Photos Bords de Marne 17/01/2025 (en attente)
Vendredi 17 Janvier 2025 :
Les Bords de Marne
Ce jour, le soleil a décidé de se montrer discret. Il préfère laisser la place aux nuages. Et ça a une conséquence : il fait très froid. Et encore heureusement, le vent a décidé de rester en compagnie du soleil et lui aussi est absent. Mais, même bien équipés, le froid pénètre sous nos vêtements. Les Grands prennent la direction de Nogent et les Petits, celle du Perreux.
Très vite, il suffit de regarder la Marne pour se rendre compte qu’elle est très haute. Elle recouvre les petites allées qui d’habitude longent la Marne et où de nombreux promeneurs déambulent. Elle touche les talus de chaque côté. Et rien que de la regarder, on devine que l’eau doit être glacée.
La promenade des Petits va se transformer en balade ornithologique voire animalière. On aperçoit d’abord un héron qui semble totalement frigorifié. Il est perché sur une branche, immobile. On aperçoit sa tête et son long bec, mais pas son long cou (célébré par La Fontaine) car, comme les humains, il rentre la tête dans les épaules. Et ni notre présence, ni nos bavardages ne vont le faire bouger de sa position. Un peu plus loin, ce sont des cormorans. Eux aussi se sont mis en boule, en équilibre qui sur une branche, qui sur un tronc. Mais ils ne bougent pas d’une plume de peur de perdre l’équilibre et de tomber dans l’eau glacée.
Puis on abandonne pour un petit moment les oiseaux, pour admirer un énorme ragondin. Il est lui aussi installé sur une branche en hauteur. A notre approche, il ouvre les yeux mais c’est la seule preuve de vie qu’il nous donne. Tous ces animaux semblent totalement figés par le froid.
On ne va pas le déranger plus longtemps et on poursuit notre route. Et lors de la pause avant de reprendre le chemin du retour, on voit un nouvel héron. Luis aussi est complètement en boule. La seule différence avec le premier c’est que, bien qu’il soit lui aussi la tête dans les épaules, on aperçoit une sorte de barbe. Mais, lui aussi est totalement immobile. Et ce n’est pas le ballet des mouettes rieuses qui va le perturber.
Celles-ci ne semblent pas craindre l’eau glacée car on les voit faire des aller-retours vers la berge. Et, en s’avançant, je constate que c’est un crouton de pain qui attire leur convoitise. Et là leur gourmandise est plus forte que la crainte du froid. Toutefois, elles se bougent tellement qu’elles ne doivent pas avoir trop froid.
Au moment de repartir de notre halte, le héron n’a toujours pas bougé. Au retour, on jette un œil : le ragondin n’a pas bougé d’un pouce, le héron est toujours dans la même position de même que les cormorans. On n’ose imaginer ce qu’ils vont ressentir quand la nuit sera là et avec elle une nouvelle baisse des températures.
Le retour est un peu difficile pour Pierrette mais avec un courage qui suscite l’admiration elle va seule revenir jusqu’à sa voiture.
Un grand merci à Jean-Marc (notre animateur) et Marcelle (notre accompagnatrice), surtout qu’elle a du mal à marcher et qu’elle n’y laisse rien paraître. Un merci aussi à nos chauffeurs.
Annie R.
17 janvier 2025
Photos de la Haute Ile 10/01/2025 (en attente)
Vendredi 10 Janvier 2025 :
Le Parc de la Haute Ile
En ce début d’année 2025, le temps a décidé de ne pas être clément. On alterne froid, pluie…..Enfin tout pour des journées maussades.
Ce jour, il a décidé de se montrer clément. Il fait froid mais sans vent ce qui le rend très supportable. Il y a bien parfois de gros nuages noirs mais ils sont restés sages.
Dès la passerelle qui surplombe le canal, on se rend compte que l’eau est très haute. Et durant la promenade, on voit par endroits des étendues d’eau qui en temps normal n’existent pas. Bilan : on va opter pour une randonnée loin de l’eau. Et ce n’est pas toujours gagné ! La première allée que les Petits empruntent s’avère par endroits très humide. Il y a de nombreuses flaques d’eau. On craint que Pierrette ne puisse pas passer vu qu’elle s’aide de son déambulateur. Mais c’est sans compter sur sa volonté : son engin est devenu tous terrains. Alors que tout le monde hésite devant la flaque, elle, elle fonce.
On longe l’étang. Et là, au travers des arbres (toujours dénudés), on aperçoit de gros oiseaux noirs perchés sur le bord de l’étang. Vu qu’on est loin, il est difficile de savoir ce que c’est, peut-être des cormorans ?
On retrouve les Grands qui font une petite pause. L’occasion de saluer Patrick R. et son épouse qui font du repérage pour une randonnée pour leur club. Puis, chaque groupe repart de son côté. Les Petits vont traverser l’aire de jeux des Chevaliers pour rejoindre l’allée goudronnée. Le paysage n’est pas très beau dans la mesure où les arbres sont décharnés, leurs troncs sont sombres car gorgés d’eau. Seules quelques touches de vert : les mousses, le lierre qui grimpe le long des arbres, le gui qui parasite les arbres. Vivement le printemps qu’ils retrouvent leur beau feuillage.
On arrive au point de rencontre prévu avec les Grands. On profite de cette halte pour manger les « biscuits du bonheur » offerts par Seng. Ce sont des petits biscuits qui contiennent des messages censés porter bonheur. Françoise, elle, offre les chocolats. Promis ensuite, tout ceux qui le souhaitent commencent un régime ???
La côte du retour est un peu difficile pour Pierrette mais avec un courage qui suscite l’admiration elle va seule revenir jusqu’à sa voiture.
Un grand merci à Alain (notre animateur) et Françoise (notre accompagnatrice) ainsi qu’à nos chauffeurs.
Annie R.
10 janvier 2025
Photos du 20 décembre 2024 (en attente)
Vendredi 13 décembre 2024 :
Les Bords de Marne (Bry-sur-Marne)
Ce jour, le temps est assez beau. Les matinées sont parfois fraîches mais pour notre promenade hebdomadaire, il est idéal : pas de pluie et vent très faible. On est le jour de la Sainte Luce et selon le dicton : « A la Sainte Luce, les jours font un saut de puce ». Si jusqu’au solstice d’hiver (c’est-à-dire le 21 décembre) le jour va encore se lever une ou deux minutes plus tard, cependant, à partir du 13 décembre, le jour va se coucher de plus en plus tard. Maman avait l’habitude de dire qu’on voyait vraiment l’allongement pour l’Epiphanie.
Catherine K. et Alain M. ont convié les Escargots à une promenade sur les Bords de Marne. Si on part comme la dernière fois de Bry-sur-Marne, on va changer de sens et cette fois aller vers Champigny. La première chose que l’on constate c’est la couleur de la Marne : elle est marron. Il n’y a pas un courant énorme mais sa couleur n’est pas engageante. De plus, elle est assez haute. Alors que normalement il y a une bordure permettant la promenade au plus près de la Marne, en ce moment elle est recouverte soit totalement soit l’eau affleure. Et la bordure est tellement boueuse que même si on le voulait on ne la prendrait pas vu la couche de boue (très glissante) qui la recouvre. On est aussi très surpris par la mousse que charrie la Marne. Comme c’est leur période, peut-être est-ce les Lutins Farceurs qui y ont déversé de la lessive pour essayer de rendre l’eau plus claire !!!!!
On voit un magnifique vol de cygnes. Mais, vu que personne ne s’y attendait, il n’y aura pas de photos. Mais que ces oiseaux paraissent légers lorsqu’ils volent. Au cours de notre déambulation, on peut admirer des maisons certaines anciennes, d’autres plus modernes. Certaines sont perchées sur la colline, d’autres sont près de la route. Et on a une idée de la hauteur de la colline quand on arrive aux Cent marches. On ne les a pas comptées mais il n’y a pas de raisons de douter du panneau en bas. Et cela ne semble pas décourager un sportif qui les monte et les descend un très grand nombre de fois. Bravo à lui.
Quasiment avant d’arriver à la passerelle, on fait la pause goûter-café pour recharger les batteries et surtout reposer les jambes. L’occasion d’admirer la magnifique fleur de millepertuis. Ok, il n’y en n’a qu’une mais sa belle couleur jaune tranche dans le paysage.
Au retour quatre cygnes viennent nous saluer. Comme un ballet bien respecté, chacun vient prendre la pause devant nous, puis se laisse emporter par le courant cédant la place au suivant.
Cette actu est la dernière pour 2024. En effet, pour la dernière randonnée de 2024 et la première de 2025, je ne serais pas parmi vous. Aussi je vous souhaite de passer un Joyeux Noël avec plein de cadeaux (on le sait, on a tous et toutes étaient sages !!!). Et je vous souhaite une très bonne année 2025, avec une très bonne santé, plein de randonnées et surtout tout ce qui peut rendre chacun et chacune heureux.
Un grand merci à Catherine, Alain et Marcelle (notre accompagnatrice auto-proclamée) ainsi qu’à nos chauffeurs.
Annie R.
13 décembre 2024
Vendredi 6 décembre 2024 :
Le Château de Rentilly
Ce jour Alain a convié les Escargots au Château de Rentilly. Lydie étant empêchée, c’est Marcelle qui va lui prêter main-forte.
On est en hiver et le temps nous le fait bien sentir par moments. Parfois, le temps est agréable. Mais parfois, un vent glacial vient refroidir l’atmosphère. Mais, alors que le matin même il pleuvait des cordes, là au moins, le temps est sec. Et lors de notre promenade, nous ne rencontrons que très peu d’endroits avec des flaques d’eau.
Dès qu’on arrive, on voit que le bassin a été décoré de cônes de différentes hauteurs. Ces cônes semblent faits dans le même métal (mais ajouré) que celui qui recouvre l’ancien château. Vu que certains sortent largement de l’eau mais d’autres sont si petits qu’ils sont totalement immergés, on peut imaginer qu’à la nuit tombée ces cônes sont illuminés ? le parc ferme à 20 heures donc largement après la nuit tombée.
Après avoir admiré le portrait de Michel Chartier dont le centre culturel porte le nom, on contourne les travaux et on arrive sur le parc. Les arbres sont nus et je vais donc admirer leurs troncs. Il faut dire que ces arbres sont tellement anciens que leur tronc porte les rides du temps. Ce sont d’abord les rides bien ordonnées du vieux tilleul qui marque l’entrée du parc. Puis c’est la souche d’un arbre qui devait être majestueux mais qui n’a pas résisté à la tempête de 1999. Puis, ce sont les frêles silhouettes d’un groupe de jeunes chênes. Un if commun nous découvre son tronc torturé. D’énormes racines qui se sont solidifiées au tronc semblent s’être organisées pour renforcer l’ancrage au sol de l’if. Des rides profondes s’élèvent vers le ciel. Puis un arbre que je n’ai su identifier nous offre ses « décorations » : ce ne sont pas des rides mais de véritables dessins en relief. On ne peut pas passer devant le séquoia géant sans admirer ses branches qui marcottent. Rien ne semble vouloir bloquer leur croissance de l’un comme de l’autre. On aperçoit ensuite le tronc torturé de ce qui pourrait être un chêne pédonculé ? En tout cas, quelle que ce soit l’espèce, ce tronc est magnifique.
Tiens qu’est-ce qu’on voit ici ? c’est un champignon qui s’est réfugié dans le tronc douillet d’un chêne. Il met une touche de couleur sur le tronc du plus bel effet. Le « téléphérique » à écureuils est à l’arrêt. On peut ainsi admirer la nacelle et imaginer comment les écureuils peuvent traverser la route en toute sécurité. Un peu plus loin c’est un véritable plateau de champignons qui a colonisé le séquoia géant.
La promenade se poursuit dans les bois où là les arbres ne sont pas encore immenses. Il y a même une zone de plantations où certaines brindilles ne sont que quelques centimètres. Même si les arbres autour ne sont pas immenses, on imagine que, sans être pessimistes, nombre d’entre-nous ne les verrons pas atteindre la taille actuelle de ceux qui les entourent.
On longe une partie de la prairie puis on revient près du bassin où Ana offre à ceux qui en veulent son traditionnel café en attendant les Grands qui ne sont pas encore revenus.
Et, il a fallu rappeler à certains d’entre eux les règles de la randonnée, notamment qu’on doit TOUJOURS suivre les consignes de l’animateur et surtout, ne JAMAIS aller sur la route quand cela ne fait pas partie du programme.
Un grand merci à Alain et Marcelle ainsi qu’à nos chauffeurs.
Annie R.
6 décembre 2024
Vendredi 29 novembre 2024 :
Le Parc du Croissant Vert
Ce jour, Catherine a invité les Escargots à une promenade au Parc du Croissant Vert. Lydie qui devait l’accompagner a été empêchée. Et c’est donc Marcelle qui va prendre sa place.
Il ne fait pas très chaud mais il y a un beau soleil ce qui fait que tout le monde est plein d’entrain. Dans le groupe des Petits, on a notre mascotte : Pierrette. Si elle est dans un jour « sans », on sait qu’on ne fera peut-être pas beaucoup de distance. Mais quand elle est, comme ce jour, dans un jour « avec », là, on sait qu’il va falloir la suivre. Et comme aujourd’hui c’est un jour ++++, on ne peut pas l’arrêter !!!!
On prend la direction de la Ferme du parc. Le chemin est bitumé donc pas besoin de surveiller ses pieds et on peu admirer le paysage. On note que par endroits il y a de l’eau, un reste des pluies récentes. Certains arbres ont encore quelques feuilles mais la plupart sont nus. Mais c’est l’occasion d’admirer leurs troncs que souvent on ne prend pas le temps d’admirer quand ils ont toutes leurs feuilles. Par contre, certains ont déjà des bourgeons.Vu la température, il n’y a que peu d’animaux dehors. On aperçoit au loin, des moutons qui sont en train de paître au soleil. Dans la Ferme elle-même, il n’y a que trois moutons. Ils semblent vouloir jouer avec nous car lorsqu’on essaie de prendre leurs cornes magnifiques, ils tournent la tête !!!
Plus loin, dans une prairie plus vaste, il y a deux vaches et deux ânes. Une fois que nous étions venus, l’un des ânes avait un triste aspect : c’était un âne qui avait été récupéré en très mauvaise forme : il avait un pelage plein de trous….. Et là, on a pu voir que grâce aux soins que ses soigneurs lui avaient prodigués, il est en super forme. Une vache semble prendre un malin plaisir à le titiller.
On croise un groupe de tout-petits. Très vite, on note qu’ils sont tous équipés de gants da jardinage verts et blancs. Certains ont des pinces comme ceux qu’utilisent les cantonniers pour ramasser les papiers et autres détritus. Et une partie portent des chasubles portant la mention « nettoyons la nature ». Et ces petits bouts-de-choux semblent avoir bien travaillé car leurs accompagnantes portent toutes de grands sacs plastique qui semblent bien plein. Bravo à eux.
Puis, toujours en suivant Pierrette, on reprend notre promenade. Bien qu’on soit fin novembre, on voit les fleurs jaunes de ce qui pourrait être un Maholia. Puis un peu plus loin, là où il y a une plantation de cerisiers, certains sont déjà en fleurs !!! Lorsque je m’en approche pour les prendre en photos, je me rends compte qu’il ne doit pas faire si chaud que ça, vu que la rosée du matin est toujours bien présente.
Après la pause goûter-café (Ana a toujours un thermos), on reprend la randonnée. On passe devant les ruches (j’en ai compté 22). On longe le cani parc mais comme en face il y a le mini-golf, on préfère se remémorer les fous-rires que ce lieu nous rappelle. On croise les Grands qui vont poursuivre encore un peu vu le temps et surtout vu qu’il n’est pas trop tard. Les Petits s’assoient pour les attendre. Mais très vite Pierrette a des fourmis dans les jambes et veut repartir. Tout le groupe décide de la suivre mais, comme il y a des bancs et qu’on sait que le retour se fera par le même chemin, par petit groupe, sauf Marcelle et Pierrette, tout le monde s’arrête à un moment ou à un autre. Bravo à Pierrette et un grand merci à Catherine et à Marcelle ainsi qu’à nos chauffeurs.
Annie R.
29 novembre 2024
Vendredi 15 novembre 2024 :
Le Bord de Marne
Ce jour, Catherine K. et Françoise J. ont invité les Escargots pour une randonnée sur les bords de la Marne.
Le temps est idéal, ni trop chaud ni trop froid. Sans doute ce qui a incité 33 Escargots à répondre à l’invitation. Le rendez-vous est fixé à la Mairie de Bry-sur-Marne. Certains ont eu du mal à trouver le lieu du rendez-vous mais une fois que tout le monde est là, le top départ est donné par Catherine. On part tous ensemble mais très vite le groupe se scinde en deux,
La promenade se fait sur un espace goudronné sans aucun obstacle, ce qui laisse tous loisirs pour admirer qui le paysage, qui les belles maisons qui bordent notre route. La Marne est revenue dans son lit. Le courant n’est plus aussi fort que la dernière fois que nous l’avions longé. En revanche, il ne doit pas y avoir longtemps qu’elle est revenue à son niveau normal car, lorsqu’on se penche, on voit que les berges près du parapet sont très boueuses.
L’automne (et le mauvais temps passé) est bien avancé. De très nombreux arbres ont totalement perdu leurs feuilles. Cependant, certains les ont encore. On dirait que chacun fait une compétition pour nous offrir ses plus belles couleurs. Il y a notamment un érable qui charme notre regard par ses magnifiques couleurs rouges. D’autres nous offrent tout le nuancier de jaune. Et on dirait que ceux qui sont encore touffus font tout pour masquer la nudité de ceux qui ont perdu leurs feuilles.
Tout le long du chemin, on voit des villas toutes plus jolies les unes que les autres. Il y a un mélange de maisons « anciennes » en pierre meulière et de maisons modernes, aux formes très géométriques. Mais, la cohabitation entre les deux styles ne choque pas.
On arrive à la passerelle de Bry. Celle-ci a été construite en 1894 par les établissements Eiffel. Elle a remplacé l’ancien bac de l’île Laroche. Surélevée en 1917, elle est partiellement détruite par l’armée française le 14 juin 1940, puis reconstruite en juillet 1941.
Quand les jambes commencent à fatiguer, on opère un demi-tour. Sur le chemin on croise « l’Otter », un bateau-bus expérimental mis en place par Paris Est Marne et Bois. C’est une deux navettes fluviales lancées par cet organisme qui sont gérées par Marne Bois Bateau-Bus. Ce projet a pour but de faciliter les déplacements au sein de ce territoire, offrant ainsi une alternative de transport efficace et une expérience unique sur la Marne. Cette expérimentation s’est déroulée du 30 juin au 17 novembre (la raison pour laquelle j’en parle au passé vu que lorsqu’on l’a vu c’était un de ses derniers voyages) et était pour l’occasion totalement gratuite.
Ce service de bateau-bus était disponible du lundi au vendredi de 7h à 19h avec deux itinéraires :
- La ligne 1 de Pont de Bry à la gare RER de Neuilly-Plaisance, desservie par le « Otter » avec une capacité de 100 personnes avec un emplacement pour les vélos
- La ligne 2 de Joinville-le-Pont à Nogent-sur-Marne, desservie par le coche d’eau qui a une capacité de 25 places et ne transporte pas de vélos
Les week-ends, Marne Bois bateau-bus permettait de faire le trajet sur l’ensemble des deux lignes à partir de 10h avec un départ du port de Joinville-le-Pont jusqu’à Neuilly-Plaisance desservant tous les arrêts au nombre de 10.
Il faut espérer que ce moyen de transport va perdurer. L’expérimentation devait au départ être limitée au 30 septembre. On peut espérer voir dans sa prolongation une chance que ce projet soit entériné et que ce moyen de transport devienne une option pour ne plus utiliser la voiture sur ces trajets.
Un grand merci à Catherine et Françoise pour cette promenade ainsi qu’à nos chauffeurs.
Annie R.
15 novembre 2024
Vendredi 8 novembre 2024 :
Reims et Epernay
Ce jour-là est prévu une sortie d’une journée à Reims (pour une visite de la cathédrale) et à Epernay (pour une visite des caves de champagne Mercier)
Exceptionnellement, 45 personnes (Escargots ou invités) ont répondu à l‘invitation de Lydie. Le temps est très frais (entre 7 et 9 degrés) mais tout le monde est au rendez-vous.
Avant d’aller plus loin, je vais dire un très grand merci à Lydie pour cette journée qui a été superbe : programme super, ambiance très conviviale. Si le temps avait daigné augmenter la température de quelques degrés, tout aurait été parfait. Mais là, Lydie n’y peut rien.
LA CATHEDRALE DE REIMS
Reims est une ville antique qui doit son nom à ses fondateurs celtes. La cathédrale a été décidée par l’évêque Saint Nicaise vers l’an 400.Cela ne lui a pas porté chance car il va y mourir en martyre sous les coups des vandales. A l’intérieur de la Cathédrale on y trouve une dalle gravée pour garder sa mémoire. Le christianisme s’est imposé dans l’empire à la suite de la prise de contrôle par les Francs qui vont chasser les Barbares. La conversion de leur chef, Clovis, par l’évêque Saint-Rémi (une dalle rappelle ce fait dans la cathédrale) peut être considéré comme l’acte fondateur du royaume chrétien des Francs. C’est pourquoi, quand les rois carolingiens ont adopté le rite biblique de l’onction d’huile sanctifiée, ils sont revenus sur les pas de Clovis. En 86, Louis le Pieux, fils de Charlemagne, a choisi Reims pour recevoir la couronne impériale des mains du Pape. S’appuyant sur la possession de la sainte Ampoule, une fiole de chrême qui aurait été apportée par une colombe lors du baptême de Clovis, les archevêques de Reims ont réussi à se faire reconnaître le privilège de sacrer les rois dans leur cathédrale. Ainsi à partir de Henri 1er (1027) jusqu’à Charles X (1825), tous les rois sacrés le furent dans la cathédrale de Reims, à l’exception de Louis VI et Henri IV.
Le sacre a lieu un dimanche ou un jour de fête solennelle. La cérémonie démarre la veille par une veillée de prières afin que le roi se pénètre de ses devoirs. Le lendemain, une procession va chercher le roi dans la chambre qu’il occupe au palais épiscopal
Le cortège remonte la nef de la cathédrale. Le roi va s’installer dans un fauteuil qui a été préparé devant le maître-autel, à la croisée du transept. L’archevêque accueille la sainte Ampoule, portée par l’abbé de Saint-Rémi entouré de moines et de diverses personnalités. L’archevêque demande alors au roi de garder les privilèges de l’Eglise, de maintenir la paix et la justice. Le roi abandonne ensuite une partie de ses vêtements. L’archevêque lui remet alors les symboles de chevalerie : les éperons d’or et l’épée qui font du roi le bras séculier de l’église. Puis le roi se met à genoux devant le prélat pour y recevoir l’onction sainte. Il reçoit ensuite un vêtement hyacinthe (c’est-à-dire bleu tirant sur le violet), un long spectre et la main de justice.
Après plusieurs incendies, le 6 mai 1211, l’archevêque Aubry de Humbert a posé la première pierre de l’édifice actuel. L’essentiel a été élevé jusqu’en 1285 sous la conduite de 4 architectes (Gaucher de Reims, Jean le Loup, Jean d’Orbais et Bernard de Soissons). A la fin du 13ème siècle, l’intérieur est terminé et la façade s’élève jusqu’au niveau de la grande corniche (au-dessus de la rosace). Au 14 et 15ème siècle, l’activité du chantier est ralentie par un incendie de la charpente en 1481 ; Notre-Dame, abandonnée par les bâtisseurs en 1516, ne sera jamais ce qu’elle aurait dû être : une grande flèche à la croisée et 6 autres plus petites, surmontant les tours de la façade et du transept. Les travaux du 18ème ont dépouillé la cathédrale du mobilier et des vitraux médiévaux des parties basses. La révolution l’a relativement épargnée mais elle va beaucoup souffrir de la guerre de 1914-1918. Pendant 4 ans la ville s’est retrouvée sur la ligne de front : pendant 1051 jours elle a été la cible de l’artillerie allemande. Le 19 septembre 1914, la cathédrale est bombardée. Le feu prend à l’échafaudage en bois dressé contre la tour nord de la façade, alors en restauration. Il va calciner la statuaire, fait éclater la grande rosace, gagne les combles et consume la charpente. Les obus continuent à tomber jusqu’à la fin de 1918. Il faudra attendre 20 ans pour lui rendre la vie et la rendre au culte. L’architecte Henri Deneux remplace la charpente par un assemblage d’éléments en béton. Il entreprend la restitution des vitraux avec l’atelier Simon. Il remplace des sculptures trop endommagées. Mais il reste encore beaucoup à faire (des bâches cachent encore aujourd’hui une partie de la façade).
Ce qui frappe lorsqu’on regarde la façade, c’est le nombre incalculable de statuettes, de toutes tailles. Notre guide va nous en détailler certaines mais elles étaient trop nombreuses pour que je retienne toutes les explications. Il y a un Christ en croix, Marie couronnée par son fils…. Bien sûr les spécialistes vont y reconnaître les apôtres, les personnages importants….. de nombreux anges et chérubins. Et, même si certains personnages sont représentés plusieurs fois, chaque fois un ou plusieurs détails font de la sculpture une œuvre unique.
Puis on rentre dans l’édifice. L’espace intérieur se présente comme une croix latine aux bras peu saillants avec une nef à collatéraux (dix travées) et un chœur à déambulatoire sur lequel s’articulent 5 chapelles rayonnantes de plan polygonal. Le volume du chœur se caractérise par l’espacement décroissant des piliers qui accentue l’impression de profondeur. L’édifice mesure environ 150 m de long pour 38 m de hauteur sous voûte. Et la nef ressemble à un vaisseau retourné.
L’élévation est à 3 étages : grandes arcades, galerie étroite aménagée dans l'épaisseur des murs, fenêtres hautes à deux lancettes surmontées d’une rosace à six lobes (Une lancette est une fenêtre couverte par un arc brisé. Elle permet une ouverture haute et étroite. Son nom vient de sa ressemblance avec une lance). La galerie est percée de « fenêtres rémoises ou passage champenois » qui traverse l’épaisseur des piles devant les verrières des collatéraux et du chevet, permettant la circulation autour de l’édifice.
Le revers de la façade est d’une conception originale pour le 13ème siècle. Le tympan du portail a été ajouré : avec les 9 baies en tiers-point (point d’intersection de deux arches d’ogive), il donne à l’ensemble une légèreté nouvelle. Ce qui n’est pas lumière est sculpture. L’encadrement du portail a reçu sept rangées de niches superposées abritant 52 statues qui font toutes partie d’une histoire.
Ce qui frappe lors qu’on pénètre dans la cathédrale, c’est la variété du style des vitraux, résultat de son histoire tumultueuse
Les plus anciens (vers 1235) sont ceux des fenêtres hautes du chœur où l’on voit entre autres le Christ en croix et la Vierge entourée des apôtres. Les fenêtres hautes des bras du transept n’ont jamais eu de vitraux de couleur : pour laisser pénétrer plus de lumière dans l’édifice, elles ont été ornées de grisailles (XIIIème)
La pièce maîtresse est sans conteste la grande rosace de la façade (fin du 13ème) qui est à 12 pétales colorées. Elle est consacrée à Notre-Dame.
Les autres vitraux datent de l’époque contemporaine. Depuis 1974, la chapelle axiale du déambulatoire a reçu trois fenêtres dues à Marc Chagall ; Les vitraux qui se trouvaient là auparavant ont été remontés dans une autre chapelle. Il s’agit de verreries de Coffetier et Steinheil (1859) imitant des vitraux style médiévaux. .
Dans le bras droit du transept, il y a un vitrail du Champagne (1954) illustrant les différentes phases de l’élaboration du vin. C’est une œuvre de Jacques Simon. Dans les fenêtres base du transept on a des œuvres de Brigitte Simon-Marq (1964/1970) qui cherchent à se rapprocher de la tonalité des grisailles qui se trouvent au-dessus.
Enfin, des vitraux très colorés au dessin acéré garnissent les 3 chapelles restantes, ouvre du peintre allemand Imi Knoebel. Il s’agit d’une commande de l’Etat, avec des mécènes français (2011) en prélude au 50ème anniversaire de la réconciliation de la France et de l’Allemagne, puis, avec une palette différente d’un cadeau de mécènes allemands et du gouvernement fédéral (2015) pour soulignée l’amitié retrouvée.
La cathédrale a gardé assez peu de mobilier ancien. Elle a été fortement dépouillée au XVIIIème et a perdu tous ses tableaux en 1914-1918. Toutefois, à la croisée du transept, depuis 2001, un nouvel autel de Philippe Kaepelin occupe le centre du sanctuaire. Par son emplacement et ses dimensions, il évoque l’autel d’origine. C’est un autel monumental en marbre gris. Il est surmonté de la croix et des chandeliers réalisés pour le sacre de Charles X en 1825. Aux angles, des anges dorés encadrent les armoiries royales.
Dans le bras droit du transept ; une horloge astronomique du XVème indique les phases de la lune et déclenche toutes les heures 2 cortège s de figurines (Adoration des Mages et fuite ne Egypte)
Les Grandes orgues ont été placées en 1470 et n’ont pas bougées de place depuis. Actuellement elles sont en rénovation.
Après cette visite guidée, on va penser à aller se restaurer. Vu la durée de la visite, tout le mode décide de rester sur place. En revanche, le repas va être avalé très vite car la température n’incite pas à flâner. Chacune et chacun va essayer de trouver une place à l’abri du vent mais le temps n’est vraiment pas au pique-nique !!!! Et dès qu’on apprend que le bus est ouvert, on voit des petits groupes qui très vite vont aller se mettre au chaud. Une fois que tout le monde a regagné son siège, on prend la direction d’Epernay, pour la deuxième visite de la journée.
LES CAVES MERCIER
A l’origine des ces caves se trouve Eugène Mercier (1938-1904). Très jeune, il a un rêve ambitieux : créer une maison de champagne qui portera son nom. Sans argent, sans vigne, sans être issu de grandes familles de Champagne, c’est en 1858, à tout juste 20 ans que ce visionnaire voit son projet se réaliser. En 1858, Eugène Mercier fonde sa propre Maison de Champagne avec l’ambition d’élaborer une grande Marque de champagne accessible au plus grand nombre. Agé de 20 ans, il regroupe de multiples propriétaires en Union et le succès est au rendez-vous.
En 1869, Eugène Mercier acquiert un terrain sur l’avenue de Champagne à Epernay, et, dès 1871, les travaux de percement des caves débutent. Des caves sont creusées par Eugène Mercier durant 6 ans pour créer une véritable ville souterraine. « Comptez par kilomètre, non par mètre ! », commande-t-il aux architectes chargés des travaux. Eugène Mercier fait appel à deux architectes locaux : Messieurs Cugnot et Marcy. Ces derniers présentent d’abord un projet classique à savoir des caveaux superposés communiquant par des escaliers. Ce genre d’installations nécessite de très nombreuses manipulations de bouteilles pour passer d’un étage à l’autre, avec un gros risque de casse. Mercier refuse catégoriquement les plans proposés et exige des caves de plain-pied aux galeries parallèles. C’est lorsque les architectes lui demandent les proportions qu’il dit « en kilomètres ». Les travaux débutent en 1871, retardés par l’invasion prussienne de la ville d’Epernay. Le percement de 47 galeries, d’une longueur totale de 18 km, à 30 m de profondeur, nécessitera l’extraction de 125 000 mètres cubes de craie. C’est 40 fois le poids de la Tour Eiffel, soit 280 000 tonnes. Les quantités colossales de craie issues du percement des caves auraient pu représenter un problème conséquent et leur évacuation, des frais supplémentaires élevés. Mais Eugène Mercier sait tirer profit de cette situation. La craie extraite des premières galeries vient remblayer une partie du lit de la Marne, pour servir son projet d’installer une voie de chemin de fer privée. Il décide ensuite de vendre la craie aux industriels de Paris et de province. Il va même l’exporter jusqu’en Allemagne. Elle est destinée aux fours à chaux des sucreries, aux fabriques de faïence et de verre.
Fier de cette gestion innovante, Eugène Mercier présente sa candidature aux récompenses attribuées par le Comice Agricole de Champagne. Ce dernier récompense les innovations de Mercier. Il va même jusqu’à mentionner cette activité, en dessous des références au champagne sur son papier à en-tête. Il est dit : « Grandes carrières de craies pour l’industrie et la construction, reliées par une voie ferrée aux Chemins de Fer de l’Est »
La conception de ces caves est doublement innovante : construites en un seul niveau, elles communiquent de plain-pied avec la ligne de chemin de fer Paris-Strasbourg. En effet, dès l’acquisition du premier terrain, Eugène Mercier envisage de relier son exploitation à la ligne de Chemin de fer Paris-Strasbourg qui passe précisément en bas de ses propriétés. En 1873, deux ans après le début du percement de ses caves, il les fait relier à sa propre voie privée de chemin de fer. Longue de 750 m, cette voie sert d’abord à expédier la craie extraite des galeries. Mais son but principal reste l’expédition du champagne Mercier à travers la France. Pour cela, les wagons pénètrent directement dans les celliers pour faciliter le chargement, des wagons aux couleurs de Mercier, bien sûr et une publicité supplémentaire pour la Maison !!!
En 1885, la visite des caves est organisée par Eugène Mercier qui affecte du personnel à l’accueil du public. Voyageurs et touristes de la ligne Paris-Strasbourg découvrent ainsi les galeries décorées par le sculpteur champenois Gustave André Navlet. Désireux de faire connaître sa maison et son magnifique outil de production, Eugène Mercier a fait décorer ses caves. M. Navlet, sculpteur local réputé élabore 14 bas-reliefs entre 1881 et 1888. Ils représentent 238 m2 de surface sculptée. Certains sont de taille modeste, mais deux atteignent 11 m de hauteur. Ancrés dans la Champagne viticole, ils mettent en scène différentes étapes de viticulture et d’élaboration qui rendent hommage aux principales villes champenoises.
En 1886, toujours en quête d’innovation et en phase avec son temps, Eugène Mercier fait installer l’électricité dans ses caves. Il s’agit d’une véritable révolution en Champagne. L’électricité produite sert à l’éclairage des caves, deux fils parcourent la totalité des galeries. Chaque caviste, muni d’un petit appareil éclaire l’endroit où il doit travailler. L’installation d’un des tous premiers ascenseurs électriques permet la liaison entre les caves et les bureaux. Mise au point par Eugène Mercier, une machine à rincer les bouteilles permet de laver 120 000 bouteilles par jour.
Entre 1870 et 1881 un Foudre géant (1 600 hectolitres, soit l’équivalent de 200 000 bouteilles de l’époque) est imaginé et construit par Eugène Mercier pour réaliser des assemblages à grande échelle. Il fallut aller jusqu’en Hongrie pour choisir sur pied les cent cinquante chênes nécessaires à la construction de ce géant.
En 1889 pour l’Exposition universelle de Paris, Eugène Mercier décide d’exposer le « foudre-Mercier ». Il y est emmené, tiré par douze paires de bœufs et le renfort de dix-huit chevaux durant huit jours. Cet évènement médiatique fit la une de tous les journaux relatant le voyage d’Epernay à Paris de cette « cathédrale du champagne » de vingt tonnes.
En 1891, le Président de la République Sadi Carnot visite les caves Mercier en calèche. Le Chef de l’Etat choisit de visiter la jeune Maison Mercier en raison de son dynamisme et de sa modernité. 100 000 bougies seront allumées à cette occasion.
En 1900, le ballon Mercier survole l’Exposition Universelle de Paris. Mercier propose aux visiteurs du Monde entier de survoler Paris dans un ballon signé Mercier, cette idée géniale imaginée par Eugène Mercier en 1900, est une ingénieuse et élégante méthode de promouvoir son champagne.
Dans ce plan aux galeries perpendiculaires, deux lieux atypiques existent : l’Œnothèque et le caveau bacchus.
L’Œnothèque est installée dans une ancienne galerie. L’hiver, cette cavité proche de la Marne, était remplie de glace issue de la rivière. Sous son propre poids, la glace formait un énorme glaçon qui épousait les formes coniques du caveau. La quantité était telle qu’il durait d’un hiver à l’autre et fournissait en permanence la glace nécessaire au rafraîchissement du champagne. En 1947, l’ancienne glacière est aménagée en Œnothèque. Elle conserve désormais les millésimes anciens et l’histoire œnologique de la Maison Mercier.
Le caveau Bacchus est un ancien cellier de dégorgement. Avec ses 15 m de hauteur et ses bas-reliefs monumentaux, il est transformé en lieu de réception dans les années 1960. Il accueille de nombreuses manifestations privées. C’est dans ce lieu que l’on le bas-relief original : la Champagne offrant une grappe à l’Angleterre, bas-relief qui figure aussi sur l’un des fonds du foudre.
La visite se termine par une dégustation de champagne : 3 coupes par personne !!!! Le sommelier explique la composition du champagne de chacune des coupes mais déjà après le premier verre, il a beaucoup de mal à se faire entendre. Puis pour ceux qui le souhaitent petit tour à la boutique. Allez savoir pourquoi, quand on sort de la cave, on ne ressent pas le froid !!!! Et une fois dans le bus, plusieurs vont piquer une petite somme ? Surement parce qu’on s’est levé très tôt ce matin ?
Bilan : journée très agréable et variée : le matin la culture (intellectuelle) et l’après-midi la culture (des sens). Bravo pour ce choix
Annie R.
8 novembre 2024
Vendredi 18 octobre 2024 :
La Forêt de Bondy (Coubron)
Dans la semaine qui a précédé il y a eu plus de jours de pluie que de jours de soleil. Aussi, chacun craint de trouver un terrain détrempé. Or, heureusement, cette forêt possède de larges allées bien entretenues et s’il faut faire un peu attention aux feuilles mortes qui commencent à joncher le sol en le rendant glissant par endroits, la circulation se fait « au sec ».
Cette semaine encore plus de 30 personnes ont répondu à l’invitation de Martine et de Alain (qui a gentiment accepté de remplacer Françoise, empêchée). Comme d’habitude, le groupe se scinde en deux : ceux qui pensent être les plus rapides vont avec Martine, les autres vont avec Alain.
La température est agréable. Je ne sais si c’est parce que c’est la veille des vacances d’automne mais notre route va croiser à de très nombreuses reprises de nombreux jeunes qui circulent soit en un énorme groupe, soit à deux ou trois et semblent faire un jeu de piste.
Située sur un plateau, la forêt de Bondy est composée essentiellement de feuillus caractéristiques de l’Île-de-France : chênes, charmes, hêtres, châtaigniers, bouleaux.
Avec la pluie de ces derniers jours, si certains arbres ont commencé à perdre leurs feuilles, nombreux sont ceux qui encore sont bien feuillus. Cependant, le vert cède plus ou moins la place au jaune ou au marron.
Notre groupe prend une grande allée très dégagée. Certains troncs d’arbres ont pris une couleur noire tellement ils sont gorgés d’eau. Avec un peu d’imagination, on peut y voir des personnages maléfiques Propriété des rois de France qui venaient y chasser, lieu de promenade apprécié de la future Mme de Sévigné, puis refuge de brigands qui détroussaient les voyageurs, l’antique forêt se pare d’un imaginaire inquiétant. (on est tout près d’Halloween !!!!). Aucune difficulté car le chemin est en descente. On arrive au bord d’un étang. Une foulque avec son bec blanc, nullement gênée par nos bavardages, vient fouiller la rive à la recherche de nourriture. On la voit plonger la tête, puis on ne voit plus que son arrière-train et après quelques instants, elle ressort sa tête. Son manège ne nous empêche pas d’admirer les reflets, dans l’étang, des arbres de la rive en face. Les couleurs sont aussi jolies en réel, qu’en reflet. Dans le haut de certains arbres, on aperçoit quelques cormorans.
Puis on arrive à un petit pont avec sur la gauche une autre étendue d’eau. Une famille de canards de tous âges « discute » au milieu de l’étang. Au fond, un cormoran se prépare pour Halloween en étendant ses ailes à moins que ce soit plus simplement pour faire sécher son plumage !!!!
On va alors prendre une allée qui est en faux-plat. Pour la plupart d’entre-nous, ça ne pose aucun problème cette faible déclivité. Mais pour Pierrette, ça devient difficile. Elle fait d’énormes efforts (et ne se plaint jamais) mais la côte est dure. La « chorale des Escargots » va même l’encourager en chantant (pardon Alain si les voix n’étaient pas très harmonisées). Heureusement Henri a pu venir à notre rencontre et son calvaire a pu s’arrêter. Mais chapeau à elle pour son courage.
Un grand merci à Martine et Alain ainsi qu’à nous chauffeurs.
Annie R.
18 octobre 2024
Vendredi 11 octobre 2024 :
Le Parc du Tremblay
Ce jour-là est prévu une sortie au Bois du Cormier à Roissy-en-Brie. Lorsque Alain a été repéré la randonnée, il a découvert que pour faire cette sortie, il aurait fallu que les Escargots soient équipés de bottes avec des crampons et il n’était pas sûr que cet équipement soit prévu chez les Escargots !!!! Et là c’était avant la dépression Kirk qui a copieusement arrosé la région le mercredi. Peut-être que sur le chemin, il aurait fallu des barques !!!!!! Il a alors pensé à un repli sur le Parc de la Haute-Ile mais en raison des conditions météo, il était fermé. Comme le Parc du Tremblay est en hauteur il n’y avait aucun risque d’inondations, il a donc été décidé de se rendre là-bas.
Exceptionnellement, 38 Escargots ont répondu à l‘invitation de Alain et Lydie. Cela faisait longtemps que nous n’avions pas été aussi nombreux. Il y a trois personnes venues testées la rando et qui semblent, à l’issue de celle-ci, prêtes à adhérer au Club.
Alors que le début de la semaine a été exécrable, là le soleil brille. C’est un soleil du mois d’octobre donc pas très chaud mais tellement agréable. Il donne le moral à tous.
Ce qui frappe pour la période où nous sommes, c’est que les arbres ont dans l’ensemble encore toutes leurs feuilles. On voit que cette année ils n’ont pas manqué d’eau ! Les pelouses ont été tondues mais au bas des pentes, la tonte a plus été du labourage que de la tonte. Le terrain doit être gorgé d’eau ? Le parc est assez désert. Et s’il n’y avait pas la sonnerie du tennis qui vienne de temps en temps perturber le silence, on se croirait seuls au monde. En arrivant, on a vu une dame qui se promenait sur la piste autour du terrain de rugby avec son manteau et son sac à main. Peut-être une nouvelle tenue de sport ? Les sportifs ne se bousculent pas ce jour-là. On a seulement croisé à la fin de la randonnée un groupe scolaire.
Le groupe des Petits a avancé un peu dispersé. Pierrette a un peu mal à démarrer puis après, c’est elle qui mène la randonnée. On fait une halte mais il ne faut pas qu’elle s’arrête trop souvent. Malheureusement à moment donné on se rend compte que les autres ne suivent pas. On continue donc jusqu’au banc le plus proche pour les attendre. En effet, Nadine, elle a bien commencé, fidèle à elle-même : bavarde. Puis à un moment elle cale. Et après avoir « recharger le moteur » elle rejoint le groupe qui l’attend mais elle se sent des ailes et oublie les autres derrière. Pendant ce temps d’attente, Pierrette s’est refroidie et a perdu le rythme et la fin de la randonnée est difficile pour elle.
Un grand merci à Alain et Lydie ainsi qu’à nous chauffeurs.
Annie R.
11 octobre 2024
On parle de l'Escargot sur les réseaux
- Sur le site de la Fédération Française de Randonnée
- Sur le site de la Fédération De Seine-Saint-Denis
dans ce dernier cas, c'est une reprise d'une émission de télévision, donc on parle de l'Escargot à partir de 7 minutes.
Bon visionnage
Vendredi 27 septembre 2024 :
Promenade Yvette Horner à Nogent-sur-Marne
Ce jour, la météo annonce de la pluie mais surtout après 16h. Les gastéropodes sortent par temps de pluie mais les Escargots randonneurs aussi.
Direction, la promenade Yvette Horner à Nogent-sur-Marne.
Yvette Horner, de son vraie nom Yvette, Marie-Eugénie Hornère, est une accordéoniste française née en 1922 et décédée en 2018. Elle étudie la musique au conservatoire de Toulouse où, âgée de 11 ans, elle obtient un 1er prix de piano. Sa mère l'oblige à abandonner son instrument pour l'accordéon chromatique, lui disant : « des accordéonistes femmes, il n'y en a pas, et là tu te feras une situation ».
Lauréate de nombreux prix (Concours International de l’Accordéon, à Paris en 1937, troisième du championnat du monde en 1938 et vainqueur de la Coupe mondiale de l'accordéon en 1948), elle obtient le grand prix du disque de l’académie Charles-Cros en 1950. Elle accompagne la caravane du Tour de France à onze reprises.
Dans les années 1980, elle change la couleur de ses cheveux, passant de brune à rousse, et adopte des tenues de scène plus extravagantes (telles que la célèbre « robe Tour Eiffel ») créées par le couturier Jean-Paul Gaultier, qui en fait l'une de ses égéries.
Durant sa carrière, longue de soixante-dix ans, Yvette Horner donne plus de deux mille concerts et réalise cent cinquante disques, dont les ventes cumulées s'élèvent à trente millions d'exemplaires.
Cette promenade se déroule dans une grande allée bordée à gauche par l’Ile d’Amour, un ensemble de propriétés privées alignées le long de la Marne. L’une d’elle attire les regards par son magnifique « trompe l’œil » qui semble représenté une vue de l’Ile d’Amour. Les arbres sont eux aussi magnifiques car très vieux. Leurs troncs ont des formes plus originales les unes que les autres. Sur la droite, on aperçoit des joueurs de pétanque que le mauvais temps annoncé n’a pas fait renoncer. Plus loin, ce sont des joueurs qui s’essayent au basket. Mais très vite, on va devoir regarder nos pieds plutôt que le paysage car la pluie vient perturber la promenade. Et elle ne va pas cesser quasiment du reste de l’après-midi. On longe un terrain de beach volley. Il y a bien le sable en revanche, il manque sérieusement le soleil pour s’imaginer à la plage !!!!
Très vite, la pluie va avoir raison de notre enthousiasme. Les deux groupes vont prendre le chemin du retour. Profitant d’une petite accalmie Marcelle va parler des projets à venir (Voyage à Reims, Assemblée Générale, peut-être pas de randonnée la semaine prochaine) sans oublier de saluer trois nouvelles qui viennent ainsi grossir les rangs des Escargots.
Les allées qui au début de la promenade étaient dégagées là deviennent plus humides car avec la pluie de nombreuses flaques d’eau se sont formées. Si on ne veut pas se tremper les pieds un peu plus, il vaut mieux les contourner. Parfois, des marrons tombent des arbres et dans ce cas-là il vaut mieux ne pas être dessous ou avoir un parapluie pour se protéger.
Un grand merci à Martine et à Marcelle pour nous avoir servi de guide. Un grand merci aussi à nos chauffeurs sans qui nous ne pourrions pas faire ses belles balades.
21 septembre 2024
Fête de la Rando Santé et Anniversaire des Escargots Randonneurs
Une fête de la Rando Santé qui fera date….
Profitant de la nuit, l’automne a tenté de s’installer et jusqu’à plus de six heures du matin, une pluie battante a laissé présager une journée pourrie. Mais c’est sans compter avec l’été qui a fait valoir ses droits à être encore là vu que « officiellement » c’est encore l’été météorologique. Et il l’a fait de belles manières car la journée est radieuse et la Fête de la Rando Santé a été pleinement réussie.
Le pari de ce rassemblement inédit était double :
- Faire converger tous les marcheurs et randonneurs santé du département sur le même site pour partager les plaisirs de notre activité
A partir de 9 heures, les premiers arrivent. Un petit en-cas leur est réservé. On peut boire du café, du thé, des jus de fruits. Pour se donner des forces pour la journée, il y a le choix entre pain d’épices, petits beurres, cake, carrés de chocolat…. Très vite il devient difficile de se frayer un chemin vers le buffet : il faut dire que 230 participants, marcheurs et randonneurs inscrits par les clubs ont répondu présentes à l’invitation. Les six randos santé et randonnées douces ainsi que la marche nordique santé organisées, ont offert à chacun la possibilité de marcher en toute sécurité tout en découvrant des paysages et des randonneurs nouveaux. Là, il n’y a plus de différence : tout le monde est mélangé, chacun parle à son voisin, même s’il ne fait pas partie du même club.
Une fois que tout le monde s’est restauré (ou quand le buffet pourtant très bien garni au départ est vide !!!), Guy tente de faire démarrer les différentes randonnées prévues : certains vont aller jusqu’à la Chocolaterie, d’autres vers le Château de Champs-sur-Marne. Les moins agiles se contentent de faire le tour du lac. Il y a même un groupe de Marche Nordique santé. Mais comme c’est le brouhaha, il a du mal. Mais vu sa grande habitude, il réussit à faire partir tous les groupes, les uns après les autres.
Le groupe qui va faire le tour du lac est composé d’une dizaine de personnes de différents clubs. Mais très vite l’ambiance s’installe et les échanges vont bon train. Il faut dire que le soleil incite à la flânerie. On passe devant le groupe de Marche Nordique qui commence la séance pour des exercices d’étirements. On se dit que ça nous ferait du bien à nous aussi.... Le lac n’a pas une couleur qui inciterait à aller s’y baigner !! Pourtant certains doivent le faire car je ne pense pas que les petits buts que l’on voit dans l’eau soient pour que les canards fassent du water-polo ???? On aperçoit ça et là des poules d’eau qui plongent malgré l’eau qui ne doit pas être très chaude.
Pour faire une petite halte, des bancs nous attendent mais il faut accepter de se mouiller les fesses car le soleil n’est pas assez chaud pour les avoir asséchés des pluies de la nuit. Sans aucune concertation, un concours d’imitation de cris d’oiseaux débute. Mais comme le jury n’est pas présent, il n’y a aucun vainqueur !!!!
Tout en restant près du lac, on pénètre dans la forêt. Dans un enclos fermé on voit des moutons qui paissent tranquillement. La forêt est magnifique avec des arbres immenses. Certains ont des formes spéciales. A la croisée de deux chemins on trouve une épée d’Excalibur. Certaines vont essayer de l’extraire de son rocher mais en vain.
Une fois que toutes les randos sont revenues, Nadine Houizot, la Présidente du Comité Départemental de la Randonnée Pédestre de Seine-Saint-Denis, retrace l’historique de la Rando Santé et notamment le rôle qu’a joué l’Escargot Randonneur dans cette aventure.
Puis c’est au tour de Jean-Paul Auger, Président d’Honneur de prendre la parole. Il est à l’origine de la création de notre club.
Ensuite Guy Duranton, Membre de la Commission Santé du CDRP93 de retracer en quelques mots, la dure année qui vient de s’écouler pour que la Fête soit une réussite. Il est lui aussi, avec Catherine Kabani, Médecin Fédéral, à l’origine de notre club avec Marcelle et Tonio.
- Mais il fallait aussi que notre rassemblement soit une véritable fête et pour cela, le beau temps ne suffisait pas
Une fois, tous ces discours passés, tout le monde se précipite afin de prendre le verre de l’amitié. Les plus dégourdis ont tôt faits de se rapprocher de ceux qui font le service. Les autres prennent leur mal en patience : il y en a pour tout le monde.
Mais, les efforts du matin commencent à faire ressentir le besoin de se restaurer. Tout le monde se rend donc vers le lieu où manger. Il y a une grande table qui est installée sur la terrasse en face du lac, mais très vite, elle est prise d’assaut. Il y a la salle principale où, dans un joyeux charivari chacun essaye de se trouver une place. Vu le soleil extérieur, certains sortent des chaises et s’installent dehors. Guy demande alors que pour aller au buffet, cela se fasse par table. En pure perte, personne ne respecte la règle. Mais, comme tout le monde est de bonne humeur, tout se passe sans encombre. On a des crudités variées, de la charcuterie (saucisson à l’ail, saucisson sec, rillettes), des rôtis de bœuf et de porc, du camembert et pour terminer une tarte aux pommes. Tout est très bon. Il faut simplement parfois freiner certains qui oublient qu’il y a plus de 230 personnes à nourrir. Mais tout se déroule très bien grâce à l’esprit de convivialité ambiant, à la bonne humeur de tous les participants.
Vers la fin du repas, comme il y a de la musique, une piste de danse improvisée se met en place. Ce sont alors des valses, des tangos, des madisons et autres danses dites de salon qui s’enchaînent. Et quand la piste devient trop petite, certains vont danser sur le bitume dehors.
Vers 17h, les bernaches qui sont allées faire un tour loin du bruit reviennent se poser sur le lac. C’est l’heure où il faut penser à regagner ses pénates. Un signe qui ne trompe pas : il a fallu rappeler à certains qu’ils devaient quitter la danse et la musique pour reprendre l’autocar qui les attend….Tout le monde a le sourire et semble heureux de sa journée. Très nombreux ont été ceux qui ont demandé quand est-ce qu’on remettait ça !!! D’après le gardien, plusieurs ont demandé comment faire pour pouvoir revenir y faire une fête.
Un grand merci :
- A la Fédération de Randonnée Pédestre de Seine-Saint-Denis d’avoir fait que cette fête puisse avoir lieu
- A tous ceux qui ont œuvré pendant une année entière pour que cette fête attire autant de monde et soit une telle réussite aussi belle.
- A tous les animateurs qui ont conduit les randonnées en fonction de la forme de chacun
- A tous les bénévoles qui ont fait que pas un seul grain de sable n’est venu gripper un rouage.
- A tous les clubs qui sont venus jusqu’à Champs pour faire de la Fête de la Rando Santé et de l’Anniversaire de l’Escargot Randonneur une fête inoubliable.
Faisons en sorte que cette Fête apporte un nouvel élan à l’activité des clubs labellisés et qu’elle permette à l’Escargot Randonneur de bénéficier de tout le soutien dont il a besoin.
- MERCI A TOUS
Ce compte-rendu a été écrit à quatre mains : Guy D. et moi-même
21 septembre 2024
Vendredi 20 septembre 2024 :
Le Bois Saint-Martin
Ce jour, Jean-Marc P.et Marcelle DS ont invité les Escargots pour une randonnée dans le bois Saint-Martin. Alain M, bien qu’handicapé par un bras en écharpe (fichue tendinite qui veut gâcher la fête !!!) vient aussi.
Le temps est idéal, ni trop chaud ni trop froid. Cette forêt est très bien entretenue ce qui fait que s’y promener est un vrai plaisir. Il faut juste regarder où on met ses pieds car le sol est pierreux.
La promenade se fait sur une large allée. On constate très vite qu’une partie du bois est interdite afin de protéger la flore et la faune. Il ne faut pas oublier que par le passé, ce bois a été une réserve de chasse. Malheureusement, nous ne verrons pas de gros gibier, seulement un petit écureuil roux qui gambade de branche en branche.
La forêt est calme. Bien qu’on ne soit pas loin de la ville et du train, le silence règne en maître. Et c’est bien agréable. Dommage que de temps en temps, un petit avion vienne troubler cette quiétude. Bien que l’automne météorologique soit annoncé, les arbres ont quasiment tous encore leurs feuilles bien vertes. Au hasard de la promenade, on peut voir des troncs qui sont de véritables œuvres d’art. La nature fait bien les choses.
Quand les jambes commencent à fatiguer pour certaines, on prend le chemin du retour. Les papotages vont bon train, mais n’est-ce pas cela aussi un des objectifs du club : créer du lien social
Lorsque les Grands ont rejoint le groupe, Marcelle fait le point avec ceux qui sont venus tester la rando santé. Ils semblent convaincus et on devrait les revoir avec nous. Marcelle donne aussi (avec difficultés car tout le monde bavarde) les consignes pour la fête du lendemain. Tous ceux qui souhaitent venir ont trouvé une voiture ou viennent par leur propre moyen, mais personne ne sera sans solution.
Un grand merci à Jean-Marc, Marcelle et Alain pour cette promenade
Vendredi 13 septembre 2024 :
Canal de Chelles- Parc de la Haute-Ile
Ce jour, le temps est assez beau. Les matinées sont parfois fraîches mais pour notre promenade hebdomadaire, il est idéal.
Martine L. et Françoise J. ont convié les Escargots pour cette balade. Françoise s’étant trompée sur le lieu du rendez-vous, Martine va convier les Grands à la suivre et Marcelle va prendre en charge les Petits. Françoise rejoindra le groupe dans la journée avec Nadine.
Cinq nouveaux sont venus testés la randonnée. A l’issue de la randonnée, ils semblaient contents de leur journée. On l’espère de futurs adhérents ?
On commence la promenade en longeant le Canal de Chelles. On croise une petite péniche. A l’avant, il y a un chien qui pousse régulièrement un petit cri bizarre, comme s’il guidait son maître pour le prévenir d’un éventuel danger. Au retour, la péniche était garée le long du canal. De là à imaginer que le chien guidait son maître pour la manœuvre d’accostage !!!!!
Le chemin est assez délicat. Il y a de nombreuses pierres qui dépassent. Il faut par endroits slalomer entre les plaques de boue. Difficile d’avancer en regardant le paysage tout en regardant ses pieds. On longe le camping. A cette période, il y a encore quelques vacanciers quoique pour ceux qui dorment sous la tente, il doit commencer à ne pas faire très chaud. Ceux qui sont en caravanes ou en mobile-homes doivent être un peu mieux isolés.
On arrive au Parc de la Haute-Ile. L’automne n’a pas encore sévi et les arbres sont encore bien verts.
Mais plutôt que de vous parler une nouvelle fois de la nature qui nous entoure, je vais essayer parler de Pierrette. Pour ceux qui la connaisse, Pierrette est une personne extraordinaire, qui a une volonté énorme (et le mot est faible) et qui refuse jusqu’au bout de ses forces, toute aide. Lors de son adhésion au club, elle a dit que son objectif en faisant de la marche était avant tout de ne pas être en fauteuil roulant. Dès son arrivée dans le parc, elle a commencé à avoir quelques petits problèmes. Si le chemin le long du canal a été délicat pour nous valides, pour elle, cela lui a demandé une très grande concentration et de gros efforts. D’où sa fatigue à l’arrivée dans le parc. On fait une halte au soleil à l’entrée du parc. Mais on est là pour marcher et on a assez « fait les lézards » au soleil : on repart.
Pierrette a voulu continuer seule. Il a fallu insister pour qu’elle accepte l’aide des bras au bout d’un moment. Au prix d’efforts énormes, elle est allée jusqu’au banc où on a fait une pause et où les Grands nous ont rejoint. Dès qu’on a pris le chemin du retour, la route est devenue pour Pierrette un calvaire. Et malheureusement à un moment, il a fallu se rendre à l’évidence, elle ne pouvait plus avancer.
Et heureusement, nous avons croisé trois gentils gardes du parc qui ont appelé un de leur collègue pour venir la chercher. Et c’est en voiture que Pierrette à rejoint le poste des gardes où Henri son mari est venu la récupérer. Un Grand merci aux quatre Gardes pour leur gentillesse et leur disponibilité. Mais aussi, bravo à Pierrette pour son courage. Je ne suis pas certaine que parmi nous, il y en a beaucoup qui aient autant de volonté et de courage.
Un merci particulier à Marcelle qui a réussi à gérer en même temps, avec calme, le problème Pierrette tout en pensant à tout : prévenir Henri pour qu’il récupère son épouse, organiser le covoiturage des personnes qui étaient venues avec Henri pour qu’elles soient elles aussi ramenées à Noisy, prévenir Martine……Sans oublier de demander à ceux qui faisaient une randonnée d’essai leur ressenti. Bravo à elle.
Merci à Martine ainsi qu’à nos chauffeurs.
Annie R.
13 septembre 2024
Vendredi 6 septembre 2024 :
Le Château de Champs-sur-Marne
Alain M. et Françoise J. ont convié les Escargots pour cette randonnée de reprise après les vacances au Parc de Champs-sur-Marne. Le temps n’est pas désagréable, il est même super par rapport aux trombes d’eau de la veille
On a eu la joie de revoir Nadine C. qui n’était pas revenue parmi nous depuis la Covid. Et elle est toujours aussi bavarde. Seul problème : elle ne sait pas parler et marcher en même temps !!!!! donc forcément elle est souvent à la traîne. Elle est toujours aussi indisciplinée. On s’arrête pour qu’elle et ceux qui sont fatigués récupèrent et au lieu de rester assise, elle ne cesse de se lever et de naviguer entre les groupes. On retrouve bien là Notre Nadine !!!!!!
Sinon, comme en visite ce parc à différentes périodes de l’année, on a chaque fois une vision différente. Et chaque fois, on découvre de nouvelles choses. Par exemple, cette fois, on a découvert un magnifique nichoir. C’est une véritable maison en miniature avec sa porte, ses deux fenêtres et son balcon à colonnes. Dommage qu’elle commence à se détériorer.
Après une halte auprès d’un magnifique bassin, on remonte vers le château, l’occasion d’admirer tout d’abord l’alignement parfait des arbres. Certains sont encore très verts en revanche, les châtaigniers eux sont déjà bien marrons et leurs feuilles tombent. Seules quelques-uns ont de la résistance et gardent quelques branches vertes au sommet !!!!
Vers le château, les allées sont bordées de dahlias, de glaïeuls dans une harmonie de rose et de rouge. Face à ces fleurs qui commencent à être fanées, la sauge à petites fleurs remue sou le vent ses fleurs légères rouges et blanches. Derrière ces parterres de fleurs, on peut admirer la coupe parfaite des buis. Devant le château, toujours dans la même harmonie, le rouge des bégonias se mélange avec le rose des pélargoniums
Enfin, en s’approchant, on voit devant le château une rangée de citronniers dont certains portent de nombreux citrons qui oscillent entre le vert pour certains et le jaune. Le temps étant favorable, le groupe « traîne » un peu devant le château comme si personne n’avait envie de se séparer après cette belle promenade.
Un grand merci à Alain et Françoise ainsi qu’à nous chauffeurs.
Annie R.
6 septembre 2024
Vendredi 28 juin 2024 :
Le Parc de la Haute Ile
Catherine K. et Françoise J. ont donné rendez-vous aux Escargots au parc de la Haute Ile pour la dernière randonnée de l’année.
Toute la semaine qui a précédé, on a eu la canicule. Mais, ce vendredi le temps a été clément. Certes, il fait chaud mais pas autant que les jours précédents et surtout, il y a un peu de vent qui vient parfois nous rafraîchir.
La promenade se déroule comme à l’accoutumée, en deux groupes. Parmi les Petits, Pierrette a « la forme olympique » (c’est l’époque) et elle distance tout le monde. Il faut qu’elle s’arrête de temps en temps, pour attendre les autres. Cette halte est souvent gâchée par les moustiques qui semblent vouloir nous faire la fête !!!
Justement, la sortie se termine par un verre de l’amitié. On en profite pour souhaiter un bon anniversaire à Michel. L’occasion pour Marcelle de remercier les animatrices et l’animateur présents (en plus de Catherine et Françoise, il y a aussi Lydie L. et Alain M.). Elle fait un bref rappel du début de la prochaine saison : forum des associations, Fête de la Rando Santé et de notre club, prochaine Assemblée Générale….Merci à Ghislaine pour son gâteau excellent et à Marcelle pour avoir organisé ce petit instant convivial. Certains ont choisi un Kir, d’autres du cidre (le tout avec modération bien sûr), d’autres du jus de fruit, le tout accompagné de petits gâteaux variés.
Mais toutes les bonnes choses ont une fin. On se sépare non sans souhaiter à chacun et chacune de passer d’excellentes vacances (on peut en prendre même en restant chez soi) et rendez-vous en septembre
Annie R.
28 juin 2024
Vendredi 21juin 2024 :
La Base de Torcy
Au départ de la Rue de La Chapelle, la pluie décide de venir perturber la randonnée. Ensuite, trouver le point de rendez-vous a été un jeu de piste. Et quand on l’a eu trouvé, c’est pour que Martine L. (qui mène la sortie avec Françoise J.) nous dise que le lieu qu’elle a prévu pour ce jour n’est pas accessible. Donc, le convoi d’Escargots repart et on trouve enfin un lieu pour se garer.
Et là, petit miracle : la pluie a cessé et surtout le soleil est de retour. Dans le groupe des Petits, alors que la semaine dernière la forme était petite, là tout le monde est en forme. Résultat : même si l’allée est bordée de bancs, personne n’a besoin de s’y reposer. Compte tenu des aléas de départ, au lieu d’aller faire le tour du lac, on va se promener le long de la Marne. Et aucun regret car la promenade est splendide. Le calme règne. Les allées sont très dégagées. Elles sont bordées de magnifiques arbres. On admire surtout le tronc des peupliers. Il est difficile de savoir s’il y en a un seul ou plusieurs qui ont fusionné leurs troncs.
Bien que la Marne soit encore bien verte, elle coule lentement. Les conditions pour qu’une famille de Bernaches nous fasse le spectacle. Au début, le groupe est un peu dans le désordre. Mais très vite, cinq se séparent. Il y a trois petits qui doivent faire leurs premières nages dans le fleuve. Ils sont précédés par un adulte (le père ou la mère ?). Puis les trois petits se mettent en ligne derrière et le groupe est suivi par un adulte. Ensuite, comme si l’une avait donné un ordre, les onze suivantes se mettent en file indienne et toutes suivent le premier groupe. Ce ballet est parfaitement réglé. Et pas un seul bruit.
Notre regard est attiré par les fleurs légères du Pigamon jaune (ou Rhubarbe des pauvres). Leur grappe d’un jaune léger flotte doucement avec le vent. Un peu plus loin, on voit des Clématites Bleues. Mais sans doute, à cause du mauvais temps et de la pluie, elles baissent la tête et n’ont pas l’air très vaillantes. En face, sont amarrées diverses péniches mais celles-ci semblent là à demeure.
Notre regard est attiré par une pancarte « Kayak Alternatif ». Ma curiosité m’a amené à chercher de quoi il s’agissait. En fait, c’est simplement le nom du club AKV (Kayak Alternatif de Vaires-sur-Marne) issu de leur scission avec le club nautique de Vaires. Certes, il s’agit de deux sports nautiques, mais le kayak est une discipline où l’on engage presque directement son corps avec l’eau. Comme dans ce cas, ils n’ont pas de rapport avec le vent, leurs accointances avec les « voileux » étaient finalement proches du lien que les rugbymen entretiennent avec les footballeurs !
Sur les piles de ce qui reste de la passerelle de jadis, de nombreux branchages se sont accumulés, sans doute un repère pour plusieurs espèces.
Puis, on arrive à l’écluse qui marque le début du canal. On va suivre ce dernier lui aussi très calme puisque aucune péniche ne l’emprunte pendant notre présence. L’eau là aussi est très verte. L’occasion pour nous de nous demander si la Seine pourra être suffisamment saine pour les JO ?
Après la pause goûter (merci Françoise), on revient tranquillement au point de départ où arrivent les Grands en même temps que nous. Et heureusement vu qu'à peine en voiture, la pluie a refait son apparition.
Un Grand merci à Martine et Françoise ainsi qu’à nos chauffeurs.
Annie R.
21 juin 2024
Vendredi 14 juin 2024 :
Le Parc du Tremblay
Catherine K. et Françoise J. ayant été empêchées, c’est Alain M. qui va assurer l’encadrement du groupe des Grands et Marcelle qui va devenir accompagnatrice pour le groupe des Petits Escargots. Ce groupe est d’ailleurs réduit car en plus d’elle, on n’est que trois et à la fin de la randonnée quatre.
Dans le groupe des Petits, les participantes n’ont pas une forme olympique. Aussi, le groupe va appliquer à plein la devise de la rando Santé : Marcher moins vite, marcher moins loin, marcher moins longtemps. Mais pour ça, il nous fallait un objectif : on va tester le maximum de bancs afin de déterminer lequel est le meilleur !!!!
Le premier est face à un terrain où une équipe mixte s’essaye au rugby. Le banc n’est pas mal. En revanche un énorme saule pleureur nous bouche la vue !!!! Le suivant, derrière les poteaux du terrain de rugby offre une vue plus dégagée, mais on suit mal l’action…
On longe ensuite les terrains de foot. Là, on voit un animateur qui doit consulter la VAR car il semble plus préoccupé par son écran que par les joueurs sur le terrain. Il devait avoir un doute sur le déroulement d’une action qu’il n’a pas bien vu pour savoir s’il doit ou non appliquer une sanction ????
Profitant de la pause technique, on teste un nouveau banc. Là, il domine un terrain totalement vide. Marcelle en profite pour requinquer le groupe en leur offrant des petites viennoiseries. Merci à elle. Le problème c’est que ce siège est en plein vent et il ne fait pas bon y rester.
On repart jusqu’au prochain qui attirera notre regard. Celui qu’on trouve est à l’abri du vent. Cependant, la vue est limitée (on est dans une anse). De plus, des visiteurs précédents y ont oublié des mégots et des capsules de bière. Dommage surtout qu’il y a une poubelle à moins de dix pas.
Après cette halte, on repart bon pied, bon œil. Le groupe des Grands nous rattrape et nous double. C’est à ce moment-là que la Petite Marcelle se joint à nous.
On prend le chemin du retour non sans avoir testé un nouveau banc. Là, on est à l’abri du vent. On entend au loin les cris des enfants qui jouent dans le parc. Le banc doit être confortable puisque la dernière arrivante en profite pour faire un petit somme !!!!
Tout le monde se dirige vers la sortie : les écoliers qu’on entendait, les Grands et les Petits Escargots, tout le monde se mélange. Malgré leurs multiples haltes, les Petits ont quand même fait près de 2,5 Km. A l’arrivée, certains commencent à chanter. Mais, il faut penser à rentrer chez soi. Rendez-vous à la semaine prochaine ?
Un grand merci à Alain et Marcelle ainsi qu’à nos chauffeurs
Annie R.
21 juin 2024
Vendredi 7 juin 2024 :
Parc de Champs-sur-Marne
Le programme prévu par Patrick et Josiane R. est une nouvelle fois chamboulé à cause des terrains détrempés. Ils ont donc décidé de nous amener à Champs-sur-Marne.
Le programme météorologique du jour est exceptionnel : Alors que ces derniers temps, il fallait mettre beaucoup d’attention pour trouver un coin de ciel bleu, ce vendredi le ciel est d’un bleu qu’on avait oublié et les nuages l’ont déserté. Un temps à jouer les lézards au soleil, d’autant que la température s’y prête.
Mais, les Escargots sont venus pour marcher et donc, tout le monde démarre. On va emprunter une petite partie du chemin de Grande Randonnée de Pays (GRP) de la Ceinture Verte d’Ile-de-France. Avec sa boucle de 350 km, ce GRP traverse sept départements franciliens aux limites de la Partite Couronne. Cet itinéraire met en lumière les espaces verts (vallées, bois et forêts, parcs….) des communes, des départements et de la région Ile-de-France Nature.
On ne va pas faire les 350 km, loin de là, seulement une partie des 90ha du parc de Noisiel. Les allées sont ombragées : on a tellement perdu l’habitude du soleil que l’on recherche déjà l’ombre alors que la température n’est pas trop élevée. Elles sont suffisamment larges pour permettre aux piétons et aux cyclistes de se partager le domaine. Le seul petit souci : les nombreux engins de chantier qui circulent (des travaux sont en cours dans une allée). A chacun de leur passage, on respire la poussière. Pour limiter son aspiration, on se tourne vers la Marne. Elle porte encore les stigmates des pluies récentes car il y a beaucoup de courant et ses eaux sont verdâtres. Vu le temps passé ces derniers temps, une végétation abondante borde ses rives. Ses allées sont très bien aménagées. Il y a de nombreux bancs pour ceux qui ont besoin de se reposer…
Puis, nous les Petits, on va se diriger vers la prairie. De grandes allées ont été fauchées afin de permettre de circuler facilement. Ses allées sont bordées par des espaces où l’herbe pousse naturellement. Au-dessus de l’un de ces espaces, on voit une buse qui fait du « sur-place », sans doute en train de repérer sa future proie. Puis, elle part en piqué vers le sol. Mais, les herbes sont tellement hautes que l’on ne voit pas si elle a réussi. Les allées forment un dédale où chacun peut choisir son chemin en fonction de sa forme. A moment donné, un grand espace arrondi est aménagé. Et bien sûr chacun de nous imagine que c’est une piste d’atterrissage pour les extra-terrestres !!! Cette prairie est immense et magnifique. Un seul inconvénient : il n’y a pas un seul espace à l’ombre. Aussi, on se dirige vers le bois de l’autre côté avant de faire une petite halte à l’ombre. On en profite pour se désaltérer et en pleine forme, on prend le chemin du retour.
On retrouve des Grands qui sont en train de faire une pause. Tout le monde prend ensuite la direction du point de départ. Une fois arrivé, Marcelle en profite pour rappeler que l’Anniversaire du Club se fera à la base de loisirs où nous sommes le 21 septembre. Elle précise que dès le matin, il y aura besoin de volontaires pour aménager les espaces et pour les animations éventuelles. Comme certaines ne semblaient pas être au courant, elle rappelle que le midi un pique-nique est prévu et qu’un programme est en cours d’élaboration pour l’après-midi. Elle précise que ce sera à chacun de s’organiser pour venir à la base, qu’elle ne s’occupera pas du co-voiturage.
Un grand merci à Patrick et Josiane ainsi qu’à nos chauffeurs.
Annie R.
7 juin 2024
Vendredi 31 mai 2024 :
Le Parc de la Haute Ile
Le programme du jour prévoit une sortie au Bois Notre Dame. Mais il s’avère que cette balade ressemblerait à un bain de boue vu le temps pourri que nous avons en ce joli (!!!!!!) mois de mai. Et comme les Escargots randonneurs sont jeunes et fringants et n’ont donc pas besoin de bain de boue, Alain M. et Françoise J. prennent la décision d’aller au parc de la Haute Ile. Et même là, les Grands n’ont pu faire la promenade envisagée car trop boueuse.
Après la traversée du canal, la grande allée est bordée de grands panneaux présentant les différents oiseaux présents dans le parc. Il y a le hibou des marais, le martin-pêcheur d’Europe, la gorgebleue à miroir…. Lorsqu’on s’isole un peu des bavardages du groupe et que la pluie cesse quelques rares instants, on peut entendre le chant des oiseaux. Mais, malheureusement je ne reconnais pas leurs chants. Histoire de se protéger un peu de la pluie (pourtant la météo n’en n’avait annoncé qu’en fin d’après-midi !!!) et pour essayer de voir les oiseaux, on va dans une cabane qui permet de les voir sans être vu. Ce jour, ils ne sont pas nombreux. L’étendue qui s’étend devant nous est appelé une vasière, à très faible profondeur en eau. Elle est fréquentée par le Chevalier guignette, un petit échassier qui attrape avec son bec les invertébrés et mollusques aquatiques constituant son menu. On peut aussi y rencontrer le Petit Gravelot qui tout comme les Sternes cherche pour nidifier les plages de graviers et de cailloux, habitats devenus rares en Ile-de-France. La densité des roselières permet à de nombreuses espèces de s’y cacher ou d’y élever leur progéniture. La Gallinule poule d’eau y installe, près de l’eau, son nid constitué de roseaux et de feuilles mortes. La Rousserolle effarvatte suspend elle son nid à trois ou quatre tiges de roseaux. La roselière offre aussi une alimentation bienvenue aux oiseaux se nourrissant de graines et d’insectes comme le Bruant des roseaux. L’Hirondelle de rivage survole souvent le plan d’eau pour capturer les insectes. Elle niche en colonies dans les parois sablières et les berges où elle creuse un couloir d’environ un mètre de long au fond duquel elle installe son nid.
Puis, la pluie ayant décidé d’arroser les Escargots, on reprend notre déambulation. Jeannine ne semble pas convaincue que les bruits soient amplifiés par le cône installé à cet effet.
Notre œil est attiré par une marque bleue sur un poteau située à plus de 1 mètre du sol. Cette marque indique la hauteur de la crue de 1910. Si la Marne avait été aussi haute aujourd’hui, il nous aurait fallu des palmes !!! On a du mal à imaginer la Marne jusque là et surtout aussi haute. Un peu plus loin, il y a la même marque pour l’inondation de 2018 où là la Marne si elle avait débordé était montée nettement moins haut. L’eau est verdâtre et le ciel gris qui s’y reflète n’arrange pas sa couleur.
Un peu plus loin, deux bancs et une table sur laquelle est fixée un damier de jeu d’échecs nous tendent les bras, mais personne n’a envie de s’y asseoir vu le temps.
Heureusement, ce parc est doté de nombreux abris permettant de s’arrêter à l’abri. L’occasion de reprendre des forces avant le retour vers le point de départ.
Un grand merci à Alain et Françoise ainsi qu’à nos chauffeurs.
Annie R.
31 mai 2024
Vendredi 24 mai 2024 :
La Plaine des Bordes
Temps idéal (ni trop chaud ni trop froid et surtout pas de pluie) pour retrouver Jean-Marc P. et Lydie L. pour une promenade à la Plaine des Bordes.
Le lieu est cité pour la première fois au début du XIII ème siècle dans le registre des Chartes de l’abbaye de Saint-Maur-des-Fossés. Le domaine est alors propriété de l’abbaye cistercienne de Saint-Antoine -des-Champs. Au XIVème siècle, on trouve trace de la signature d’un bail agricole de neuf ans sur le domaine. Les religieuses en charge du domaine vont donner au site sa première vocation agricole. En 1765, les religieuses développent l’agriculture en défrichant les bordures forestières du bois Saint-Martin (la ferme des Bordes et celle du Plessis Saint-Antoine ne formaient qu’une seule propriété jusqu’en 1916) d’où le nom des Bordes. Les terres seront rattachées, au fil des siècles, à des domaines royaux, nobles, bourgeois puis paysans.
Dès 1765, de lourds investissements sont entrepris pour assécher le sol régulièrement gorgé d’eau et remonter la terre. Un moulin à eau est construit. Des centaines de mares et de nombreux fossés traversiers permettent le drainage. En 1832, la ferme des Bordes possède un canal d’eau vive à proximité de son corps de ferme.
Le domaine des Bordes connaît une activité agricole du Moyen-Age jusqu’aux années quatre-vingt. Durant la période médiévale, les exploitations sont essentiellement tournées vers l’agriculture et le pâturage : jusqu’à la fin du XIVème siècle, les céréales sont transformées en farine au moulin des Bordes.
Au cours du XXème siècle, l’exploitant se tourne vers la culture et l’élevage de bovins. Mais la terre est difficilement exploitable : froide, lourde et fatiguée.
Il faut attendre les années soixante-dix pour que le Conseil Général du Val-de-Marne rachète le domaine. En 2008, le département du Val-de-Marne, propriétaire du site se donne l’objectif de faire émerger un projet social et environnemental, en construction avec les associations locales. Des projets et des activités agricoles privilégiant l’insertion sont depuis développés, tout en respectant l’intérêt écologique du site, classé espace naturel sensible en 2016.
Espace naturel situé au carrefour entre trois communes, cette plaine agricole est composée de la Plaine des Bordes, créée en 1977 sur 9 hectares, et des terrains de l’ancienne ferme des Bordes, de 44 hectares. Au total, la nature s’étend sur l’équivalent de plus de 50 terrains de football ! Les différents coins de cette plaine portent aujourd’hui de nombreux noms : le parc des ânes, les bois, les champs, la friche… et la Plaine des Bordes n’en est qu’une partie.
La Plaine des Bordes est entretenue et animée par des associations (les Robins des Bordes) et une entreprise, qui proposent toute l’année des activités pédagogiques accueillant volontiers les habitants. Ainsi, le parc héberge l’asinerie Francilianes. C’est à ce jour la seule asinerie laitière d’Ile-de-France. Le terme d’asinerie vient du latin « asinus ». Il s’agit d’un élevage d’ânes avec des naissances. L’élevage des ânes s’étend sur une vingtaine d’hectares de prairie, conduit en mode production biologique. L’exploitation est inédite, car elle est insérée en partie dans un Parc départemental ! Y sont élevés ânes, ânesses et ânons dans des pâtures préservées, en agriculture biologique. Le lait produit sur place rentre dans la composition de produits cosmétiques et savons au lait d’ânesse bio. Francilianes est également une ferme pédagogique qui souhaite promouvoir une autre image de l’âne. Le parc propose aussi des ruchers et des jardins familiaux. Un lieu qui offre aux petits comme aux grands, aux curieux comme aux passionnés, l’occasion de prendre part à des projets, d’échanger et de redécouvrir la nature dans un cadre chaleureux.
Ce lieu est tellement enchanteur et bien aménagé qu’il est envisagé pour la prochaine saison une sortie d’une journée, aux beaux jours, dans ce parc.
Un grand merci à Jean-Marc et Lydie ainsi qu’à nos chauffeurs.
Annie R.
24 mai 2024
Vendredi 17 mai 2024 :
Le village de Louis BRAILLE à Coupvray
Temps idéal (ni trop chaud ni trop froid et surtout pas de pluie) pour retrouver Martine L. et Françoise J. pour une promenade au village de Louis Braille à Coupvray.
La visite commence par la maison où a vécu une partie de sa vie Louis Braille et où ont vécu ses parents jusqu’à leur mort.
Louis Braille naît le 4 janvier 1809 dans la petite commune de Coupvray. Le père de Louis exerce le métier de bourrelier du village, fabriquant des harnais, des sacs et des courroies de cuir. Très jeune, Louis manifeste un vif intérêt pour le maniement des outils. Dès qu'il sait marcher, il se glisse en toute occasion dans l’atelier de son père pour y jouer. À l'âge de trois ans, alors qu’il fait des trous dans un morceau de cuir avec une alêne, celle-ci lui échappe et blesse gravement son œil droit. Deux ans plus tard, son œil gauche sera atteint. Cette situation provoque sa cécité.
Aveugle, Louis Braille suit les cours de l'école de Coupvray de 1816 à 1818. Comme son accident ne lui a pas fait passer l’envie de travailler le cuir, il s’y adonne de tout son cœur ce qui, probablement, l’aide à développer son habileté manuelle.
Ses parents, qui savent tous deux lire et écrire, se rendent bien compte de l'importance d'une bonne instruction pour un enfant handicapé. Alors que Louis a 10 ans, son père lui obtient une bourse pour son admission à l’Institution royale des jeunes aveugles, école fondée par Valentin Haüy.
Valentin Haüy (1745-1822) fut l'un des premiers à s'intéresser à l’inclusion sociale et culturelle des aveugles, il est le fondateur de l’actuel Institut National des Jeunes Aveugles (INJA) en 1786. Choqué par un spectacle donné par de jeunes aveugles à la Foire de Saint Ovide, où ces derniers sont largement moqués, il décide de se mobiliser en faveur des personnes aveugles ou malvoyantes. La grande idée de Valentin Haüy est de permettre aux aveugles d’accéder à la lecture. Pour cela, il fait réaliser les lettres de l’alphabet en grand format et s’en sert pour gaufrer le papier.
À l'école, les enfants apprennent à lire sur des lettres en relief mais ne peuvent pas écrire, car l'impression est faite avec des lettres cousues sur du papier. Dès son entrée à l’institution, Braille apparaît comme un élève brillant. Il réussit dans toutes les disciplines enseignées et obtient toutes les récompenses, qu’il s'agisse de tâches manuelles ou de travaux intellectuels. Braille n’a pas encore quinze ans qu’on lui confie déjà certaines responsabilités d’enseignement.
C’est durant ses années d’études, en 1821, que le jeune Braille apprend le système d’écriture en points saillants inventé par Charles Barbier. Entre 1821 et 1829 il travaille sur son propre système à six points (celui de Barbier comprenait douze points au maximum). En 1829, il publie un système combinant des points et des traits en relief pour représenter non seulement les lettres, mais aussi la ponctuation, les notes de musique, et les symboles mathématiques.
En 1837, il publie le perfectionnement de son système. Les traits sont abandonnés, l’utilisation logique des 63 combinaisons des 6 points saillants permettant de tout représenter.
Si le système mis au point par Louis Braille a évolué jusqu’à nos jours, il est encore celui utilisé par les personnes aveugles ou malvoyantes notamment pour tout ce qui relève de l’apprentissage, de l’éducation, de la formation.
On reprend notre déambulation dans le village. On arrive à un premier lavoir appelé le lavoir d’en bas. Il a été construit en 1874 pour donner suite à une demande des habitants du quartier bas, lassés de se rendre au lavoir dans le haut du village.
A l’origine ce lavoir possède deux compartiments de lavage avec toiture en « V » pour récupérer les eaux de pluie et un abreuvoir est aménagé à son côté. Tombé en désuétude dans les années 1960, un pan du lavoir est supprimé en 1967 pour faciliter la circulation des véhicules. C’est très agréable d’entendre le bruit de l’eau. Dans ce village, les chemins sont bordés de rigoles où coule une eau très claire. Ce qui ne gâche rien au paysage bordé de magnifiques arbres dont le tronc se dresse fièrement vers le ciel.
La promenade se poursuit jusqu’à l’église. Cette visite se mérite car il faut monter de très nombreuses marches. Mais rien n’arrête les petits Escargots. Tous réussissent. Bon d’accord, le banc qu’il y a à l’arrivée est le bienvenu !!!
L’Église Saint-Pierre, détruite en 1590, a été reconstruite puis agrandie aux XVIe et XVIIe siècles. Elle détient une statue d'une Vierge à l'Enfant, des boiseries avec Christ en croix ainsi qu'un banc d'œuvre (un banc de prestige destiné aux personnes notables de la paroisse), objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques. Malheureusement, impossible de voir ce trésor vu que l’église est fermée.
Puis direction, le cimetière de Coupvray.
Au passage, on passe devant « la Fontaine des Médisances »
Il s’agit du lavoir d’en haut construit à l’époque révolutionnaire à l’emplacement d’une ancienne fontaine, est alimenté par le ru de la Fréminette qui puise sa source sur le plateau.
Lieu d’animation de la vie rurale, ce lavoir à demi-couvert est agrémenté d’une toiture ouverte au centre pour récupérer l’eau de pluie. Les lavandières viennent y laver leur linge en commun et discuter des « potins » du village d’où son nom de « Fontaine des Médisances ». On y adjoignit une borne fontaine vers 1878 pour permettre aux Cupressiens de s’alimenter en eau potable. Devenu obsolète après la dernière guerre à la suite de l’alimentation en eau courante de chaque maison, ce superbe lavoir a bien failli disparaître comme tant d’autres dans la région. Mais, récemment restauré, il s’inscrit dans le patrimoine communal au même titre que les anciens bâtiments.
Le cimetière de Coupvray ne possède rien de très remarquable hormis le tombeau de Louis Braille. Il meurt de la tuberculose à Paris le 6 janvier 1852 et est inhumé à Coupvray, selon la volonté de sa famille. Un siècle après sa mort (en juin 1952), il est transféré au Panthéon : ce tombeau est donc désormais un cénotaphe, mais il contient encore, comme le précise l’inscription, ses mains enfermées dans une urne.
Mais, il faut penser au retour, non sans admirer au passage une colonne érigée en l’honneur de Louis Braille. On retrouve les Grands et c’est ensemble que l’on termine cette découverte de ce beau village.
Un grand merci à Martine et Françoise ainsi qu’à nos chauffeurs.
Annie R.
17 mai 2024
Vendredi 10 mai 2024 :
Le Parc des Fresnes
Un ancien Président de la République (J. Chirac) a dit un jour : « les em….., ça vole toujours en escadrille ». C’est un peu ce que je vis depuis quelques temps. Petites et grosses galères se succèdent, m’empêchant de me joindre à vous. Pour arranger les choses, vendredi alors que le soleil brillait, j’ai attendu un colis toute la journée et à 18h30, j’ai appris qu’il n’arriverait que samedi !!!! (rrrrrr) . Quand j’ai vu qu’à midi, il n’était toujours pas là, j’ai bien cru que même ce jour-là il n’arriverait pas, mais mauvaise langue : il est arrivé à 14h !!!
Mais, je n’oublie pas non plus ma devise (que j’ai adaptée d’une citation de Théodore Botrel) : « La vie est méchante. L’écho répond toujours chante, chante, chante ….. »
Donc, voyons le verre à moitié plein : la semaine prochaine je devrais être avec vous ?
Annie R.
10 mai 2024
Vendredi 3 mai 2024 :
Le jardin de l’Ecole du Breuil
Temps idéal (ni trop chaud ni trop froid et surtout pas de pluie) pour retrouver Catherine K. et Alain M. au jardin de l’Ecole du Breuil.
Le groupe de sépare en deux mais on se croisera au cours de l’après-midi à plusieurs reprises.
Lors de notre dernière visite dans ce jardin (c’était un peu plus tard dans la saison), les fleurs étaient en vedette. Là, dès le départ, on voit qu’elles ne sont pas aussi avancées. Toutefois, il y a de magnifiques iris. Dans un petit coin, comme pour s’excuser d’être encore là, on voit des brins de muguet qui essayent de se dissimuler dans les herbes. Je me suis surtout intéressée aux arbres. Tout d’abord, c’est le charme dit commun et ses multiples ramifications. Puis c’est le cyprès du Japon. Ses branches sont tellement fournies et étendues qu’il cache tout ce qui est derrière. Puis ce sont des Ginko Biloba ou arbre aux quarante écus. Pour le moment, ils ne sont que tout jeunes et pas vraiment imposants.
Auparavant, on a pu admirer une sculpture d’un paysan en train de trimer pour cultiver sa terre. Je ne sais de qui est cette sculpture mais elle est d’un réalisme extraordinaire.
Puis, sur la droite, on a une ébauche de paysage exotique avec des aloes vera et des petits monticules de pierres qui semblent tenir par miracle. On arrive dans une zone où il y a plus de fleurs. Le regard est attiré par un immense chèvrefeuille avec ses fleurs jaune et blanche. Puis c’est un obier. Là les fleurs sont en étoile, seules les fleurs extérieures sont blanches.
Ensuite on arrive à un parterre où sont regroupées différentes variétés d’hibiscus (c’est du moins ce qu’annoncent les pancartes car pour le moment il n’y a pas de fleurs. Et au centre de ce parterre, tranchant avec le vert des hibiscus, il y a le carmin de l’arbre à perruques.
Il y a tellement de variétés de plantes que je ne peux toutes les citer. Au hasard de notre déambulation, on croise les calices roses et blancs du Weigela Florida, le jaune flamboyant du pavot d’Islande, les magnifiques fleurs (quoique déjà un peu passées) d’un magnolia.
Au milieu de ces fleurs, on peut aussi admirer l’enchevêtrement des branches d’un Taxus Baccata ou la blessure béante d’un érable sycomore.
Avant d’arriver à un noyer commun, on croise le chemin du Pavier rouge et ses fleurs plus roses que rouges. Il cohabite avec le noyer commun dont le tronc torturé pourrait réveiller des cauchemars. Le pavier jaune tente de faire concurrence à son cousin rouge.
Puis on se dirige vers l’Arborétum. Là aussi, nous y sommes déjà allés. On remarque que les arbres sont toujours aussi imposants. Le séquoia géant trône toujours au centre de l’allée. Il faudrait des pages pour décrire tous ces arbres. Mes connaissances en botanique étant que plus limitées, je ne me hasarderais pas.
Un grand merci à Catherine et Alain ainsi qu’à nos chauffeurs.
Annie R.
3 mai 2024
Vendredi 26 avril 2024 :
Le parc du Croissant Vert
Une nouvelle fois, je suis aux abonnés absents pour cette actu.
Mercredi, je me suis réveillée avec la tête « de la baronne de la Tronche en biais » !!!! J’ai bien réussi à voir mon dentiste dans la journée, mais malgré le traitement « de cheval » que j’ai eu, impossible de venir. Pourtant, qu’est-ce que je l’attendais cette sortie avec notamment le mini-golf dont j’ai gardé des souvenirs inoubliables. Heureusement, au moins, il y a les photos. Mais, comme je regrette.
Maintenant, je n’ose plus m’avancer. Donc, peut-être à la semaine prochaine ?
Annie R.
26 avril 2024
Vendredi 19 avril 2024 :
Parc du Château de Champs-sur-Marne
20 Escargots sont présents. Catherine K. n’a pu venir. C’est donc Lydie et Alain qui vont guider la promenade. Un petit coup de mou m’a empêché de participer.
D’après Marcelle, les Escargots ont eu froid
Pierrette s’est sentie poussée des ailes après ses vacances.
La Petite Marcelle, elle a voulu suivre les Grands mais a dû abandonner.
N’oubliez pas. Cette semaine, c’est le Parc du Croisant Vert et son mini-golf. Pour celles et ceux qui voudront perfectionner leur swing, ce sera 1 euro en plus du coût du covoiturage.
Annie R.
19 avril 2024
Vendredi 12 avril 2024 :
Les Bords de Marne à Bry-sur-Marne
Temps idéal : on pourrait se croire en été. Il y a bien quelques nuages mais ils ne sont là que pour égayer le ciel. Aussi, 21 Escargots se sont laissé tenter par la promenade.
Tout le monde part en même temps, mais très vite, les deux groupes traditionnels se forment : devant les Grands et derrière les Petits.
Dès le départ, on note que la Marne, même si elle a nettement moins de courant que la semaine dernière, est toujours hors de son lit. Quant à la couleur de l’eau, elle n’incite pas à la baignade !!
Où qu’on porte le regard il y a de belles choses à voir : soit des belles maisons, soit la belle couleur rose des cerisiers du Japon. Et sur l’autre rive, il y a aussi de magnifiques demeures. Les peupliers noirs ou les frênes communs sont en train de prendre un bain de pieds vu la hauteur de la rivière. Ils sont imités en cela par le noyer de Chine ou le saule noir. Puis une glycine vient mélanger ses couleurs roses aux différentes teintes de vert des arbres. Quand j’étais enfant (donc il y a très, très longtemps), notre plaisir était de manger le pistil des fleurs de glycine que l’on trouvait très sucré !!!! Puis c’est au tour de l’arbre de Judée se faire admirer ses branches couvertes de fleurs roses. Puis, on va traverser la Marne, pas à la nage, non ! On va emprunter la passerelle qui l’enjambe. L’occasion d’admirer la vue tant d’un côté comme de l’autre, le ciel dégagé offre une vue très lointaine.
On voit alors plusieurs arbres sur lequel se sont installés des colonnes d’escargots. Ils profitent de veines dans le bois pour se tasser les uns près des autres, formant ainsi une colonne.
Au gré d’une pause, on admire les pervenches, les fleurs de lamier blanc (c’est quand même plus beau que si j’avais dit les fleurs d’ortie ?). On voit au loin des cygnes, l’un d’eux semble vouloir se faire admirer et traverse la Marne pou se rapprocher ne nous.
Bilan de la journée : avec cette chaleur soudaine, une grande fatigue mais la promenade est tellement agréable qu’on l’oublie.
Un grand merci à Catherine et Jean-Marc ainsi qu’à nos chauffeurs.
Annie R.
12 avril 2024
Vendredi 5 avril 2024 :
Bois de Brou sur Chantereine
Le programme concocté par Martine L. et Françoise J. prévoit une randonnée dans le bois de Brou sur Chantereine. Toute la semaine, le temps a été pourri mais même si le soleil ne brille pas, le temps de notre balade il n’a pas plu. 20 Escargots ont répondu à l’invitation.
La promenade est sans difficulté vu qu’elle se fait sur de grandes allées très bien entretenues. Tout le monde part ensemble mais très vite, les Grands prennent leur distance avec le reste du groupe. Dès le départ, sur la droite, le regard est attiré. En effet, il y a tellement de jacinthes sauvages que leur violet domine l’herbe verte qu’il y a en dessous. Où que porte le regard on ne voit que du mauve. Parfois, par touche, des ficaires étalent leur belle couleur jaune, afin de montrer qu’elles aussi peuvent être belles. Selon leur variété certains arbres commencent à avoir des feuilles, d’autres sont encore « nus ». Mais cela permet d’admirer l’enchevêtrement des branches qui parfois est une vraie œuvre d’art.
Puis on quitte l’allée principale et là, les jacinthes cèdent la place au blanc de l’anémone des bois. On a beau regarder, pas la moindre trace de muguet. On croise un peuplier noir qui porte d’étranges excroissances, comme des verrues. Impossible de savoir si c’est une maladie ?
On entend un coucou au loin. Mais il y a un tel bavardage dans le groupe que je pense que mis à part moi, personne ne l’a entendu !!! Pourtant il a chanté très longtemps.
On passe devant un terrain où un sculpteur expose ses œuvres. Il ne doit pas en vendre beaucoup car il me semble que ses statues étaient les mêmes lors d’une précédente visite !
Vu que nous ne sommes qu’au début du printemps, nous n’avons pas pu voir dans les nombreuses rigoles qui bordent les allées, le triton crêté. Il en est de même pour l’Orchis Tacheté (de la famille des orchidées)
Un grand merci à Martine et Françoise, ainsi qu’à nos chauffeurs. Plus spécialement à Olga et Michel qui se sont déplacés jusqu’au point de ralliement sinon, nombreux auraient été ceux qui seraient restés à Noisy.
PS : L’eau de source Chantereine n’est pas prélevée dans la Chantereine. Ce n’est qu’un petit ru de moins de 8 km qui se jette dans la Marne. L’eau Chantereine est puisée à Chelles dans la nappe phréatique. Depuis 2006, cette usine est la propriété du groupe Alma, derrière lequel se cache Cristalline.
Annie R.
5 avril 2024
Vendredi 29 mars 2024 :
Les Bords de Marne
Grâce à des lunettes « de récupération », je vais essayer de faire ce compte-rendu.
20 Escargots ont rejoint Catherine K. et Alain M. pour une promenade aux bords de la Marne. Le temps est menaçant mais il aura la bonne idée de ne déclencher la pluie qu’une fois tout le monde dans les voitures.
Compte tenu de la forme de l’ensemble des participants, Catherine décide que la promenade se sait en un seul groupe, les plus rapides attendant régulièrement les plus lents.
Lorsqu’on arrive au viaduc de Nogent, Catherine retrace la construction de ce viaduc grâce aux Italiens venus des Apennins. Selon certains (mais ils sont contestés) leur présence serait à l’origine de la nombreuse colonie italienne qu’il y a à Nogent. En tout cas, les immigrés italiens auront bientôt leur monument sous le viaduc. Des descendants d'immigrés italiens lancent une cagnotte pour construire un monument de 7,5 m de haut en hommage à leurs aïeux, à l'entrée de la ville, sous l'ouvrage érigé au XIXe siècle par certains d'entre eux.
Après être passé sous le viaduc, on rentre dans Nogent et là on va rencontrer des noms de vedettes « que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître ». C’est d’abord la promenade Jean Sablon. Puis c’est le théâtre d’eau Charles Trenet. On arrive au port. L’occasion pour certains d’imaginer l’apéro et le barbecue sur les bateaux prévus à cet effet. Puis on arrive à l’Ile de Beauté. Catherine nous trace alors l’histoire de cette île.
En 1373, Charles V occupe les terres entre la clôture du Bois de Vincennes et la rivière. Il y fait construire le manoir de Beauté sur l’actuel emplacement du Pavillon Baltard. Construit en position dominante, cet « hôtel » est à la fois une maison de villégiature et un lieu stratégique en cas de guerre. Par la suite, Charles VII, héritier du manoir et du domaine, offre le manoir à sa favorite Agnès Sorel qui devient la « Dame de Beauté ».
Depuis les années 1960, l’île n’en est plus une. Le petit bras de la Marne est comblé et remplacé par une promenade arborée et piétonne. Au fil du temps et des différents propriétaires, les maisons de villégiature se sont transformées et sont devenues des résidences principales. Réservée aux résidents, elle est accessible par un portail sécurisé. C’est à cet endroit que se situait le pont d’accès enjambant le petit bras de la Marne.
Puis c’est la promenade Yvette Horner. Longue d’un kilomètre cinq-cents, cette promenade reprend le cheminement du bras annexe de la rivière. La promenade a été inaugurée le 21 juin 2007, jour de la fête de la musique en présence du député-maire honoraire Roland Nungesser, d’André Verchuren, accordéoniste et d’Yvette Horner, accordéoniste et citoyenne d’honneur de la ville. La promenade est bordée d’un côté par les maisons de l’Ile de Beauté et de l’autre, notamment par un grand terrain de pétanques où se déroulent des parties endiablées.
Après la pause goûter- café, retour vers le point de départ. Et là, on découvre des sculptures « lilliputiennes » cachées dans les troncs de arbres qui bordent la Marne. Aucune mention de l’artiste qui les a faites, mais bravo à lui
Un grand merci à Catherine et Alain, ainsi qu’à nos chauffeurs
Annie R.
29 mars 2024
Vendredi 22 mars 2024 :
Les étangs de Torcy
Juste un petit mot
22 Escargots (dont trois nouvelles dont je n’avais pas salué la bienvenue) ont suivi Martine L. aux étangs de Torcy
Tout le monde a pris au départ le même chemin mais très vite les Petits et les Grands se sont séparés. Le temps est magnifique : il y a du soleil et la température est idéale.
Les Petits commencent à suivre un petit canal où le bruit des cascades me rappelle le seul poème dont je me souvienne de l’école primaire (il y a si longtemps !!!) ; il s’agit du poème « le chant de l’eau » s’Emile VERHAEREN (et surtout je me rappelle bizarrement le nom de l’auteur). C’est si agréable ce doux bruit. En passant sur un petit pont, on voit un couple de canards, tranquillement installés les pattes dans l’eau mais le corps et la tête au soleil
Puis on arrive à un premier lac. Ce qui frappe c’est l’eau qui est très trouble et très sombre. De plus par endroits, elle ne sent pas très bon.
On suit une partie de la rive de ce lac. Puis après une petite côte, on arrive à une aire de jeux où l’on fait une pause goûter. Lorsqu’on repart, on aperçoit au loin le groupe des Grands qui va très vite rejoindre les Petits. Et après une nouvelle pause (café cette fois car Ana, fidèle à son habitude a toujours ce remontant) tout le monde repart ensemble vers le point de départ.
Merci à Martine et à nos chauffeurs. Et pardon mais il va sûrement y avoir quelques fautes de frappe !!!!! Promis, je rectifie dès que j'ai mes lunettes
Annie R;
22 mars 2024
Vendredi 23février 2024 :
Le Bords de la Marne
Ce jour, Jean-Marc P.et Lydie L. ont invité les Escargots pour une randonnée sur les Bords de la Marne.
La veille ; la tempête Louis a déversé ses trombes d’eau sur la région et elle était accompagnée d’un grand vent. Ce jour, la pluie a diminué en revanche le vent est toujours aussi fort. Aussi, dès le point de rendez-vous, on en ressent la froideur. Afin d’oublier un peu, en attendant les retardataires, certains commencent à dire « qui a laissé les portes ouvertes » !!! Aussi dès que tout le monde est là, le signal du départ est donné. Les Grands vont se diriger vers le Pont de Bry. Pour les petits, compte-tenu de la configuration du terrain, il est décidé de se diriger vers Noisy. En effet, les allées sont plus larges et il est donc plus facile de venir en aide à ceux qui en ont besoin ;
Les conditions météo des jours passés ont des conséquences sur la Marne. Ses eaux ont une couleur marron. Les berges sont inondées. Le courant est tellement fort, que des mouettes se laissent porter et avancent très vite. Des cygnes essayent de « faire un brin de toilette » mais il leur est difficile de rester en équilibre, du moins lorsqu’ils sont dans l’eau car le courant les entraîne dans les branchages. Des arbres qui en temps normal sont sur la berge ont largement les pieds dans l’eau. Comme le temps n’est pas très froid, on voit de nombreux prunus en fleurs. On commence à voir quelques feuilles d’un vert tendre. Des saules commencent à avoir quelques « chatons » qui oscillent entre le vert tendre et le jaune. Par endroits, des violettes viennent égayer le vert de la pelouse.
Face à nous, un grand ciel noir et menaçant. Derrière nous, même chose. Mais là où l’on se trouve, il y a un beau soleil. On en profite pour faire la pause goûter. Et comme le vent est un peu tombé, ce moment est un pur plaisir. Mais, l’heure tournant, il faut penser à revenir au point de départ. Et, malheureusement, les nuages qui menaçaient vont déverser leur pluie glaciale accompagnée d’un grand vent. Là, plus question de regarder le paysage. Chacune et chacun avance tête baissée. Plus question de discuter. Il faut vite se mettre à l’abri du moins de la pluie. Car pour le vent, rien à faire.
Et juste avant de repartir, on a pu admirer un magnifique arc-en-ciel.
En principe, durant au moins deux semaines je ne serai pas parmi vous. J’espère que l’un ou l’une d’entre vous me remplacera pendant ce temps.
Merci à nos animateurs, ainsi qu’à nos chauffeurs
Annie R.
23 février 2024
Vendredi 16 février 2024 :
Le Parc du Tremblay
27 Escargots se sont rendus au Parc du Tremblay où ils ont retrouvé Catherine K, Christine G. ayant eu un empêchement. Il ne pleut pas mais par moments il y a un vent assez froid.
Bien que l’on soit encore en hiver, dès le parking, on voit des arbres couverts de fleurs. Comme ces arbres ne portent pas de fruits comestibles, peu importe qu’il u ait des gelées un peu plus tard.
Pierrette, comme c’est parfois le cas a du mal « à mettre le moteur en route ». Le groupe des Petits se sépare donc très vite des Grands. Je ne vais pas vous retracer une nouvelle fois l’historique du Parc. Ce jour, j’ai décidé d’admirer la nature et notamment de rechercher les premières fleurs. Très vite, on va tomber sur un Prunus Myrobolan ou Prunier-Cerise et ses jolies petites fleurs roses. On a du mal à imaginer que ses graines (lorsqu’elles apparaitront) contiennent des précurseurs de cyanure. Ces cyanotoxines se transforment en gaz cyanure au contact de l’acide gastrique.
Juste à côté, on voit les premières fleurs blanches d’un chèvrefeuille d’hiver. Cette plante n’est pas toxique pour l’homme. Elle n’est pas envahissante en France, contrairement aux Etats Unis.
Au milieu de la verdure, on peut admirer un majestueux pin sylvestre. On s’imagine bien l’été sous un chaud soleil à l’abri sous son immense ombrage. En passant, on admire un rocher où l’on distingue parfaitement les coquilles qui l’ont constitué.
Puis on croise le groupe des Grands. A ce moment-là, Pierrette a trouvé son second souffle et c’est à nous maintenant de la suivre. Il faut parfois la ralentir car certaines ont du mal à la suivre. Pas le temps d’admirer les magnifiques prairies. Vu les pluies abondantes de ces derniers temps, elles sont très vertes. Puis on croise à nouveau un bosquet de prunus mais la floraison est moins avancée et ce sont surtout des petites boules rouges. Bien sûr, mais on en a vu quasiment tout l’hiver, la pelouse est parsemée de pâquerettes.
Ce sont les vacances scolaires et on ne croise qu’un centre aéré et quelques couples. Mais dans l’ensemble le parc est assez désert.
A moment donné, Pierrette, pour nous montrer sa grande forme nargue le groupe en écartant les bras !!!! Quel bonheur de la voir ainsi.
Puis est venu le moment de la pause. Tout en devisant sur la pub pour les régimes dont on nous rebat les oreilles à longueur de journée, Pierrette, Marcelle, Kim (et d’autres dont je ne me souviens pas le prénom qu’elles me pardonnent) vont nous donner ce qui est nécessaire à l’entretien de nos kilos superflus !!!! Un grand merci à elles pour cet excellent goûter.
Alors que l’on prend le chemin du retour, le groupe des Grands vient à notre rencontre et c’est donc tous ensemble que ce termine cette promenade.
Un grand merci à Catherine ainsi qu’à nos chauffeurs.
Annie R
16 février 2024
Vendredi 9 février 2024 :
L’Ile de loisirs de Jablines-Anet
Le programme du jour prévoit une randonnée dans la forêt domaniale de Crécy. Or, lorsque Jean-Marc et son épouse sont allées faire la reconnaissance, ils se sont rendu compte que la promenade aurait pu se transformer en bain de boue !!! La décision a donc été prise de se rendre à l’île de loisirs de Jablines Anet. Toute la semaine, le temps a été pourri mais même si le soleil ne brille pas, le temps de notre balade il n’a pas plu.
C’est donc avec Jean-Marc R. (et son épouse) et Françoise J. que 25 Escargots se sont élancés (enfin pas trop vite quand même !!)
Cette base de loisirs est un écrin de verdure offrant des paysages divers et variés (verdure, 12 lacs, campings ……) S’étendant sur plus de 500 hectares, elle offre des possibilités à chacun en fonction de sa forme et de son courage. Elle possède les plus grandes plages artificielles d’Ile de France.
Pour les Petits, les chemins ont été très pratiques. Seuls une courte partie avec de très nombreuses flaques d’eau au départ ont été un peu difficiles sinon les chemins sont très agréables.
On commence par longer une grande prairie. De arbres majestueux se dressent ça et là. Ils sont encore jeunes mais doivent apporter de la fraîcheur l’été lorsqu’ils ont leurs feuilles. La symphorine (ou arbousier d’Amérique) met en avant sa couleur rose qui tranche avec le vert.
Sur la gauche, on voit une tyrolienne qui permet de traverser un petit lac. Nous avons longé le camping avec ses petits mobiles-homes. Ils font entre 29 mètres carrés (pour 4 personnes) et 31 mètres carrés (pour 6 personnes). Ils m’ont semblé bien proches les uns des autres ?
On arrive ensuite au lac principal où, aux beaux jours, il est possible de se baigner. Bien sûr à cette période pas de baignade. Mais on aperçoit au loin des véliplanchistes. Vu le temps et la température, il ne doit pas faire bon tomber dans l’eau. Sur le règlement intérieur de la base, on pourrait se poser une question. Il est écrit « Baignade habillée interdite ». Doit-on en conclure qu’on doit se baigner tout nu ??? . De même, on demande aux visiteurs d’être éco-responsable, mais parallèlement les bouteilles en verre sont interdites sur la plage. Si on comprend la consigne pour des raisons de sécurité (en cas de verre brisé), les bouteilles en plastique ne sont pas vraiment écolo !!!!
C’est l’occasion pour les plus anciens du groupe de se rappeler que c’est à cette occasion qu’en 2019, Chantal B. était venue faire un petit coucou aux Escargots avant son départ vers les étoiles durant l’été suivant.
Puis on est arrivé à l’Ile des Loisirs pour une petite halte en face du Royaume des Enfants. On sent que les vacances d’hiver arrivent car on voit de nombreux ouvriers qui refont une beauté au parc. On y trouve un P’tit train, zozo l’éléphant, un kid’s park, un baby park, un trampoline élastique…
Et là, on découvre une nouvelle monnaie, le ZOZO. C’est la monnaie officielle du Royaume des Enfants. Ce royaume a d’ailleurs sa propre banque, la zozo Bank. Le cours officiel du zozo ne répond pas au taux de change traditionnel. Ce jour-là le zozo s’échange contre 2,80 euros. Mais ce cours n’est pas unique. Ainsi, pour 50 euros on a 50 zozos !!!
Après un bon goûter (un grand merci à celles qui nous ont régalé) retour vers les voitures, non sans avoir admirer les petites fleurs jaunes du cornouiller. Là, nous avons croisé un monsieur en trottinette qui se posait des questions. Il ne comprenait pas comment le groupe qu’il avait vu plus tôt à un bout du parc pouvait être là où nous étions aussi vite à l’autre bout. Nous l’avons tout de suite rassuré : il y a deux groupes !!
Un grand merci à Jean-Marc et son épouse ainsi qu’à Françoise.
Annie R.
9 février 2024
Vendredi 2 février 2024 :
Le Bois de Vaires-sur-Marne
Le matin au réveil, un brouillard à couper au couteau masque la vue et laisse présager d’une journée très triste. Mais, la matinée passant, le soleil va s’efforcer de percer ce mur. Et c’est sous un beau soleil que 24 Escargots, sous la houlette de Martine L. et de Alain M. vont aller au bois de Vaires-sur-Marne. La température est de 10 degrés mais comme il n’y a pas de vent, c’est avec ce temps idéal que se déroule la visite.
Ces bois sont « fréquentés » par des messieurs en recherche d’aventures mais Martine et Alain ayant pu ensemble reconnaître ce parc et ayant découvert une partie dans laquelle les Escargots n’avaient pas encore été, les Grands sont partis pour l’explorer.
Les Petits eux sont partis dans la partie qu’ils connaissent. Martine a remis un plan à Marcelle afin que l’on se repère. Très vite, on constate que si les arbres sont toujours aussi nus, le sol se recouvre d’un magnifique tapis vert tendre. Les mousses au pied des arbres elles aussi reprennent de la couleur. Notre groupe étant homogène (tout le monde a la même forme), on se détourne parfois du chemin défini pat Martine et Alain. Il faut dure que dans ce bois, il est très facile de se repérer dans la mesure où les allées se croisent à angle droit. On a l’occasion d’admirer de magnifiques souches, de véritables œuvres d’art créées par la nature. Et on comprend pourquoi elles ont été laissées sur place. Il faut dire que cette forêt les 96 ha sont classés Natura 2000. La présence de plus en plus rare de chênes âgés dans les forêts d’Ile de France et même d’Europe impose aujourd’hui de les préserver prioritairement. Ces arbres représentent des milieux irremplaçables pour de nombreux insectes se nourrissant de bois. Au détour d’un chemin, on trouve une souche creusée : on imagine très bien un petit écureuil ou autre petit animal ayant établi son abri dans cette souche.
En 2016, à l’initiative du Conseil Municipal des Enfants de la ville de Vaires, il a été implanté cinq ruches. Leur gestion est assurée par l’association La Luciole Vairoise.
La promenade ne comporte pas de difficultés particulières si ce n’est parfois les racines qui cherchent à faire un croche-pied au visiteur qui ne ferait pas attention. Les allées portent le nom d’animaux (écureuils, renards…..) mais s’il y en a dans ce bois, on n’en n’a vu aucun. Dommage !!! les oiseaux aussi ne semblent pas être de retour. On n’entend qu’une perruche dans le haut d’un pin. Celui-ci a une coupe particulière. Seule la partie haute est fournie. Mais sur toute la longueur du tronc la façon dont les branches ont été coupées, on croirait y voir une échelle. Mais le premier barreau est vraiment très haut !!!!
Merci à Martine et à Alain, à Marcelle d’avoir servi de guide au groupe des Petits ainsi qu’à nos chauffeurs.
Annie R.
2 février 2024
Vendredi 26 janvier 2024 :
Le Parc de Rentilly
25 Escargots dont Alain M, leur animateur et Françoise J, leur accompagnatrice ont investi le Parc de Rentilly. Le matin il a beaucoup plu mais, petit miracle, c’est sous un soleil magnifique que s’est déroulée cette promenade.
La promenade débute par le Centre Culturel de Rentilly. En 2011, un appel à candidature est lancé. Le lauréat retenu a habillé le château d’inox poli. Ce « miroir » reflète le parc qui l’entoure et selon le lieu où l’on se trouve, la vision est différente. Certains aiment, d’autres pas mais comme en matière d’art, chacun à son opinion, je ne trancherais pas.
D’une superficie de 54 ha, le domaine de Rentilly se compose de trois espaces paysagers distincts : Le parc à l’anglaise, la perspective à la française et la forêt. Il y a aussi une prairie fleurie
Les Petits vont essentiellement se promener dans le Parc à l’anglaise. Ce parc est dû, à l’origine, au Consul Général des Pays Bas qui possède le domaine dès 1819. Des arbres d’essences diverses et souvent rares sont plantés. On y trouve ainsi un cèdre de l’Atlas dont les dimensions, sa majesté et son emplacement en font la pièce centrale du parc. Il y a aussi deux Ginkgo Biloba planés côte à côte. En effet, pour permettre la floraison, il faut un arbre mâle et un arbre femelle.
Il y a aussi le séquoia géant. Il a une branche coupée qui lui donne une allure très particulière. On dit que l’arbre marcotte. Dans le parc il y a deux espèces de séquoia : le géant et le séquoia toujours vert. Lors de la tempête de 1999, beaucoup de leurs têtes nt été cassées ce qui leur donne cet aspect aplati au sommet.
Au fil des années certains arbres ont dû être remplacés. Ainsi le vieux noyer qui était devenu dangereux a été remplacé par un chêne des marais. On ne peut les citer tous mais il y a le hêtre pourpre, le févier d’Amérique, l’épicéa. Il y a aussi un houx imposant par sa taille.
A cette période de l’année, aucun des arbres n’a de feuilles. Cela a l’avantage de nous faire admirer les branches que lorsqu’ils sont couverts de feuilles, on ne voit pas. Et certains sont presque plus jolis ainsi.
On voit aussi dans la prairie certains petits boutons de narcisses qui annoncent le futur printemps.
On a pu aussi lire les explications sur l’écuroduc, un passage à écureuils en toute sécurité. En effet, les collisions avec le réseau routier sont un des principaux facteurs de mortalité des écureuils. Le système est simple : l’écuroduc est réalisé à l’aide d’un cordage relié d’un côté, directement à un arbre par un nœud d’amarrage et de l’autre, suspendu par un lest au travers d’une poulie qui maintenir le dispositif à une tension constante.
Les Petits ont fait une petite incursion dans la forêt. Et comme l’ensemble du groupe avait assez de forme, ils ont même fait une incursion dans la perspective à la française.
Un grand merci à Alain et Françoise ainsi qu’à nos chauffeurs.
Annie R.
26 janvier 2024
Vendredi 12 janvier 2024 :
Le Parc du Croissant Vert (Neuilly-sur-Marne)
Alors, beau temps pendant ces vacances ? Oh, oui, on n’a eu que deux épisodes sans soleil. Le premier a duré une journée, le second plus de quinze jours !!!!!!
Dit de façon humoristique, c’est un peu à cela que correspond le temps que nous avons. Le courant Moscou-Paris nous amène le froid. C’est un temps normal, on est en hiver. Mais, le soleil brille par son absence.
C’est donc avec le froid mais sans le soleil que 26 Escargots accompagnés de Martine L. et de Lydie L. ont repris le chemin de la randonnée. Rien ne les arrête !!!!
Morgane RUDY, une journaliste, s’est jointe à notre groupe afin d’en faire un reportage qui devrait paraître dans Noisy Magazine. Mais grâce à sa bienveillance et sa gentillesse, très vite, elle s’est fondue dans le groupe et personne n’a été gêné par sa présence. Elle a questionné les uns et les autres, a pris des photos mais ceux qui ont croisé notre groupe ne pouvaient pas savoir qu’un reportage était en cours. Un très grand merci à elle.
Ce vendredi, notre groupe des Petits a bien rempli sa mission. Pierrette était en petite forme pour cette reprise et nous avons donc été à son allure, Ils se sont rendus à la Ménagerie Saint-Baudile
Anciennement appelée mini-ferme ou ferme pédagogique, la ménagerie Saint-Baudile est nichée au cœur du parc et permet aux jeunes citadins de découvrir les animaux de la ferme.
Deux volières abritent également une belle variété d’oiseaux, des paons blancs et bleus, des faisans mais aussi des espèces anciennes de pigeons et de poules comme la poule soie, connue en Chine depuis le Xème siècle, ou la Pompadour, une race huppée élevée dans l’Empire romain.
En devenant ménagerie, la ferme pédagogique s’est adjoint une nouvelle mission, celle de conserver et valoriser des espèces animales peu connues. C’est le cas des races historiques de pigeons qui pourront se reproduire en volière et seront ensuite réintroduites dans le parc.
Récemment, la structure d’origine qui abrite les animaux de la basse-cour (canards, oies, lapins…) a été rénovée et prolongée par deux grands enclos dans lesquels s’ébattent, lorsque le temps le permet, les chèvres, vaches et brebis ainsi que des équidés.
Lors de notre dernière visite, nous avions noté que l’un des deux ânes ne semblait pas avoir une forme super. Nous avons essayé de le voir. Mais nous n’avons pu voir que son museau : il est resté dans son étable. Il faut dire que l’histoire avait mal commencé pour lui. Mais aujourd’hui il peut vivre en paix. Dans son pays d’origine, il était maltraité, sous-alimenté et exploité pour tirer des chariots pleins de débris. Heureusement, l’association Starting Over Sanctuary l’a sauvé à temps. Recueilli en France dans un premier temps par le zoo-refuge La Tanière, il est arrivé à Neuilly-sur-Marne l’été dernier. Là, il peut doucement reprendre des forces et rencontrer les autres pensionnaires de la Ménagerie dont la vache Bérangère que nous avions vue lors de notre dernière visite, elle aussi par vraiment en forme. Malheureusement celle-ci est décédée. Elle était arrivée à la Ménagerie en octobre 2003 lorsqu’elle était encore toute petite. Une jeune génisse a été recueillie peu après.
L’autre âne lui est sorti et a été partager la mangeoire de foin avec la génisse. Comme à leur habitude, les oies se sont fait entendre. Le jars a jargonné, l'oie a cacardé, ou criaillé. Les moutons se sont montrés. Cependant, leur parc manque un peu d’herbe.
Bien sûr on a fait notre pause-goûter : chocolats, gâteaux secs, abricots secs….. On était parés pour reprendre notre marche.
On a croisé les Grands qui eux aussi sont passés par la Ménagerie. Mais chaque groupe a repris sa route pour se retrouver au pont de départ. Anna, comme à son habitude offre le café à ceux qui le souhaitent. Vu le froid ambiant, il y a des amateurs !!!
Mais, le temps ne se prête pas à une station immobile prolongée. Tout le monde de dirige vers les voitures
Merci à nos animatrices, à nos chauffeurs et à Morgane pour sa gentillesse
Annie R.
12 janvier 2024