….) . Toutefois, vu le froid nous ne verrons ni n’entendrons aucun d’eux. Son boisement est constitué de chênes, frênes, charmes, hêtres, robiniers, tilleuls et renferme de nombreuses mares forestières (seuls les Grands verront celles-ci). Ce bois est caractérisé par de grandes allées, bien dégagées. Nous, les Petits, nous n’emprunterons que certaines allées, d’autres faites de cailloux ne pouvant être pratiquées par certaines d’entre-nous.

On voit que c’est un bois récent car si les arbres sont nombreux, leur tronc est loin d’être impressionnant. Mais, lorsque les arbres auront retrouvé leurs feuilles, cette forêt devrait être encore plus agréable. Ce qui attire le regard, c’est que tous ces arbres semblent pousser où bon leur semble. Il y a un joyeux mélange des diverses espèces et toutes semblent cohabiter avec harmonie. On note que les noisetiers ont de plus en plus de chatons. Et même eux rivalisent car pas un n’a la même couleur que l’autre. Au milieu de ce mélange, on aperçoit un petit ruisseau qui semble bien abandonné. Le lierre s’en donne à cœur joie sur la plupart de ces arbres. 

Notre regard est attiré par de petites boules blanches. Ce pourrait être des Symphorines ou Arbres aux perles. Les Indiens transforment ses billes en savon pour la peau et les cheveux. Ces baies blanches étaient autrefois utilisées par les enfants comme munitions pour sarbacane.

Nous avons aussi croisé un arbuste : la Clématite des haies. Elle est aussi appelée Cheveu de la bonne dame, ou Chevelure de vieillard. On comprend ces appellations quand on voit leur aspect car à cette période la plante est en dormance. Avec ses tiges, on fabriquait de solides martinets qui étaient utilisés pour faire avancer les bêtes. Les feuilles sont particulièrement irritantes et on raconte que les nécessiteux les utilisaient pour s’infliger des blessures dans le but d’inspirer la pitié des badauds (d’où aussi son nom d’Herbe aux gueux)

Un grand merci à Martine (notre animatrice), à Françoise (notre accompagnatrice), à Yves (notre serre-file) et à Anna (qui a soutenu moralement Nadine, en petite forme ce jour) ainsi qu’à nos chauffeurs.

Annie R.

27 janvier 2023 


Vendredi 20 janvier 2023 :

 

La Forêt de Bondy

 

Ce jour, Guy D. et Eric D. ont convié certains membres du groupe Bondy Vadrouille à se joindre aux 22 Escargots Randonneurs pour la promenade. On a donc le groupe des Escargots Bondyssants. 

Le temps est mitigé mais surtout très froid. Aussi dès que tout le monde est arrivé, deux groupes se mettent en marche : les plus rapides sous la houlette de Eric, les autres sous la conduite de Guy.

Comme chaque semaine, les arbres sont dénudés et parfois, certains noisetiers tentent de montrer leurs premiers chatons. Les allées sont larges et dégagées mais comme elles présentent de nombreuses aspérités, très vite, Pierrette va se trouver en difficulté mais fidèle à elle-même, avec sa volonté, elle va avancer. Depuis deux randonnées, Nadine elle nous surprend par sa vivacité. 

Bien que située à Clichy-sous-Bois, cette forêt est toujours appelée la Forêt de Bondy. Sa superficie est de 170 ha. La forêt de la Poudrerie faisait auparavant partie de la Forêt de Bondy mais avec l’urbanisation, la forêt a été morcelée. Au Moyen-Age, cette forêt était immense vu qu’elle rejoignait quasiment la Forêt de Fontainebleau. Toutes les villes qui ont comme extensions « sous Bois » étaient dans la forêt de Bondy. Le pont de Bondy (qui était à deux lieues de Paris), était le point d’entrée dans la forêt. Le Chemin des Postes partait de Bondy et passait par l’Abbaye de Livry. De nombreuses rues du secteur portent encore le nom de Chemin des Postes. 

Cette forêt est restée assez sauvage. Peu d’interventions humaines sont venues en modifier l’aspect. Nos pas vont nous conduire près de trois étangs. En fait, il y en a quatre. Ces quatre étangs portent tous un prénom. Au cours du temps, une famille d’architectes, les Formigé, qui habitaient à Montfermeil va intervenir sur ce bois. Jules Formigé va restaurer la Basilique Saint-Denis et la Sainte Chapelle à l’époque d’Hausmann. Son fils Robert va aménager la Forêt de Bondy. Il va notamment crée quatre étangs qui portent le prénom de ses quatre filles : Isabelle, Laurence, Dominique et Virginie (celui-ci est asséché à ce jour par suite d’infiltrations).

L’étang Isabelle est celui qui est le plus grand aujourd’hui. Il est bordé de roseaux. Et comme lorsqu’on le longe le soleil daigne se montrer, les reflets dans l’eau sont du plus bel effet. L’étang Laurence lui est très bruyant car de nombreux canards et autres poules d’eau s’y ébattent en profitant du soleil (quoique l’eau doit quand même être très froide !!!). L’étang Dominique, le plus petit semble réservé aux palmipèdes qui recherchent le calme car ils y sont très peu nombreux. 

Enormément de légendes circulent sur cette forêt qui jouit d’une mauvaise réputation car peu sûre. Plusieurs évènements peuvent en attester. Il y a tout d’abord celui de la Reine Frédégonde reine de Neustrie. Elle a d’abord été la maîtresse d’un petit-fils de Clovis, Chilpéric 1er devenu roi en 561. Elle s’est débarrassée soit directement soit après avoir fait pression sur son époux de plusieurs rivales, il finit par l’épouser. Ce qui ne l’a pas empêché de se débarrasser en 584, dans la Forêt de Bondy, de son époux après qu’il eut découvert son adultère avec un certain Landry ! Elle fait alors reconnaître son fils de 4 mois, comme roi de Neustrie sous le nom de Clotaire II. 

Childéric II a subi le même sort dans la Forêt de Bondy, à Montfermeil plus exactement mais qui faisait alors partie de la Forêt de Bondy. Né vers 655, il est le fils cadet du roi Clovis II. Il accède au trône d’Austrasie à l’âge de 8 ans. En 673, après la déposition de son frère Thierry III, il unifie les royaumes francs de Neustrie et d’Austrasie. Mais d’un caractère généreux et emporté, le roi ne fait pas l’unanimité chez les grands. En 675, les Neustriens organisent un complot pour le supprimer. Dans la Forêt de Bondy, le chef d’une cabale Bodilon profite que le roi chasse pour le tuer avec son épouse alors enceinte. Ce roi n’a que 20 ans et ne laisse aucun héritier. 

A Clichy-sous-Bois, tout près de la forêt existe une modeste chapelle : Notre-Dame-des-Anges, construite au XIIIème siècle. 

On attribue la fondation de cette chapelle à un miracle qui aurait eu lieu sous le règne de Philippe Auguste, selon quelques chroniqueurs, en 1212, et, selon d'autres, en 1233. Voici ce que rapporte la légende (voir site : templiers.net) 

« Au temps où nul n'osait traverser la forêt de Bondy, trois riches marchands angevins, qui se rendaient à Paris pour leur commerce, sont arrêtés non loin de là par des voleurs qui, après les avoir entraînés au plus épais du bois, les dévalisent, les garrottent chacun contre un arbre et les abandonnent ensuite.

« Et cet abandon était, de la part de ces bandits, un raffinement de cruauté. C'était condamner leurs victimes à mourir de besoin, car personne ne s'avisait de pénétrer dans ces lieux redoutés, il était certain qu'on ne viendrait pas les délivrer ; et ce qui devait encore ajouter aux horreurs de ces malheureux, c'est qu'on les avait attachés au bord d'un limpide ruisseau dont la vue devait aiguillonner leur soif.

« En pareille situation, deux des pauvres captifs se mirent à se désespérer et gémir ; mais le troisième, se souvenant que c'était, ce jour-là, anniversaire de la nativité de la Vierge (8 septembre), se mit à implorer son assistance et à prier avec ferveur. Aussitôt, le ciel s’entrouvre ; un céleste messager, visible seulement pour le pieux voyageur, descend, brise ses liens, puis, remonte au séjour des heureux.

« La surprise des deux autres fut grande, quand, au milieu de leurs lamentations, ils virent tout à coup leur compagnon d'infortune qui, débarrassé de ses entraves, vint les délivrera leur tour et leur étonnement se changea en religieuse gratitude quand ils apprirent à quelle intercession ils étaient redevables de leur liberté aussi firent-ils vœu de construire près du ruisseau une chapelle dédiée à la Reine des Anges, et ce vœu fut fidèlement accompli. L'eau de ce ruisseau possédant de très grandes vertus curatives, les malades accoururent de toutes parts, et le pèlerinage acquit une immense célébrité. »

Quelques années plus tard, la petite chapelle, en raison du grand nombre de pèlerins qui la visitaient, étant devenue trop petite, fit place, en 1260, sous le règne de saint Louis, a un édifice plus spacieux, pouvant contenir cinq à six cents personnes. Puis elle a été à nouveau remplacée en 1665, abattue à la Révolution. Une nouvelle chapelle a été construite en 1808. Trois croix représentant les trois arbres où ont été attachés ces malheureux ont été ajoutées en 1844. Aujourd’hui encore il y a le 8 septembre des pèlerinages. 

Parmi les autres légendes, il y aurait celle qui veut que Louis XVI l’ait traversé lors de sa fuite à Varennes sans être reconnu, mais par contre fortement conspué lorsqu’il en est revenu. Certains récits de Mme de Sévigné qui rendait fréquemment visite à son oncle, l’abbé de Coulanges, qui était à l’abbaye de Livry-Gargan en passant par la forêt parlent de celle-ci. Il y a aussi Les Misérables avec Cosette qui vivait à Montfermeil qui faisait alors partie de la forêt de Bondy.

Mais, le froid commence à piquer un peu et on reprend notre chemin. A l’arrivée, nos deux accompagnateurs nous réchauffent avec qui du thé, qui du café, qui du chocolat et des petits gâteaux. Le tout combiné avec une ambiance chaleureuse : voilà tous les ingrédients réunis pour faire de cette journée, un très bon souvenir.

Merci à Guy et Eric ainsi qu’à nos chauffeurs. 

Annie R.

20 janvier2023

 



Photos Vaires 13/01/2023

 

Vendredi 13 janvier 2023 :

 

Le Bois de Vaires sur Marne

 

Les jours qui ont précédé ont été très pluvieux. Ce 13 janvier, les météorologues nous ont prédit du vent et de la pluie. Mais, les dieux de la météo sont avec nous et c’est avec un temps sec et pas trop froid que 26 Escargots ont fait cette randonnée grâce à la gentillesse de Martine L. et de Françoise J. Comme à l’habitude, le groupe se scinde en deux. Mais, Marie-Laure et Yves qui d’habitude vont avec les Grands se sont spontanément proposés pour accompagner les Petits. Qu’ils soient ici remerciés. Ce groupe a été plus tard rejoint par Evelyne et Ana qui avaient raté le rendez-vous Rue de la Chapelle. 

Ce bois a été intégré au réseau européen Natura 2000. Ce dernier regroupe les espaces naturels identifiés pour la qualité, la rareté ou la fragilité des espèces animales et végétales qui y vivent. Le Triton crêté vit dans la partie humide du bois (impossible d’y aller car trop boueux). Le Grand Capricorne ou le Lucarne Cerf-Volant, protégés à l’échelle européenne, ont élus domicile dans la partie dans laquelle on se trouve. C’est ce que nous a expliqué gentiment le président de la Luciole Vairoise que nous avons croisé. Cette association veille notamment à la bonne conservation du bois. Cette forêt est dominée par les chênes mais on y trouve aussi des frênes, quelques pins et de très nombreux petits arbustes. Certains semblent pousser de telles sorte, que lorsqu’ils sont couverts de feuilles, ce doit être des cachettes supers. 

Au gré de la promenade on croise, l’allée des écureuils, l’allée des renards, l’allée des brocards (jeunes cerfs) ……mais malheureusement on ne croisera aucun de ces animaux. Il faut dire que le bruit de nos bavardages peut les faire fuir. D’après le représentant de la Luciole, en ce moment les animaux seraient dérangés par une battue aux sangliers qui se déroule dans les environs. Il faut dire que l’on voit la présence des sangliers aux « labourages » qui longent les chemins que l’on parcourt. Mais heureusement ceux-ci ont eu le bon goût de ne pas se montrer !!!

Vu l’époque où nous sommes, il est difficile de reconnaître les arbres que l’on croise. Tous ont perdu leurs feuilles. Lors d’une précédente visite, nous avions découvert qu’il y a un ramassage systématique des feuilles mortes. Elles sont regroupées en certains points de la forêt, et chacun peut venir se servir pour protéger les plantations à son domicile. Mais vu la façon dont s’est déroulé cet automne, très nombreuses sont encore les feuilles qui jonchent le sol. Elles rendent pour certains la marche plus difficile car il n’est pas possible de distinguer les éventuelles racines qui voudraient nous faire un « « croche-pieds ». La promenade se poursuit au rythme des escargots. On respire l’air pur. Vu le temps annoncé, il n’y a aucun petit avion qui survole la forêt. Vu le sens du vent, on n’entend même pas le train pourtant tout près. L’idéal quoi !

Par endroits, on voit des arbres qui ont été abattus et qui sont restés sur place. Ce n’est pas un mauvais entretien de ce bois. Ces souches ont simplement été laissé-là afin de permettre aux différents « habitants » de cette forêt, qui d’y faire son nid, qui de s’y nourrir. Des mousses recouvrent ces souches. D’autres semblent s’être installés là où elles sont pour protéger les racines apparentes des arbres. Bien que l’on soit encore en janvier, certains noisetiers ont déjà des chatons. Un seringa commence même à avoir quelques feuilles. Pourvu que le froid qui est annoncé ne vienne pas détruire toutes ces nouvelles pousses.

Un grand merci à Martine et Françoise ainsi qu’à nos chauffeurs.

 

PS: Petit rappel Le rendez-vous est fixé à 13h 15 pour un départ à 13h30 DERNIER DELAI

Annie R.

13 janvier 2023


 

20230106 Bois St Antoine PHOTOS

 

Vendredi 6 janvier 2023 :

 

Le Bois Saint Antoine (Le Plessis Trévise)

 

 

La promenade du jour est conduite par Jean-Marc P. et pour la première fois par Sylviane L.

Dès le départ, le ton est donné : Le parking est un champ de boue. Aussi Jean-Marc prend-il la décision de modifier le circuit. On va bien aller un peu en forêt, là où le terrain est praticable pour tous mais on va aussi se promener en ville. Il prend une autre décision : il n’y aura qu’un seul groupe afin que dans les endroits difficiles les personnes les plus alertes puissent aider ceux qui en ont besoin. Sur les 24 Escargots que nous sommes, seul Alain, du groupe des grands, va venir en aide. Les autres sont toujours les mêmes du petit groupe. Un peu dommage….

On commence par une petite incursion en forêt. Cette fois, l’hiver est vraiment là, du moins au niveau des arbres. Ils n’ont plus aucune feuille. Cependant, la température elle n’est pas hivernale. L’allée dans l’ensemble bien dégagée. Dun côté elle est bordée par des pavillons, de l’autre c’est la forêt. 

Nos pas nous conduisent alors vers la Cité de la Joie, fondée en 1954 par l’Abbé Pierre.

En 1954, La France se relève difficilement des dommages de la guerre. La population des campagnes émigre vers les villes où les logements bon marché sont rares. En février 1954, il gèle à pierre fendre depuis plusieurs semaines. La Seine charrie des glaçons. Un bébé et une vieille femme sont morts de froid dans la rue. C’est alors que le 1er février 1954, la voix d’un prêtre s’élève dans les postes de TSF (comme on disait alors) sur les antennes de Radio Luxembourg. Cet appel aura des conséquences inattendues pour le Plessis Trévise, qui est alors une petite commune de 1.300 habitants.

Nombreux étaient ceux qui avaient auparavant trouver refuge au camp de Noisy Le Grand établi par l’Abbé « pour les couche-dehors ». Le camp de Noisy était fait « d’igloos », des abris ovales sans eau et sans fenêtres. 

Dès le 5 février, quatre jours après l’appel à la radio, l’Abbé convoque des entrepreneurs et les supplie de commencer immédiatement les travaux. Il demande que ces maisons soient construites sur le terrain de la « Villa Sans-Gêne », acheté à crédit en 1953, situé sur la commune du Plessis Trévise. Le chantier débute et 70 jours plus tard, 48 petites maisons étaient terminées. Ces logis, modestes, nommés « Les Epis » (en raison de leur disposition), sont inaugurés le 30 avril 1954. Ces petites maisons sont des sortes de baraquement recouverts de tôle.  Ce sont des « maisonnettes » dont les pièces ont tout juste trois mètres de long et à peine deux de large. S’y entassent des familles de 5 ou 6 personnes, voire davantage.

Puis, un centre d’hébergement de 250 logements nommés « Les Toits » est aussi rapidement construit. L’ensemble prend le nom de « Cité de la Joie » selon le vœu de l’Abbé Pierre. La cité sera inaugurée le 15 novembre 1954. 

Au départ, les constructions ne sont que de pauvres baraques, construites à la hâte, pour parer au plus pressé. Au fil du temps, des constructions en dur vont petit à petit se substitue aux abris de fortune et permettre aux familles de s’installer d’une manière moins précaire.

« Les Epis », frappés par un arrêté d’insalubrité en 1972, sont rasés. 200 logements collectifs répartis en 20 immeubles et 50 maisons individuelles seront construits en 1973.

En 2002, une nouvelle réhabilitation de la Cité de la Joie s’avère nécessaire. Certains des bâtiments construits en 1973 sont rénovés, d’autres sont détruits. De nouveaux immeubles et de nouveaux pavillons sont construits.

Puis on reprend notre chemin. Avant de rejoindre les voitures, une halte pause-café est décidée. Et au moment de repartir, Marie-Jo manque à l’appel. Elle s’est éloignée seule pour une « pause technique ». Et malheureusement, en se relevant, elle s’est trouvée désorientée et est partie en sens inverse du groupe. A grands renforts de coups de téléphone, de bonnes volontés, après un temps certain, elle a été retrouvée. On va dire qu’elle a voulu laisser à Sylviane un souvenir pour marquer sa première randonnée en tant qu’animatrice !!!

Cet épisode qui finit bien permet de rappeler des choses essentielles :

- Quand on veut faire une pause technique, on laisse toujours son sac en bordure d’allée pour savoir par où on est parti. 

- Quand on y va, on se fait toujours accompagner. A nos âges, il est tellement facile de tomber.

- TOUJOURS garder son téléphone allumé sur soi et avec une sonnerie suffisamment forte pour qu’elle soit bien entendue par son possesseur mais aussi par ceux qui peuvent le rechercher. Essayer de toujours avoir sur son téléphone le numéro d’une ou plusieurs personnes du groupe que l’on peut joindre en cas de problème.

- Quand on se rend compte qu’on est perdu, on essaye de repérer le maximum d’informations sur l’endroit où l’on se trouve et SURTOUT, on ne bouge plus de là. 

Un grand merci à Jean-Marc et Sylviane pour cette journée. 

 

PS : toutes les informations sur la Cité de la Joie ont été glanées sur le site https://www.memoire-du-plessis-trevise.fr/memoire-du-temps/ 

Annie R.

6 janvier 2023